Markus Egetmeyer Les couleurs de la Grèce ou pourquoi grec et latin nE S’écrivent pas de la même façon Sorbonne, Inter-Âges La mise à l'écrit des langues indo-européennes : autour des moments historiques clés 1 —
Hittites et Égyptiens : sphère d’influence et rencontre (bataille de Qadesh)
Ougarit : compétition entre tradition mésopotamienne et égyptienne
La fin d’Ougarit : victoire du système égyptien
Milet/Milawanda : Louvites, Minoens, Mycéniens ; Carie et Ionie orientale
Athènes : réforme d’Euclide en 403/2 av. J.-C.
Île d’Eubée : Ionie occidentale
Pithécusses : colonie eubéenne en Grande Grèce
Vieil attique ≠ attique classique : Inscriptiones Graecae : Euclidis anno anteriores/posteriores
La lettre clé : /h/ > Ø = psilose en ionien oriental ψιλός /psilós/ e bref : e long ouvert (ancien) : e long fermé (récent) : = fausse diphtongue « être » avec fausse diphtongue ≠ « aller » avec vraie diphtongue système vocalique de l’attique compliqué ! en route vers le iotacisme de la koinè (et du grec moderne)
La carte d’Adolf Kirchhoff (1867) : Studien zur Geschichte des griechischen Alphabets
Date vert : Crète, Mélos, Théra archaïque : sans les lettres additionnelles φ χ ξ ψ ω bleu clair : vieil-attique η /h/ — χ /k h / bleu foncé : attique classique (< Milet) η /e:/ — ξ /ks/ — χ /k h / rouge : latin classique (< Eubée) et ‘nous’ η /h/ — χ /ks/
Pithécusses : coupe de Nestor (VIII e s. av. J.-C.), sinistroverse
Νέστορος ε[...] ε ὔ ποτ[ον] ποτήριον· Eta = /h-/ ! ὃ ς δ’ ἂ ν το ῦ δε π[ίη]σι ποτηρί[ου] α ὐ τίκα κ ῆ νον Eta = /h-/ ! ἵ μερος α ἱ ρήσει καλλιστ[εφάν]ου Ἀ φροδίτης.
Théocrite, Les Syracusiennes (Idylle 15) Un autre visiteur - Arrêtez un peu, malheureuses, de roucouler sans relâche, tourterelles ! Elles finiront par nous écorcher les oreilles, à ouvrir large le bec à chaque mot … Praxinoa - Mais d'où sort-il, ce type-là ? Qu'est-ce que ça peut te faire, si nous jacassons ? (90) Pour donner des ordres, aie des gens à toi ! C'est à des Syracusaines que tu veux en donner ?! Encore un mot, pour t'instruire : nous sommes Corinthiennes d'ascendance, tout comme Bellérophon ! C'est le péloponnésien que nous parlons ; les Doriens ont bien le droit, je pense, de ‘doriser’ ? Ionie > guerre du Peloponnèse (à sa fin réforme d’Euclide !) > Athènes > Alexandrie et Grande Grèce (dorienne : Sicile !)