Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Perspectives à long terme de la croissance chinoise Et ses conséquences sur le commerce international et la mondialisation

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Un développement exceptionnel « Le progrès économique enregistré par la Chine pendant la période des réformes, qui a commencé en 1978, est l’un des plus beaux exemples de réussite économique de l’après guerre » OCDE

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Une croissance très rapide Croissance du PIB, en termes réels

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Avec une instabilité des prix qui se réduit

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Les causes de la croissance chinoise Une forte accumulation de capital Les effets d’une transition démographique très rapide Les réformes économiques Les changements structurels

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Croissance extensive ou intensive? Des taux d’investissement supérieurs à 35% du PIB depuis 1978, comparés à moins de 25% pour la médiane des pays émergents Une croissance encore rapide de la population active, amplifiée par une baisse régulière du taux de dépendance

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Croissance extensive ou intensive? L’accumulation des facteurs de production a contribué à plus de 5 points de croissance par an depuis 1952 Sa contribution à la croissance n’a cessé de diminuer depuis 1978, passant de plus de 80% à environ la moitié

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Les réformes ont libéré le potentiel de l’économie chinoise Des réformes récentes et progressives Les directions des réformes : -ouverture sur l’étranger -allocation par des mécanismes de marché -d’un capitalisme d’Etat à l’économie socialiste de marché

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 L’économie s’est ouverte sur l’extérieur Exportations + importations en % du PIB

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Les changements structurels ont un fort effet sur la croissance Transfert du secteur primaire vers les secteurs secondaire et tertiaire. Transfert du secteur public vers le secteur privé Développement rapide des entreprises à capitaux étrangers

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 L’exode agricole est un puissant facteur de croissance La productivité du travail dans l’agriculture est 4 fois inférieure à celle dans les services et 8 fois à celle dans l’industrie La part des agriculteurs dans la population active est passée de 71% en 1978 à moins de 45% aujourd’hui

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 La privatisation et l’ouverture des entreprises industrielles est aussi un facteur de croissance Les entreprises privées sont plus productives que les entreprises collectives qui sont plus productives que les entreprises d’Etat Les investissements étrangers diffusent du progrès technique et des modes d’organisation plus efficients

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Le secteur privé est aujourd’hui le plus dynamique Part de la production de chaque type d’entreprise dans la production industrielle totale

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Pourvu que ça dure! Un cycle de croissance remarquable, mais pas exceptionnel Taux de croissance des exportations Durée en années Japon14,2%27 Corée21,5%35 Dragons13,1%31 Chine12,3%28

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Un modèle de croissance robuste Les effets de la transition démographique devraient se poursuivre à moyen terme Le niveau élevé du taux d’épargne et l’attractivité de la Chine pour les capitaux étrangers garantissent un taux d’accumulation important Les réformes et les changements structurels devraient se poursuivre La politique économique n’a pas hypothéqué l’avenir

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 A moyen terme, les évolutions démographiques devraient rester favorables ou neutres La population en âge actif devrait continuer à croître jusqu’en 2020 Le taux de dépendance devrait continuer à diminuer jusqu’en 2015 La démographie devrait donc continuer à avoir un effet favorable sur l’épargne

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Les flux d’investissements directs étrangers ne devraient pas se tarir Les réserves de main d’œuvre inemployée devraient garantir la modération des salaires La population devrait être de mieux en mieux formée La croissance du marché chinois engendre des effets d’échelle, la concentration industrielle des effets de « cluster »

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 L’endettement public n’hypothèque pas l’avenir Poids de la dette publique en % du PIB

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Un modèle de croissance robuste, des points d’inflexion possibles A la hausse : accélération des réformes, meilleur positionnement de la Chine dans le commerce mondial A la baisse : vieillissement de la population, maturation de l’économie Une inconnue : la capacité de la Chine à poursuivre sa montée en gamme

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Les facteurs d’accélération de la croissance La poursuite (et a fortiori l’accélération) des réformes permettrait de profiter du potentiel de croissance qu’offrent: -un taux d’urbanisation encore faible, -une population active agricole encore abondante, -de nombreux chômeurs latents dans les entreprises d’Etat, -un gaspillage de ressources qu’on peut mesurer par les crédits douteux du secteur bancaire (30 à 40% du PIB)

