Evaluation quadruple phases Première phase Deuxième phase Troisième phase Quatrième phase La Thaïlande et le Cambodge DALOSE Philippe ORFEI Olivier 2011 Solution

Observation paysagère 1

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Observation paysagère 2

Croquis paysager 1

Croquis paysager 2

Étapes de la riziculture

Découpage du tableau

Les textes du tableau 1. Le ………. Les travaux de préparation du sol commencent par le …… (date) dans un sol boueux. Le ……. contribue à ameublir et à oxygéner la terre, à détruire les racines des mauvaises herbes (ce qui est un facteur positif pour la croissance du riz) et, dans la rizière, à fabriquer une semelle de fond susceptible de ralentir la percolation de l'eau. Le ……. s'effectue tout d'abord dans la pépinière (thnal), champ de faible surface dans lequel les femmes sèment le riz très serré, un jour sans pluie. Un mois après les s les en pépinière, commence le ……. de la rizière. La fonction de ……. est synonyme pour les Cambodgiens de réveil de la rizière et de la terre. Selon la nature du sol, le cultivateur effectue un ou deux …….. Lorsqu'il y a deux labours, le deuxième ……. se fait presque en même temps que le repiquage. Le riziculteur dispose ici très probablement d'une charrue, de forme dite manche-sep (nongkeal). Le manche (yiem) est une simple pièce de bois épaisse et courbée qui permet de diriger l'instrument. Le timon (dông nongkeal) - il s'agit de la longue tige en bois qui décrit à l'avant une courbe gracieuse - est fixé au manche. Le timon supporte à son extrémité un joug double de garrot (nim) qui permet d'atteler les bœufs (kô). Ce sont très probablement des zébus (Bos indicus), espèce très répandue au Cambodge (le buffle n'est pas absent dans cette région mais cette dernière n'est pas son aire de prédilection). On peut observer qu'à l'une des deux extrémités de la barre du joug, une sorte de clou permet fixer les "sous-gorges" (khsè tam). Une corde en fibres végétales (elles sont fabriquées généralement à partir du palmier à sucre) permet d'attacher le joug au timon. 3. ……. Dans la rizière, il y a beaucoup d'ennemis des cultures, en particulier des animaux tels que les ……. de rizière (kdam srè) représentés ici, et les rats (kandor) qui sont un véritable fléau. La capture des ……. s'avère nécessaire pour éviter qu'ils taraudent les diguettes et qu'ils coupent les tiges des plants qui vont être repiqués. Le niveau de l'eau dans la rizière doit être diminué pour effectuer cette opération, ce qui semble le cas ici (voir scène suivante, l'irrigation). Les ……… de rizière peuvent avoir aussi un rôle alimentaire. La rizière qui est un véritable milieu de vie, abrite aussi d'autres espèces consommables comme les poissons, ressources complémentaires au riz. L'homme en position assise, est d'ailleurs en train de pêcher.l'irrigation 2. Le ……. Le ……. intervient après le labour. Il permet de diviser les mottes de terre sans les émietter, de briser et d'enfouir les tiges des plantes spontanées. Il assure enfin la planéité du sol labouré, condition pour que les plants de riz baignent dans une épaisseur d'eau uniforme. La ……. cambodgienne (roneas), consiste en une simple planche, un râteau munie généralement d'une seule rangée de dents, tirée transversalement par deux zébus. Comme pour la charrue décrite ci-avant, le râteau est tiré par un timon long et courbé. La ……. cambodgienne étant très légère, le cultivateur monte dessus pour l'alourdir et la rendre ainsi plus efficace.le labour 4. ……… ……… se réduit ici à des petits canaux ou diguettes qui assurent l'approvisionnement en eau ou, comme c'est le cas ici, à son évacuation. Deux femmes prélèvent de l'eau à l'aide d'une simple écope munie, de par et d'autres du bord supérieur, de deux cordelettes. 5. Le ……… Le ……… des plants de riz (stoung) s'effectue dans la rizière submergée, en principe très tôt le matin. C'est un travail minutieux qui est assuré par les femmes. Le personnage situé tout à fait à gauche transporte, à l'aide d'un portage en balance, des bottes de plants (de la grosseur du poing) à ……… qui proviennent de la pépinière où le riz a été préalablement semé (un ou deux mois avant, selon les variétés). Les femmes ……… les pieds dans l'eau, à reculons, le dos courbé, (traditionnellement, avant de ………, elles prient les génies de leur épargner les crampes). Une main sert au portage du bottillon, l'autre, en particulier le pouce, sert au ………. Ce dernier consiste à enfouir les tiges dans la terre molle et à les butter fortement pour qu'elles tiennent droit. Les plants sont disposés en lignes droites, en rangs espacés pour qu'ils puissent bien croître. 6. La ……… La ……… du riz s'effectue dans une rizière asséchée qui est devenue un champ de couleur jaune-dorée. Les panicules sont chargées de grains. Comme le repiquage, cette opération qui requiert beaucoup de main-d'œuvre est " réservée " aux femmes. Nous sommes à la fin de la saison humide (novembre ou décembre) mais la saison est encore fraîche, ce qui rend le travail plus supportable. La coupe s'effectue avec une faucille dont la lame est semi-circulaire et dentée. Ce type de faucille (kandieu trakat), en usage dans la Plaine des Lacs, est dédié traditionnellement à la culture du riz flottant dont les tiges sont raides. Vendue par les commerçants chinois,cette faucille s'est répandue le long des axes routiers et dans la Plaine des Quatre bras où elle a supplanté la faucille khmère (kandieu trakan), particulièrement élégante en forme de serpent, munie d'un bras (ou d'une " aile ").la faucille khmère

