Avant la psychanalyse, il y avait la thérapie cathartique, inventée par Freud. La thérapie cathartique reposait sur la possibilité d’induire chez le patient un retour à l’état psychique dans lequel il était à l’époque où le symptôme était apparu la 1 ère fois. C'est l’hypnose qui permettait un retour à l’état psychique dans lequel était le patient à l’époque où le symptôme était apparu la 1 ère fois
L’hypnose donnait directement accès aux affects « coincés » par la mutation ou « conversion » en symptôme imposée autrefois aux « processus psychiques réprimés ». La méthode cathartique et l’hypnose sont abandonnées au profit de la suggestion. Selon Freud, la technique de la cure se sert principalement de 2 mécanismes : l’un qui relève de l’aide que le psychanalyste apporte au patient, l’autre qui relève du transfert.
L’art de l’interprétation a été développé par Freud. Le symptôme hystérique est le résultat d’une excitation transportée de l’animique dans le corporel qui renvoie à la notion d’abréaction et de conversion. Le traitement analytique peut être vu comme une post-éducation au surmontement des résistances internes.
-Lors de la première prise de contact au téléphone, il est important de donner un maximum d'informations. - Même le premier appel nous apporte beaucoup d'informations sur le futur patient. - Quand le patient rate sa séance, on ne lui téléphone pas car la demande doit rester du côté du sujet. - Le cadre indique le type de travail que l'on va entreprendre.
-Ne pas payer les séances manquées peut engendrer une culpabilité chez le patient. - Le transfert négatif est à éviter car il ne fait pas progresser le travail en analyse. - Tout ce qui vient bousculer le cadre peut être une catastrophe psychique.
-Ne pas payer les séances manquées peut engendrer une culpabilité chez le patient. - Le transfert négatif est à éviter car il ne fait pas partie du travail en analyse. - Tout ce qui vient bousculer le cadre peut être une catastrophe psychique.
-Il n'y a pas que du "bonheur" en analyse. Il y a, comme le disait Freud, Eros et Thanatos - ce qui renvoie à la reconnaissance de l'objet dans ses côtés positifs comme négatifs.
Question du Petit guide du jeune psy: - Selon le livre, il est préférable de choisir différents thèmes en ce qui concerne ses stages et son mémoire et ce en vue de trouver un emploi plus aisément.
- Faire une formation post-universitaire implique de renoncer temporairement à la clinique. - Une thèse est toujours un atout supplémentaire cependant il y a un grand nombre d’étudiants qui suivent cette voie ce qui ne facilite pas les choses.
- En tant que psychologue, il est important de choisir son institution en fonction de son propre fonctionnement. - Le stage permet à l’étudiant de confronter ses connaissances aux pratiques de terrain mais également de refléchir sur la pratique de terrain en fonction de son bagage théorique.
- Le stage est souvent l’occasion pour l’étudiant de rencontrer la pratique clinique mais également la dynamique d’une équipe institutionnelle. - Le stagière peut se permettre de remettre en question ouvertement le fonctionnement de son lieu de stage.
- Il est important dans un entretien d’embauche d’arriver sans information sur l’institution pour pouvoir étaler sa curiosité lors de celui-ci.
- Il est primordial de prendre le temps de se connaître soi- même, d’appréhender ce que nous faisons passer dans la relation, ce qui nous travaille psychiquement, en faisant une analyse pour pouvoir accompagner un individu en souffrance.
La fonction clinique peut prendre toutes sortes de formes comme celle de partager un repas avec un patient. - Après avoir entendu la plainte, la souffrance du sujet il est important de l’évacuer pour permettre l’établissement d’un échange relationnel.
- Des choses peuvent se transmettrent sans avoir été dites, il est donc primordial de travailler son contre transfert. - La distance professionnel ne permet pas au clinicien de s’imprégner cognitivement et affectivement de tout ce qui vient du patient. - Le cadre est un outil important pour le psychologue mais aussi pour le patient car ce contrat est co-construit par les deux protagonistes et leur garantit une sécurité, un contenant.
- Si le cadre de l’institution ne nous convient pas par son aspect boiteux, nous pouvons mettre en place notre cadre du moins au niveau symbolique dans la relation au patient. - Dans l’entretien clinique, le clinicien et son patient sont dans une relation symétrique. - Poser des questions directes en entretien permet au clinicien de montrer qu’il est présent et permet d’obtenir des indices sur les hypothèses qu’il établit.
L’interprétation des dires du patient se fait en se mettant à sa place et non en regardant la situation avec notre vision personnelle. Il s’agit de donner du sens pour le patient et jamais à son encontre. - Le psychologue d’enfant ne découvre pas le fonctionnement psychique d’un enfant en jouant avec lui, mais ceci permet de construire la relation clinique.
- Dans le travail avec les adolescents il est important de résister à l’agressivité qui peut être formulée à notre encontre et ainsi ne pas laisser tomber le travail au premier signe d’animosité. - Lors d’une fin de prise en charge, il n’est pas important de travailler la séparation puisque le patient peut s’en sentir soulagé.
En clinique, même la fin d’un suivi permet un travail psychique, puisqu’il peut permettre au patient de faire l’expérience d’une fin de relation qui n’est pas conflictuelle. - Lorsque l’on présente un patient en équipe, il est important de relater toutes les informations dont on dispose même les plus anodines et ce pour que l’équipe puisse avoir la meilleure appréhension possible de l’individu.
Lorsque nous posons un diagnostic un patient, il est interdit de communiquer le diagnostic au patient pour des raisons éthiques et cliniques. L’écoute clinique est un don, elle ne s’apprend pas. L’importance du cadre ne s’explique pas, elle s’expérimente.
Un psychologue n’ayant pas fait de travail sur lui-même risque de faire un amalgame entre les problèmes du patient et les siens.