Le jour s’est levé. Nuit du monde Nuit dans le monde Nuit sur le monde.

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Transcription de la présentation:

Le jour s’est levé

Nuit du monde Nuit dans le monde Nuit sur le monde

Qui Le monde avait perdu le jour, La guerre avait tué l’amour. Un épais brouillard de haine Des valeurs faussait l’antenne. Un virus gommait la couleur, Sur les lits criait la douleur. La terre brûlée par la suie, Encrait jardins,labours et pluie. Un long mur bouchait l’horizon, Il étouffait chaque maison. Les pierres ne pouvant bâtir, Dans la nuit, il fallait partir. Le jour qui le fera lever ? L ’ amour qui va le retrouver ?

EFFACEUR Quel est cet effaceur Qui sans fin dans mon cœur, De mes chants éteint les couleurs, Ne me laissant que ceux des pleurs ? Quel est cet effaceur, Qui d’un bain de noirceur, A faussé tous mes univers, En recouvrant de boue les verts Quel est cet effaceur, Qui gomme le bonheur, En habillant de gris la vie Pensant ainsi lui faire envie ?

Du blanc, rien que du blanc, du blanc toujours : Nous dit l’enfant dans un murmure... Du blanc au plafond, du blanc sur mon lit ; Le rouge ? s’est –il caché dans les plis ? Avec chaleur, va-t il dans quelques jours, Me revêtir d’une parure ? Du blanc, rien que du blanc semé partout, Gémit l’enfant sur l’oreiller... Du blanc dans mon cœur, du blanc dans mes yeux Le bleu ? s’est-il caché dans les cieux ? Avec le gai printemps fleurissant tout, Va-t-il enfin se réveiller ? Du blanc, rien que du blanc quand je dormais, Répète l’enfant étonné... Du blanc éteint...et quand je vais m’y voir En vacillant, il est dans mon miroir.. Le vert... qui va me le donner ? N’y aura-t-il que du blanc désormais ?

Dans son regard tendu, Un éclair de peur a éclaté : les pierres des maisons, qui ne savaient plus où aller, quand elles ont vu tout s’écrouler. le ciel exaspéré de l’été, déchirant les chansons que dansaient les saisons, ayant un jour perdu les rythmes et les sons... Dans son cœur affolé, Des paquets de bonheur brûlaient, d’un immense incendie, qui ne savaient où prendre ce bois qui feraient cendre. quand tout s’est envolé dans ce feu de violence, il a jeté sa danse, puis il s’est enroulé dans ce lit de souffrance...

Seule, dans la nuit De sa peine Seule dans le bruit De sa haine ; Elle attendait que quelqu’un vienne, Partager sa vie de chienne. Seule, aux déserts De son retour ; Seule, aux hivers De son amour : Elle attendait que l’on parvienne A faire que son ami revienne. Seule,sur le gril De ses passions ; Seule, sur le fil De ses tensions ; Elle attendait que l’on retienne, La violence qui est la sienne.

Le ciel a éteint ses lumières, La terre n’a plus de chemin ; Je marche en butant sur les pierres, Espérant toucher une main... Il n’y a personne. Un peu plus loin l’est un fossé, « guidez –moi vous avez passé »... Il n’y a personne. Mon corps a éteint ses lumières Puisqu’il n’y a pas de lendemain Je marche rempli de poussières Espérant sentir une main... Il n’y a personne. A l’horizon se creuse un trou, Qui pourra tirer un verrou ? Il n’y a personne. Mon cœur a éteint ses lumières, Car il ne voit plus de matin ; Je marche en fermant les paupières, Espérant saisir une main. Il n’y a personne. Mon chagrin devient bien trop lourd, Qui viendra me dire : « bonjour » Il n’y a personne. Ténèbr es

Dans un puits d’inquiétude et de peur infinie, Il noyait son chemin chargé d’ignominie... Il n’aurait plus de vent, il n’aurait plus d’espace, Il n’aurait plus de temps, il n’aurait plus de trace ; Il ne serait plus rien...c’est bien ce qu’il voulait.. Dans son cœur angoissé, son désir le soûlait.

ne voix monte en moi Que je retiens à peine ; Mon cœur est en émoi, Il veut cacher sa peine. out mon être est tendu, Je crois qu’il va casser, Comme un objet pendu Qui va se fracasser. ette voix me répète : Justice, égalité Elle cogne dans ma tête...