Les textes du tableau 7. ……… et le séchage Les tiges, une fois récoltées, sont mises en javelle. Cela signifie qu'elles elles sont mises au sol, en petit tas, pendant deux jours maximums, pour la dessiccation. Elles sont ensuite liées en bottes, soigneusement recouvertes par des nattes, pour être transportées vers l'aire d'égrenage. 8. Le ……… Les gerbes de riz sont ……… à pied, sur l'épaule ou à la palanche, ou dans la charrette (rotès). Le terme approprié qui désigne ce véhicule est " char ". C'est une voiture traditionnelle à deux roues, ici de type radial (à rayons), équipée comme les instruments de travaux du sol déjà décrits, d'un timon et d'un joug double de garrot. Elle est le plus souvent tirée par les bœufs (rotès kô). Le char est répandu dans l'aire culturelle indienne. La " version " cambodgienne (rotès), associée comme la faucille trakan à la civilisation khmère, est élégante. Son timon notamment, se redresse à l'avant en une courbe harmonieuse. La conception du mécanisme de cette charrette en fait un véhicule très pratique, léger, stable, de capacité toutefois limitée. 9. Le ……… Trois femmes procèdent, sur une aire de travail aménagée (lou lau), à un piétinement des gerbes, une opération fastidieuse appelée ………, destinée à séparer les panicules et les tiges. Les femmes s'agrippent à une barre en bois (ou en bambou), placée horizontalement, et piétinent les gerbes qui ont été disposées perpendiculairement les unes aux autres sur une natte. Le ……… humain (il peut être aussi effectué par les hommes) est l'indice que les riziculteurs sont pauvres et qu'ils économisent leur cheptel. Les gerbes peuvent être en effet piétinées par les bovins. Cette opération se déroule en fin de journée car la chaleur de l'après-midi rend les gerbes dures. Les tiges qui résultent du foulage donnent la paille qui contribue à l'alimentation des bovins. On observe à arrière de la scène de ………, l'aire de séchage des gerbes, délimitée par deux arbres, en haut, un palmier à sucre (Borassus flabellifer L.) et un autre grand arbre. Dans ou à proximité des rizières, il y a souvent un arbre sacré qui abrite les génies du sol. 10. Le ……… Cette opération, effectuée par deux hommes, consiste à frapper énergiquement une gerbe de riz sur une claie inclinée (bok), pour recueillir les grains. Une sorte de pince en bambou (trabiet), deux bâtons reliés par une corde qui enserrent la gerbe, maintient cette dernière. Les tiges de riz obtenues par ……… sont destinées à de nombreux usages de la vie quotidienne comme la sparterie. 11. Le ……… Les grains extraits par foulage et chaubage sont débarrassés de leurs impuretés (grains vides, brins de paille …) par un ………(roy). Ce dernier est assuré par un enfant et une femme. L'enfant secoue les grains contenus dans un panier et les envoie en l'air. L'estrade sur lequel il se trouve augmente la hauteur de chute. Pendant leur chute sur une natte disposée sur le sol, le vent chasse les impuretés qui s'envolent. La femme ……… contre le vent à l'aide d'un grand van circulaire. La partie de la récolte destinée à l'autoconsommation est stockée dans les grands paniers tressés.foulagechaubage 12. ……… La partie de la récolte non destinée à l'autoconsommation est livrée en vrac, peut-être à des commerçants. Le ……… est effectue dans une charrette à deux roues, tirée par deux bovins attelés à un joug double de garrot (rotès kô). Les clients attendent déjà. La prochaine étape sera le décorticage pour transformer le riz paddy en riz consommable.

