La Mort de Sardanapale, 1828, huile sur toile, 395 x 495 cm Eugène DELACROIX Scène de pendaison ZONE SOMBRE Bruns Motifs flous ZONE CLAIRE Palette chromatique chaude ZONE SOMBRE Entrelacement des corps Enchevêtrements « Arabesques » Amoncellement d’objets Nudité des corps féminins SCÈNE CRIMINELLE Corps d’homme coupé en deux Diagonale principale de composition Lecture chronologique d’une œuvre d’Eugène DELACROIX ( ) Voici l’œuvre, une « scène sanglante », le massacre des « Belles du Harem »…
Représentation d’une tragédie par un peintre « Romantique » La Mort de Sardanapale, est une interprétation picturale d’Eugène DELACROIX, peinte en 1828, d’après d’une tragédie de Lord Byron, écrite en 1821 : « le peintre traduit au moyen de la couleur et de l’esthétique baroque, l’agitation sanglante de la tragédie de Byron… Il s’agit de la création la plus romantique de l’artiste », in Les Mouvements dans la peinture, Patricia FRIDE R. CARRASSSAT & Isabelle MARCADÉ À partir de ce court compte-rendu, nous pouvons mesurer le niveau de connaissances culturelles nécessaires à la lecture d’une œuvre picturale du XIXème siècle : au-delà du visuel, nous sollicitons les références littéraires, la poésie et le théâtre romantiques anglais, qui nous permettent d’interpréter le tableau sur les plans sémantique et esthétique.
Représentation d’une tragédie par un peintre « Néo-Classique » Louis DAVID ( ) Commande du Roi Louis XVI Le Serment des Horaces 1784 L’artiste commence par un dessin de composition
Représentation d’une tragédie par un peintre « Néo-Classique », Louis DAVID ( ) Le Serment des Horaces 1784 Lumière zénithale qui donne un caractère solennel à la scène. Équilibre de la composition par les masses, construction rigoureuse de l’ensemble. Rappel : Horace est une tragédie « régulière » de Pierre Corneille,1640, qui se déroule pendant l’Antiquité Romaine Focalisation du regard sur le sujet du tableau
Représentation d’une tragédie par un peintre « Néo-Classique », Louis DAVID ( ) Pendant la Révolution Française ( ) David poursuit son œuvre « néo- classique » : L’Enlèvement des Sabines 1799 L’artiste puise ses idées esthétiques dans la « Grande Peinture Française », celle de Nicolas POUSSIN
Représentation d’une tragédie par un peintre Classique, Nicolas POUSSIN ( ) Nicolas POUSSIN L’Enlèvement des Sabines 1638 L’artiste donne dans cette composition davantage de mouvement que dans ses œuvres « Classiques » : course effrénée des personnages au premier plan, qui « perturbe » la lecture académique du tableau Ligne d’Horizon
Représentation de scènes « ordinaires » par un peintre Réaliste, Gustave COURBET ( ) Les Baigneuses, 1853, photgraphie de Julien VALLOU de VILLENEUVE, 1853
Représentation de scènes « ordinaires » par un peintre Réaliste, Gustave COURBET ( ) Gustave COURBET, avec La Source 1868, l’artiste peint une allégorie de la « sensualité féminine »
Représentation de scènes « ordinaires » par un peintre Réaliste, Gustave COURBET ( ) Gustave COURBET Le Désespéré Autoportrait de l’artiste, 45 x 54 cm
Représentation de scènes « ordinaires » par un peintre Réaliste, Gustave COURBET ( ) Focalisation du regard sur le sujet du tableau Gustave COURBET, avec L’Atelier du peintre 1845, l’artiste peint une allégorie de son travail
Gustave COURBET, avec L’Enterrement à Ornans, , 315 x 660 cm, l’artiste peint une scène macabre avec une telle froideur, « crudité de la lumière et de la palette chromatique », qu’elle fera scandale au Salon Officiel et vaudra à COURBET une critique sévère qui le confortera dans son « parti-pris Réaliste ». Représentation de scènes « ordinaires » par un peintre Réaliste, Gustave COURBET ( )