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Les facteurs d’accélération de la croissance Un meilleur positionnement de la Chine dans le commerce mondial est possible : -les performances à l’exportation ont été obtenues malgré un positionnement régressif (textile, vêtements, jouets…) -la valeur ajoutée engendrée en Chine,par les activités d’assemblage est minorée par les rapports de force actuels

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Les facteurs de décélération de la croissance : la démographie Le ralentissement de la croissance de la population d’âge actif qui atteint son pic vers 2020, effet estimé à 0,5 points de croissance par an, Le vieillissement de la population (l’âge médian passera de 30 ans aujourd’hui à 40 ans en 2025) est plus rapide que partout ailleurs.

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Les facteurs de décélération de la croissance : la maturation de l’économie La « réserve » de main d’œuvre constitue-t- elle une réserve de productivité? La tertiairisation et, notamment, le développement du tertiaire non marchand devrait freiner les gains de productivité A long terme, l’accumulation du capital devrait ralentir (effet sur l’épargne de l’enrichissement de la population et de l’amélioration de la redistribution) Les effets du « rattrapage » s’atténuent

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 L’inconnue: la capacité de l’économie chinoise à monter en gamme Le pour : apprentissage rapide des nouvelles technologies, augmentation des dépenses de R&D y compris par les firmes étrangères, rapide progression de l’enseignement tertiaire Le contre : faible population de diplômés du tertiaire et poursuite de la fuite des cerveaux, fort désavantage comparatif dans les biens de haute technologie

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 L’exemple de l’industrie automobile Un secteur stratégique pour l’Etat qui a constitué des JV avec des entreprises étrangères, fortes pressions pour les transferts de technologie et de R&D en Chine, rachats d’entreprises étrangères Les constructeurs chinoises ont commencé à produire et à exporter leur propres modèles; le nombre de brevets a fortement augmenté un retard encore important (10 ans), peu d’innovations, utilisation massive de brevets étrangers

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 L’exemple de la micro- informatique Le premier producteur et le deuxième marché du monde de PC Emergence de marques locales fortes, rachat de la division PC d’IBM par Lenovo importation des composants les plus sophistiqués, peu de brevets et d’innovation, large contrôle par des entreprises hongkongaises et taïwanaises

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 La capacité de l’économie chinoise à monter en gamme La Chine peut réussir son pari, malgré ses handicaps. Ses avantages comparatifs dans ce domaine sont beaucoup moins évidents qu’en ce qui concerne l’industrie de main d’œuvre. L’intervention de l’Etat pour accélérer les évolutions peut être contre productive.

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Les points de rupture possibles Il sont essentiellement de nature politique et sociale. Ils trouvent néanmoins généralement leur source dans la dynamique de croissance.

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 L’envers de la croissance Montée des inégalités, dégradation de l’accès aux services de base, désintégration du corps social, Dégradation de l’environnement, Une percée dans le commerce mondial de plus en plus mal acceptée par les partenaires commerciaux.

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Des partenaires économiques plus réticents? La part de marché de la Chine (y compris HK) dans le commerce mondial est passée de moins de 1% en 1978 à plus de 8% en 2008 La Chine est depuis 2003 le premier pays d’accueil des IDE Cette montée en puissance s’est effectuée dans un environnement globalement favorable

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Désormais, la Chine inquiète Ses concurrents (PMA, pays émergents et pays industrialisés) pour les marchés des biens industriels Ses concurrents pour l’attraction des capitaux et, notamment, des IDE Ses concurrents pour l’achat de matières premières

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 La Chine, élément potentiel de déstabilisation Parce qu’elle acquiert une position dominante dans certains secteurs (textile…) Parce qu’elle maintient un taux de change sous évalué alors que ses excédents extérieurs ne cessent de s’accroître Parce qu’elle a une politique agressive d’acquisition de technologie et un respect limité des droits de PI Parce qu’elle exerce un effet d’éviction à son profit pour les flux d’IDE et qu’elle est la première destination des délocalisations Parce que sa demande additionnelle de matières premières déstabilise ces marchés