Le labour Les travaux de préparation du sol commencent par le labour (date) dans un sol boueux. Le labour contribue à ameublir et à oxygéner la terre, à détruire les racines des mauvaises herbes (ce qui est un facteur positif pour la croissance du riz) et, dans la rizière, à fabriquer une semelle de fond susceptible de ralentir la percolation de l'eau. Le labour s'effectue tout d'abord dans la pépinière (thnal), champ de faible surface dans lequel les femmes sèment le riz très serré, un jour sans pluie. Un mois après les s les en pépinière, commence le labour de la rizière. La fonction de labour est synonyme pour les Cambodgiens de réveil de la rizière et de la terre. Selon la nature du sol, le cultivateur effectue un ou deux labours Lorsqu'il y a deux labours, le deuxième labour se fait presque en même temps que le repiquage. Le riziculteur dispose ici très probablement d'une charrue, de forme dite manche-sep (nongkeal). Le manche (yiem) est une simple pièce de bois épaisse et courbée qui permet de diriger l'instrument. Le timon (dông nongkeal) - il s'agit de la longue tige en bois qui décrit à l'avant une courbe gracieuse - est fixé au manche. Le timon supporte à son extrémité un joug double de garrot (nim) qui permet d'atteler les bœufs (kô). Ce sont très probablement des zébus (Bos indicus), espèce très répandue au Cambodge (le buffle n'est pas absent dans cette région mais cette dernière n'est pas son aire de prédilection). On peut observer qu'à l'une des deux extrémités de la barre du joug, une sorte de clou permet fixer les "sous-gorges" (khsè tam). Une corde en fibres végétales (elles sont fabriquées généralement à partir du palmier à sucre) permet d'attacher le joug au timon.

Le hersage Le hersage intervient après le labour. Il permet de diviser les mottes de terre sans les émietter, de briser et d'enfouir les tiges des plantes spontanées. Il assure enfin la planéité du sol labouré, condition pour que les plants de riz baignent dans une épaisseur d'eau uniforme. La herse cambodgienne (roneas), consiste en une simple planche, un râteau munie généralement d'une seule rangée de dents, tirée transversalement par deux zébus. Comme pour la charrue décrite ci-avant, le râteau est tiré par un timon long et courbé. La herse cambodgienne étant très légère, le cultivateur monte dessus pour l'alourdir et la rendre ainsi plus efficace.le labour

La capture de crabes Dans la rizière, il y a beaucoup d'ennemis des cultures, en particulier des animaux tels que les crabes de rizière (kdam srè) représentés ici, et les rats (kandor) qui sont un véritable fléau. La capture des crabes s'avère nécessaire pour éviter qu'ils taraudent les diguettes et qu'ils coupent les tiges des plants qui vont être repiqués. Le niveau de l'eau dans la rizière doit être diminué pour effectuer cette opération, ce qui semble le cas ici (voir scène suivante, l'irrigation). Les crabes de rizière peuvent avoir aussi un rôle alimentaire. La rizière qui est un véritable milieu de vie, abrite aussi d'autres espèces consommables comme les poissons, ressources complémentaires au riz. L'homme en position assise, est d'ailleurs en train de pêcher.l'irrigation

L’irrigation L’irrigation se réduit ici à des petits canaux ou diguettes qui assurent l'approvisionnement en eau ou, comme c'est le cas ici, à son évacuation. Deux femmes prélèvent de l'eau à l'aide d'une simple écope munie, de par et d'autres du bord supérieur, de deux cordelettes.

Le repiquage Le repiquage des plants de riz (stoung) s'effectue dans la rizière submergée, en principe très tôt le matin. C'est un travail minutieux qui est assuré par les femmes. Le personnage situé tout à fait à gauche transporte, à l'aide d'un portage en balance, des bottes de plants (de la grosseur du poing) à repiquer qui proviennent de la pépinière où le riz a été préalablement semé (un ou deux mois avant, selon les variétés). Les femmes repiquent les pieds dans l'eau, à reculons, le dos courbé, (traditionnellement, avant de repiquer, elles prient les génies de leur épargner les crampes). Une main sert au portage du bottillon, l'autre, en particulier le pouce, sert au repiquage. Ce dernier consiste à enfouir les tiges dans la terre molle et à les butter fortement pour qu'elles tiennent droit. Les plants sont disposés en lignes droites, en rangs espacés pour qu'ils puissent bien croître.