DE PETITES LUMIERES DANS LA NUIT. « La lumière luit Dans les ténèbres Les ténèbres Ne l’ont pas arrêtée »

il Il ? c’est lui : l’Homme. L’Homme d’un passé, L’Homme d’aujourd’hui, L’Homme de demain, L’Homme de tous les temps. Le même en somme, Qui revient lassé, De malheur enduit Du mal dans sa main. Homme !tu attends... Il ? c’est lui : l’Homme. L’Homme qui a peur, L’Homme qui doute, L, Homme qui gémit. L’Homme qui a faim : D’un pain de baume, De jours de chaleurs... Il est sans doute Celui qui se dit : « N’avoir pas de fin »... Il ? c’est toi :l’homme. L’Homme qui fera Des jours de bonheur L’amour plein le cœur. L’Homme qui sera Qui deviendra : l’Homme

Attente Il regardait souvent, ce bel arbre endormi Au milieu de son cœur, au cœur de son amour, Sous un ciel de printemps, à l’abri du vautour, Avec un chant d’oiseau pour qu’il réveille un jour, Sur le bord de la nuit, la voix de son ami. Mais il ne voyait rien, pas de fleur, pas de fruit, Son arbre était-il mort ?...ou s’était –il perdu Egaré par le cri qu’il avait entendu Envahir son jardin, et sans l’avoir rendu, S’installer comme un roi en faisant tout ce bruit ? Soudain,il aperçut dans son profond lointain Une flamme allumée, plus haut qu’une passion, Un silence abrité, entouré d’attention ; Son arbre fleurissait dans un bain d’affection ; Et l’ami se levait au regard du matin

Retour Il ne le disait pas, sa détresse était vraie : La terre était brûlée, ses blés remplis d’ivraie ; Sur le bord des chemins, l’herbe d’ennui poussait, Et dans sa chair gelée, le mur fendu toussait. De son jardin d’été, il ne restait plus rien... Les fruits avaient séché; ils étaient son seul bien ; Les arbres s’étiraient, sans feuilles et sans rameaux, Pour raconter là-haut, au soleil, tous leurs maux. L’homme s’assit, honteux, appuyé sur sa main : « ce soir il est trop tard, je reviendrai demain ; à nouveau fleurira, rose d’or et jasmin. « Ma terre,mon amie, je t’ai abandonnée... Ta jeunesse perdue, ne sera plus fanée... Ma tendresse au matin,elle te sera donnée.

Désespoir Il y avait si longtemps Que tout lui avait nui, Il ne comptait plus le temps Il mastiquait l’ennui. Courbé, l’homme se traînait Ayant perdu l’espoir... En vagabond il peinait, Enveloppé de noir. Mon cœur souffre plein d’émoi Je voudrais m’endormir Mais je ne sais,dites-moi Si je peux là finir... Moi je sais répond l’enfant ; Regarde les oiseaux, Ils t’apprendront leur chant... Ecoute les ruisseaux, Touche la chair des eaux, Tu seras comme avant.

Piège Elle ne pouvait plus ouvrir son aile, La tourterelle, Piégée dans le noir. Sans remords, qui l’a volée chez elle Sur la tourelle, Du vieux manoir ? Elle ne pouvait plus ouvrir d’ombrelle, La demoiselle Coincée dans le noir. Sans remords, qui l’a trouvée si belle, Cette rebelle, Au bord du trottoir ? Quand tout s’endormait, une nuit d’été, Avec sûreté, Elle s’est avancée. Sans bruit, tu as gagné la liberté ! La méchanceté Enfin, devancée !