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Les réactions des partenaires commerciaux devraient être mesurées Parce que la Chine s’attache à se plier aux règles du commerce international pour mieux se protéger (entrée dans l’OMC) Parce que les entreprises étrangères travaillant en Chine s’en font généralement l’avocat

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Revisiter les grandes tendances qui façonneront la Chine, à la lumière de la crise Ce que la crise n’a pas modifié: Le ralentissement démographique La poursuite de l’accumulation du capital L’effort de rattrapage technologique Ce que la crise pourrait modifier: Le mouvement d’urbanisation L’ouverture commerciale et financière La volonté d’assainissement du secteur bancaire La libéralisation et le désengagement de l’Etat Une accélération du mouvement de concentration Le rôle de la Chine dans le monde

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 « Quand on voit la Chine au bord du gouffre, elle va triompher et quand on la croit solide, en pleine stabilité, elle est immédiatement secouée de terribles convulsions, presque à l’agonie ». Lucien Bodard

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Echange et Relation en R&D dans l’Industrie Dr. Liqun FENG Directeur R&D du Groupe Dirickx

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Centres R&D des Sociétés Françaises en Chine Une vingtaine de sociétés ou d’organismes français de recherche ayant un ou plusieurs centres de R&D en Chine : Alcatel, Airbus, Biomérieux, BVRP Software, Business Object, CNRS, Dassault Système, INRA, INRIA, France Télécom, L’institut Pasteur, L’OREAL, SAGEM Communication, Saint-Gobain, Schneider Electric, STMicroelectronics, Thomson, Total, Valéo, 6WIND…. ( info: Ambassade de France en Chine)

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 On observe trois types de centres R&D : 1- Centre de développement local chargé de développer des produits répondant le mieux possible au marché pour le quel ils sont conçus ( adaptation au marché local) 2- Centre de rationalisation global créé dans un pays à bas coût de main d’œuvre pour tirer parti des bons ingénieurs et programmateurs 3- Laboratoire global de recherche dont l’implantation géographique est due à la qualité de l’environnement scientifique

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Attractivité de la Chine 1- la taille du marché intérieur Consommateurs 300millions, 500millions…. 2- Le réservoir de main d’œuvre et le niveau encore bas des salaires des ingénieurs et chercheurs chinois 3- Le soutien très important des pouvoirs publics à la R&D à travers des programmes de financement richement dotés Programmes du Ministère chinois de la Science et Technologie: ‘’863’’ développement des produits High-tech ‘’973’’ recherche fondamentale ‘’TORCH’’ développement technologique ‘’SAPRK’’ création d’entreprise

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Dépense R&D chinois et R&D/PIB ( ) R&D en milliards RMB R&D/PIB (%) Statistique du gouvernement chinois

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Dépense R&D chinois et R&D/PIB ( ) Statistique du gouvernement chinois

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Statistique du gouvernement chinois

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Statistique du gouvernement chinois

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Statistique du gouvernement chinois NB de dépôt de brevets en Chine (demande et publication)

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Répartition R&D / PIB par pays ( OCDE) Israël USA France Chine Japon

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Répartition R&D / PIB par pays ( OCDE) Fig. 3 Répartition de financement R&D entreprises, états ou autres Chine Japon France USA entr Russie

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Programme chinois de développement S&T à moyen et long termes ( ) 11 domaines clés ( 68 projets prioritaires) * Énergie （ 5 projets ） * Eau et ressources minérales （ 7 ） * Environnement （ 4 ） * Agriculture （ 9 ） * Fabrication （ 8 ） * Transport （ 6 ） * Industrie d’information et de service moderne （ 7 ） * Population et santé （ 5 ） * Urbanisation et développement urbain （ 5 ） * Sécurité publique （ 6 ） * Défense nationale （ 6 ）