La récolte du riz La récolte du riz s'effectue dans une rizière asséchée qui est devenue un champ de couleur jaune dorée. Les panicules sont chargées de grains. Comme le repiquage, cette opération qui requiert beaucoup de main-d'œuvre est " réservée " aux femmes. Nous sommes à la fin de la saison humide (novembre ou décembre) mais la saison est encore fraîche, ce qui rend le travail plus supportable. La coupe s'effectue avec une faucille dont la lame est semi-circulaire et dentée. Ce type de faucille (kandieu trakat), en usage dans la Plaine des Lacs, est dédié traditionnellement à la culture du riz flottant dont les tiges sont raides. Vendue par les commerçants chinois,cette faucille s'est répandue le long des axes routiers et dans la Plaine des Quatre bras où elle a supplanté la faucille khmère (kandieu trakan), particulièrement élégante en forme de serpent, munie d'un bras (ou d'une " aile ").la faucille khmère

Le gerbage Les tiges, une fois récoltées, sont mises en javelle. Cela signifie qu'elles elles sont mises au sol, en petit tas, pendant deux jours maximums, pour la dessiccation. Elles sont ensuite liées en bottes, soigneusement recouvertes par des nattes, pour être transportées vers l'aire d'égrenage.

Le transport Les gerbes de riz sont transportées à pied, sur l'épaule ou à la palanche, ou dans la charrette (rotès). Le terme approprié qui désigne ce véhicule est " char ". C'est une voiture traditionnelle à deux roues, ici de type radial (à rayons), équipée comme les instruments de travaux du sol déjà décrits, d'un timon et d'un joug double de garrot. Elle est le plus souvent tirée par les bœufs (rotès kô). Le char est répandu dans l'aire culturelle indienne. La " version " cambodgienne (rotès), associée comme la faucille trakan à la civilisation khmère, est élégante. Son timon notamment, se redresse à l'avant en une courbe harmonieuse. La conception du mécanisme de cette charrette en fait un véhicule très pratique, léger, stable, de capacité toutefois limitée.

Le foulage Trois femmes procèdent, sur une aire de travail aménagée (lou lau), à un piétinement des gerbes, une opération fastidieuse appelée foulage, destinée à séparer les panicules et les tiges. Les femmes s'agrippent à une barre en bois (ou en bambou), placée horizontalement, et piétinent les gerbes qui ont été disposées perpendiculairement les unes aux autres sur une natte. Le foulage humain (il peut être aussi effectué par les hommes) est l'indice que les riziculteurs sont pauvres et qu'ils économisent leur cheptel. Les gerbes peuvent être en effet piétinées par les bovins. Cette opération se déroule en fin de journée car la chaleur de l'après-midi rend les gerbes dures. Les tiges qui résultent du foulage donnent la paille qui contribue à l'alimentation des bovins. On observe à arrière de la scène de foulage, l'aire de séchage des gerbes, délimitée par deux arbres, en haut, un palmier à sucre (Borassus flabellifer L.) et un autre grand arbre. Dans ou à proximité des rizières, il y a souvent un arbre sacré qui abrite les génies du sol.

Le chaubage Cette opération, effectuée par deux hommes, consiste à frapper énergiquement une gerbe de riz sur une claie inclinée (bok), pour recueillir les grains. Une sorte de pince en bambou (trabiet), deux bâtons reliés par une corde qui enserrent la gerbe, maintient cette dernière. Les tiges de riz obtenues par chaubage sont destinées à de nombreux usages de la vie quotidienne comme la sparterie.

Le vannage foulage foulageLes grains extraits par foulage et chaubage sont débarrassés de leurs impuretés (grains vides, brins de paille …) par un vannage (roy). Ce dernier est assuré par un enfant et une femme. L'enfant secoue les grains contenus dans un panier et les envoie en l'air. L'estrade sur lequel il se trouve augmente la hauteur de chute. Pendant leur chute sur une natte disposée sur le sol, le vent chasse les impuretés qui s'envolent. La femme vanne contre le vent à l'aide d'un grand van circulaire. La partie de la récolte destinée à l'autoconsommation est stockée dans les grands paniers tressés.foulage

Le chargement et le transport La partie de la récolte non destinée à l'autoconsommation est livrée en vrac, peut-être à des commerçants. Le chargement est effectue dans une charrette à deux roues, tirée par deux bovins attelés à un joug double de garrot (rotès kô). Les clients attendent déjà. La prochaine étape sera le décorticage pour transformer le riz paddy en riz consommable.

Calendrier des étapes du riz

Climat de la région

Mode d’emploi du calendrier Etape 4 Etape 1 Etape 5Etape 6 Etape 3Etape 2 Calendrier Saison sèche/humide

Solution du calendrier du riz JFMAMJJASOND LabourageRepiquageDésherbageRécolte Labourage RepiquageDésherbage Récolte Rizières au repos

Sélection des photos / coupe

Coupe du territoire

Solution de la coupe du territoire