Entre sa maison et la mienne, Avait grandi ce mur de béton, Fort, je crachais des cris de hyène, Venant chaque jour hausser le ton. Ma voix cognait,rage réprimée; Dans une épaisseur elle se fondait. De colère, je m'étais armée; Un froid silence me répondait. un jour pourtant,tu m'as entendu, mon coeur éveillé t'a répondu ce jour-là le béton s'est fendu, le mur tomba, puis il s'est rompu

Haine Depuis des jours, des mois,une année... Les pierres sifflaient sur son chemin Zébrant parfois sa peau basanée, De violet ou de rouge carmin. Depuis des jours,des mois, une année... Des mots grimaçants le saluaient, Donnant l’aspect de figure damnée, Aux rictus mauvais qui le huaient. Aujourd’hui, au bout d’un long chemin Une pierre, préféra chanter ; Elle quitta doucement la main Qui voulait méchamment la jeter. Qui pourra dire le lendemain, Pourquoi les pierres voulaient soudain, Lire le mot :PAIX sur parchemin Paix

La nuit avait tout emporté Dans son grand sac tout noir. Du monde la beauté, Qu’on ne pouvait plus voir ; Mais aussi la bonté, Perdue sans le savoir. La nuit avait tout enfermé Dans son grand sac tout noir. Sur le point d’éclater, Il fut abandonné Le jour sans se hâter Nous a tout redonné La nuit avait tout mélangé Dans son grand sac tout noir. La couleur des jardins, Les verrous d’horizons, Le chant des baladins, La clef de nos maisons. La nuit

Le jour s’est levé La lumière luit Dans les ténèbres Les ténèbres Ne l’ont pas arrêtée

Bougies Par milliers, de petites flammes, Trouaient le manteau de nos peurs ; Par milliers de petites lames, Coupaient nos habits de douleurs. Jusqu’au ciel elles sont allées Chercher du soleil, la lumière, Sans regret, elles furent brûlées... Des aurores éveillaient la terre. C’étaient les bougies de l’amour Qui voulaient habiter l’espace Et faire du monde,le tour, Pour y laisser partout leur trace.

Etoile Quand il faisait vraiment trop noir, Que tout homme voulait savoir... Une étoile,dont l’amour luit, A percé les murs en déroute Dans nos remparts de faiblesse, Pour réchauffer la tendresse, Brisée, gelée par trop de nuit... Quand on ne croyait plus en rien, Ni au ciel,ni en aucun bien... Une étoile qui croyait tout, A transfiguré notre route, En y semant des arcs-en ciel. C’était une étoile de Noël, Venue chanter la vie partout...

Matin Un grand frisson parcourt la terre, Le ciel a déchiré la nuit. Serpent obligé de se taire, C’est en rampant, qu’elle s’enfuit. Un grand espoir saisit la terre, Le ciel a écouté son cri. Celui qui croyait au mystère, Va se réveiller aujourd’hui. Un grand amour emplit la terre, Il fait se lever le matin Et se dessiner le parterre, D’innombrables étés sans fin.

Lumière Elle s’élevait dans le temps et dans l’espace, Semblait vouloir prendre toute la place, Montait aussi le cœur des gens, Irradié,rajeunissant chaque race, Lui donnant des reflets de printemps. Elle leur chantait que la terre était belle, Que les êtres n’existaient que par elle, Dans un passé ou un présent, D’une vie qui deviendrait éternelle, Quand l’amour mettrait son présent. Qui donc pouvait ainsi changer la terre ? Qui donc avait changé la vie entière, Fait que la vie devienne jour ? En ce matin de Pâques…la lumière Naissait partout avec l’AMOUR

Jour Il arrive, il est là, celui qu’on désirait... Il vient dessiner les montagnes, Repeindre les prés des campagnes, Chasser la peur vers les coins d’ombre, Et dans nos cœurs, ce qui est sombre. Il danse, il chante, celui qu’on désirait... Avec lui, c’est comme un été, Il met partout de la beauté : Couleur et éclat dans les yeux, Et dans nos cœurs, reflets des cieux. Il est là pour toujours, celui qu’on désirait... L’homme peut se tenir debout, De la nuit,il en voit le bout Le ciel sur terre est arrivé, Avec le jour qui s’est levé.