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Programme chinois de d é veloppement S&T à moyen et long termes ( ) Grandes lignes directrices: - Redressement du pays par la science et l ’é ducation - D é veloppement durable de l ’é conomie et de la soci é t é - Etablissement du syst è me d'innovation - Elargissement des coop é rations et des é changes scientifiques internationaux et r é gionaux Objectif d ’ investissement R & D à % de PIB Objectif de quantit é de d é pôt de brevets d ’ invention à 2020 num é ro 5 du monde

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Programme chinois de d é veloppement S&T à moyen et long termes ( ) 16 grands projets Pi è ces é lectroniques centrales, puces standard de haut niveau, software de base É quipements en s é rie et technologies pour fabrication d ’ hyper circuit int é gr é Nouvelle g é n é ration de communication mobile Machinerie digitale et é quipement de fabrication de base à haut niveau Exploration de grands gisements de p é trole et de gaz Centrale nucl é aire de technologie avanc é e Contrôle de pollution et restauration du syst è me de l ’ eau nouveaux OGM Innovation de m é dicaments Pr é vention et traitement des maladies infectieuses telles que le SIDA et l ’ h é patites B et C Grands avions Syst è me de t é l é d é tection air-terre à haute r é solution Vaisseau spatial à l ’ homme et exploration de lune Autres （ 3 ）

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier domaines techniques * Biotechnologie （ 5 ） * Technologies d’information （ 3 ） * Nouveaux matériaux （ 3 ） * Fabrication avancée （ 3 ） * Énergie avancée （ 4 ） * Technologie de l’océan （ 4 ） * Technologie de laser * Technologie aérospatiale Programme chinois de développement S&T à moyen et long termes ( )

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 C’est un ‘’produit génial’’ ou c’est un état d’esprit ‘’Innovation’’? D’où vient le ‘’savoir-faire’’ ? Il y a-t-il une objectivité dans les chaines de valeurs de R&D ? Relations Recherche fondamentale, R. appliquée et R. expérimentale ? La place des scientifiques et ingénieurs de R&D dans notre société ? L’inventivité ou l’innovation arrivent-elles au hasard ? Questionnements

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Protéger le ‘savoir’ par des brevets d’invention ou garder en secret ? Coopérer en R&D pour développement ou un risque supplémentaire d’être copié? Les travaux de R&D ont-ils des frontières nationales ? Qu’est ce l’économie de ‘’savoir’’ ? Le ‘’savoir’’ se limite-t-il aux frontières de l’entreprise ? Aller en Chine ou attendre que les sociétés chinoises viennent en Europe ? en matière de R&D: voiture, téléphone portable, électroménager, informatique… …….. Questionnements

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Echange et Relation en R&D dans l’Industrie Dr. Liqun FENG Directeur R&D du Groupe Dirickx

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Centres R&D des Sociétés Françaises en Chine Une vingtaine de sociétés ou d’organismes français de recherche ayant un ou plusieurs centres de R&D en Chine : Alcatel, Airbus, Biomérieux, BVRP Software, Business Object, CNRS, Dassault Système, INRA, INRIA, France Télécom, L’institut Pasteur, L’OREAL, SAGEM Communication, Saint-Gobain, Schneider Electric, STMicroelectronics, Thomson, Total, Valéo, 6WIND…. ( info: Ambassade de France en Chine)

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 On observe trois types de centres R&D : 1- Centre de développement local chargé de développer des produits répondant le mieux possible au marché pour le quel ils sont conçus ( adaptation au marché local) 2- Centre de rationalisation global créé dans un pays à bas coût de main d’œuvre pour tirer parti des bons ingénieurs et programmateurs 3- Laboratoire global de recherche dont l’implantation géographique est due à la qualité de l’environnement scientifique

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Attractivité de la Chine 1- la taille du marché intérieur Consommateurs 300millions, 500millions…. 2- Le réservoir de main d’œuvre et le niveau encore bas des salaires des ingénieurs et chercheurs chinois 3- Le soutien très important des pouvoirs publics à la R&D à travers des programmes de financement richement dotés Programmes du Ministère chinois de la Science et Technologie: ‘’863’’ développement des produits High-tech ‘’973’’ recherche fondamentale ‘’TORCH’’ développement technologique ‘’SAPRK’’ création d’entreprise

