Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502. I - L ES B AROTRAUMATISMES 1 - Les Oreilles 2 - La Surpression Pulmonaire 3 - Le Placage de masque 4 - Les Sinus.

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Transcription de la présentation:

Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

I - L ES B AROTRAUMATISMES 1 - Les Oreilles 2 - La Surpression Pulmonaire 3 - Le Placage de masque 4 - Les Sinus 5 - Les Dents 6 – L’Estomac II- L’E SSOUFFLEMENT 1 - Définition III - L E F ROID 2 - Causes IV- L’A PNÉE 3 - Symptômes V- L A N OYADE 4 - Conduites à tenir VI- L ES R ISQUES DU M ILIEU 5 - Prévention - L A F AUNE ET LA F LORE - É PAVES, G ROTTES, F ILETS … - L E C OURANT ET LES V AGUES - L ES E AUX T ROUBLES ET LES P LONGÉES DE NUIT VII - C ONCLUSION Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Les gaz étant compressibles, en plongée, ils se compriment à la descente = la pression augmente et ils se dilatent à la remontée = la pression diminue BAROS = du grec : lourdeur, pesanteur TRAUMATISME= blessure BAROTRAUMATISME = Lésion provoquée par une brusquevariation de pression dans le corps, à la descente et à la remontée. Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Le plus fréquent des barotraumatismes. Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Risque Lésion des tympans Prévention Manœuvres d'équilibrage à effectuer avant même d'avoir mal, dès qu'une petite gêne se ressent. À répéter à chaque changement de pression. BTV = Béance Tubulaire Volontaire Permet l’ouverture de la trompe d’Eustache par les muscles, sollicités lors du bâillement. Valsalva à la descente, constant et en douceur ! Comme pour se moucher. Jamais à la remontée. Déglutir à la remontée si vertige alterno-barique Ne pas plonger enrhumé, ne pas prendre d'anti-inflammatoires. Se rincer les oreilles à l'eau douce, nettoyer avec de l’alcool boriqué + huile d'amande douce Un p'tit coup de lavage des fosses nasales avant de s'immerger, l'une après l'autre, ce n'est pas bien agréable, mais très efficace ! Conduite à tenir Prévenir par signe « ça ne va pas » et montrer l’oreille. Remonter de quelques mètres tant que les oreilles ne passent pas, sans faire de Valsalva ! Dès que les oreilles passent, reprendre la descente et pratiquer le Valsalva avec douceur !!! Ne pas forcer et sans résultat satisfaisant, fin de plongée. Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Le phénomène physique entraînant la surpression pulmonaire est une application de la loi de Boyle- Mariotte : L'air inspiré en profondeur se dilate lors de la remontée. Si cet air n'est pas rejeté, le volume des poumons augmente. La limite d'élasticité des alvéoles pulmonaires est alors dépassée, celles-ci se compriment et se déchirent. La respiration peut être perturbée à cause : de spasmes, d'un blocage de la glotte, d'une crise d'asthme, d'un détendeur bloqué, lors d'une remontée panique… C’est donc rare ! S’il reste le barotraumatisme le plus grave, il est aussi très rare car il suffit d’expirer normalement pendant la remontée pour l’éviter. Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Symptômes Gêne respiratoire, douleurs thoraciques… Conduite à tenir Prévenir le D.P. ou le responsable sur le bateau par le signe de détresse Appeler les secours Insuffler de l’O2 pur = survie des cellules - jusqu’à ce que les secours arrivent. (Fait par un détenteur du RIFAP) Réchauffer, réconforter l’accidenté, lui donner de l’eau… Les membres de la palanquée devront fournir le maximum de renseignements quant aux paramètres de plongée et aux circonstances de l’accident. Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Risques Décollement de la muqueuse, Saignement Prévention Ne pas plonger enrhumé, Ne pas utiliser de vaporisateur nasal, Un p'tit coup de lavage à l'eau de mer des fosses nasales avant de s'immerger. Conduite à tenir Prévenir par signe « ça ne va pas » et montrer les sinus. Le froid est aussi responsable de cette douleur, prendre son temps pour descendre. Si ça ne passe pas, fin de plongée ! Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Risque Saignement nasal et/ou de l’œil + - = = Prévention Ne pas trop serrer le masque. Pendant la descente, équilibrer en soufflant légèrement par le nez. Manœuvre à faire fréquemment, durant toute la plongée, adoptez ce bon automatisme ! Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Risque Éclatement de la dent Prévention Contrôles et soins réguliers Conduite à tenir Prévenir par signe « ça ne va pas » et montrer les dents. Fin de plongée, remontée à vitesse contrôlée ! Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Risque Jusqu’à la perforation ! Colique du scaphandrier = mange l’air ! Prévention Éviter les aliments favorisant les gaz avant de plonger : féculents - haricots, lentilles, choux…, boissons gazeuses. Conduite à tenir Laisser évacuer les gaz = roter ! Prévenir par signe « ça ne va pas » et montrer le ventre. Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Entre 0 et 10 m = la plus grande variation de pression 1 bar - Oreilles - Placage de masque 3 m 10 m 2 bars - Sinus - Dents - Estomac 20 m 3 bars - Surpression Pulmonaire Ne jamais bloquer sa respiration à la remontée ! Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Définition Manifestation ventilatoire liée à une intoxication au dioxyde de carbone = CO2 Plus la respiration est rapide, moins l’évacuation du CO2 est efficace et moins l'O2 remplit les poumons ! Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Augmentation du rythme respiratoire : collier de bulles Angoisse Céphalées Nausées, vomissements, vertiges Narcose, perte de connaissance… Stopper tout effort immédiatement, Signe de détresse aux membres de la palanquée, Forcer sur l’expiration, essayer de se contrôler. Maintenir le détendeur en bouche pour éviter la noyade et rassurer du regard. Remonter de quelques mètres en contrôlant la vitesse de remontée. Prévenir le DP à la surface pour une surveillance et conduite à tenir. Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Pour éviter tout risque d’essoufflement, avant et pendant la plongée : Prendre son temps Eviter les efforts Avoir une respiration régulière Bien expirer si la moindre suspicion Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Le corps humain est à une température de 37°C. Nous refroidissons 25 fois plus vite dans l’eau que dans l’air. A l’air libre, nous tolérons 24 à 26°C sur la peau. Dans l’eau, nous tolérons l’eau à partir de 33°C. Pour maintenir sa température, notre corps dépense des calories et produit de la chaleur. Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

- Morsures : murènes, congres, poulpes, requins… - Piqûres : oursins, vives, raies, rascasses, poissons pierre, cônes… - Brûlures : corail de feu, anémones, méduses… - « Attaque » de poissons lors de l’accouplement ou de la couvée de leurs œufs - Risques d’infection importants - Bien écouter les consignes du DP ! - Ne rien toucher ! = ne pas prendre appui sur le fond ou un rocher sans s’assurer qu’il n’y a pas danger - Bonne maîtrise du poumon ballast et du gilet - Apprendre à connaître les espèces - Ne pas nourrir les poissons - Porter une combinaison intégrale même en eau chaude pour ne pas toucher les coraux par inadvertance ! - Laver la plaie, retirer les corps étrangers, désinfecter… - Consulter un médecin si nécessaire, voire hospitalisation… Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

Plongées dérivantes Creux des vagues, houle… Essoufflement Mal de mer Blessures sur le bateau - Immersion rapide, gilet vide, attendre aux 3m - Se tenir à la ligne de vie pour descendre - A contre-courant en début de plongée en Méditerranée - Se protéger par le relief - Palmage constant - Attention où mettre les mains pour se tenir aux rochers - Au plus près du sol, sans le toucher - Vigilance sur la conso. - Limiter la zone d’exploration - Ne pas se tenir au bout si pas de bouée = mal de mer - Retour au bateau sur le côté, pas devant - Détendeur en bouche, masque visage - Bonne condition physique. - Bien écouter les consignes du DP - Faire une plongée sans palier - Parachute et gilet légèrement gonflé en surface en attendant le bateau. - En cas de perte, miroir et sifflet de surface. - Bien arrimer le matériel - Manger pour éviter le mal de mer, pas de jus d’orange, la banane : bon à manger, bon à vomir ! - Attention à l’échelle Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

- Ne pas pénétrer dans une épave sauf avec encadrement qualifié. - Toujours voir la sortie - Attention aux tôles coupantes, mettre des gants - Pas de coups de palmes intempestifs - Bien utiliser le poumon-ballast - Avoir une lampe - Palmage réduit, en « grenouille » - Respiration « ralentie » - Rester groupé autour du GP - Sortie en vue. - Normalement signalés en surface. - Ne pas plonger à proximité, sinon les contourner. - Ne pas s’affoler, ne pas bouger, respirer calmement. - Attendre de se faire aider par un équipier. - Avoir un couteau ou une pince est très utile ! Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502

- Lampe à éclats - Rester bien groupé, avancer de front - Vigilance accrue - A contre-courant en début de plongée en Méditerranée - Vigilance sur la consommation - Limiter la zone d’exploration, la profondeur et la durée - Ne pas avoir de palier à faire - Si perte de la palanquée, remonter à la surface et attendre les autres, ré-immersion si ok pour tous, sinon fin de plongée. - Faune intéressante dans les trous - Faible profondeur - Lampe pour chacun, voire 1 de secours - Zone d’exploration limitée vers le bateau - Ne pas braquer la lumière dans les yeux - Signes visibles Catherine BARBOT FFESSM E3 N° 22502