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Dépense R&D chinois et R&D/PIB ( ) R&D en milliards RMB R&D/PIB (%) Statistique du gouvernement chinois

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Dépense R&D chinois et R&D/PIB ( ) Statistique du gouvernement chinois

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Statistique du gouvernement chinois

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Statistique du gouvernement chinois

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Statistique du gouvernement chinois NB de dépôt de brevets en Chine (demande et publication)

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Répartition R&D / PIB par pays ( OCDE) Israël USA France Chine Japon

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Répartition R&D / PIB par pays ( OCDE) Fig. 3 Répartition de financement R&D entreprises, états ou autres Chine Japon France USA entr Russie

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Programme chinois de développement S&T à moyen et long termes ( ) 11 domaines clés ( 68 projets prioritaires) * Énergie （ 5 projets ） * Eau et ressources minérales （ 7 ） * Environnement （ 4 ） * Agriculture （ 9 ） * Fabrication （ 8 ） * Transport （ 6 ） * Industrie d’information et de service moderne （ 7 ） * Population et santé （ 5 ） * Urbanisation et développement urbain （ 5 ） * Sécurité publique （ 6 ） * Défense nationale （ 6 ）

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Programme chinois de d é veloppement S&T à moyen et long termes ( ) Grandes lignes directrices: - Redressement du pays par la science et l ’é ducation - D é veloppement durable de l ’é conomie et de la soci é t é - Etablissement du syst è me d'innovation - Elargissement des coop é rations et des é changes scientifiques internationaux et r é gionaux Objectif d ’ investissement R & D à % de PIB Objectif de quantit é de d é pôt de brevets d ’ invention à 2020 num é ro 5 du monde

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Programme chinois de d é veloppement S&T à moyen et long termes ( ) 16 grands projets Pi è ces é lectroniques centrales, puces standard de haut niveau, software de base É quipements en s é rie et technologies pour fabrication d ’ hyper circuit int é gr é Nouvelle g é n é ration de communication mobile Machinerie digitale et é quipement de fabrication de base à haut niveau Exploration de grands gisements de p é trole et de gaz Centrale nucl é aire de technologie avanc é e Contrôle de pollution et restauration du syst è me de l ’ eau nouveaux OGM Innovation de m é dicaments Pr é vention et traitement des maladies infectieuses telles que le SIDA et l ’ h é patites B et C Grands avions Syst è me de t é l é d é tection air-terre à haute r é solution Vaisseau spatial à l ’ homme et exploration de lune Autres （ 3 ）

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier domaines techniques * Biotechnologie （ 5 ） * Technologies d’information （ 3 ） * Nouveaux matériaux （ 3 ） * Fabrication avancée （ 3 ） * Énergie avancée （ 4 ） * Technologie de l’océan （ 4 ） * Technologie de laser * Technologie aérospatiale Programme chinois de développement S&T à moyen et long termes ( )

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 C’est un ‘’produit génial’’ ou c’est un état d’esprit ‘’Innovation’’? D’où vient le ‘’savoir-faire’’ ? Il y a-t-il une objectivité dans les chaines de valeurs de R&D ? Relations Recherche fondamentale, R. appliquée et R. expérimentale ? La place des scientifiques et ingénieurs de R&D dans notre société ? L’inventivité ou l’innovation arrivent-elles au hasard ? Questionnements

Bruno CABRILLAC Paris 22 janvier 2009 Protéger le ‘savoir’ par des brevets d’invention ou garder en secret ? Coopérer en R&D pour développement ou un risque supplémentaire d’être copié? Les travaux de R&D ont-ils des frontières nationales ? Qu’est ce l’économie de ‘’savoir’’ ? Le ‘’savoir’’ se limite-t-il aux frontières de l’entreprise ? Aller en Chine ou attendre que les sociétés chinoises viennent en Europe ? en matière de R&D: voiture, téléphone portable, électroménager, informatique… …….. Questionnements