ALEXIA GORECKI JEUDI 6 MAI 2010 LPSC SÉMINAIRE DES DOCTORANTS LSST, de l’instrument aux oscillations acoustiques de baryons.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Sur la détection des champs magnétique stellaires Julio Ramirez Vélez Meir Semel LESIA, Observatoire Paris Meudon Atelier à Nice France, Mai 2005.
Advertisements

(Institut d’Astrophysique de Paris)
Faculté des arts et des sciences Département de physique Astronomie Extragalactique Cours 11 : Simulations et observations Structure à grande échelle Paramètres.
La cosmologie moderne: Le Big Bang
Journée des thèses 2007 Luis FERRAMACHO 2 ème année de thèse Encadrant: Alain BLANCHARD Introduction LUnivers actuel et.
Astrophysique et astrochimie

UNIVERS EXTREME. GRBs CMB IR Radio   -ray x-ray GWs ??
PHYSIQUE DES GALAXIES COURS 3 Florence DURRET
Distances, volumes et âges en cosmologie
Supernovae à grand z Étude des erreurs et des biais dans SNLS
Séminaire de 3ème année Diane Talon-Esmieu
Laboratoire de Physique Nucléaire et des Hautes Energies, Paris
Mesure des distances 2 : Astronomie Extragalactique
FORUM REGIONAL DE NORMALISATION DE L'UIT POUR L'AFRIQUE (Dakar, Sénégal, mars 2015) Outils et méthodes pour tester la qualité de services (QoS) de.
Neutrinos et Perturbations Cosmologiques
Extraction des paramètres cosmologiques par une approche multisonde
Observation au Pic du Midi 8-12 Juillet 2003 Thierry Corbard, OCA Jean Arnaud, OMP Richard Muller, OMP.
Cédric CERNA, Eric PRIETO
SuperNova Acceleration Probe Reynald Pain Reynald Pain Paris, le 12 Juin 2002 Appel à idées CNES 2002 : II - Réponses au groupe ad-hoc.
Pour une contribution française à SNAP Reynald Pain Reynald Pain Paris le 21 Mai 2001.
1 La mesure de l’énergie noire par les supernovae groupe RENOIR.
Distances La plus part des caractéristiques des objets célestes passe par la connaissance des leur distance. La mesure de la distance est FONDAMENTALE.
Formation d’étoiles: temps caractéristiques et autorégulation
 z=0.1. Qui? Alexandra Abate Réza Ansari Aurelien Barrau Jean-Eric.
1 Comment préparer un plan Document No. 2.1 Gestion des activités conjointes de lutte contre la tuberculose et le VIH: cours de formation pour responsables.
TP2: Statistique & Probabilité Intervalle de confiance et test d’hypothèses.
Détection des métaux lourds par ICP-MS Par Danielle Dennewald et Anne-Laure Dessimoz.
Préparation des journées de prospectives CPPM GT Univers et Rayons Cosmiques 19 mars 2014 S. Escoffier.
Stage ingénieur de deuxième année - LPNHE 1 Tuteur de stage : Tristan BEAUTuteur école : Marino MARSIAnnée Geoffrey CHARPENTIER.
MODÉLISATION 3D AU SERVICE DE L’INSPECTION DES OUVRAGES ir S. Flawinne.
Paramétrisation adaptative pour l’estimation des paramètres hydrodynamiques dans un milieu poreux non saturé MOMAS-Thème E: Problèmes inverses et analyse.
Génie Electrique 3 ème année 2007/ Soutenance de projet Convoi de robots mobiles par vision, localisation de robots mobiles Clients :M Lounis ADOUANE.
Par Mokrane Hadj-Bachir Sous la direction de M. J.J. Santos Mardi 05 juin 2012.
Guillaume Michel Raphaël Pelletier Xavier Ortega Vendredi 6 novembre Pic du Midi de Bigorre.
SBU DISTRIBUTION DE L’ENERGIE Titre de la présentation en Arial, 45 Panorama des nouveaux produits et des nouvelles fonctionnalités intégrées au logiciel.
Résultats des tests sur les PMTs de HESS-II M. S. AHROUAZ LPNHE.
Supernova Une supernova est l'ensemble des phénomènes conséquents à l'explosion d'une étoile, qui s'accompagne d'une augmentation brève mais fantastiquement.
A. Gonnin (LAL)Kick Off Meeting (LAL, 28-29/03/2012) 1 IN2P3 Les deux infinis IN2P3 Les deux infinis A. Gonnin Kick Off THOMX (Laboratoire de l’Accélérateur.
Aurélien Besnard.  Des fréquences (points-contacts) évaluées sur…  …des transects choisis dans…  …des Aires de Présence (de surfaces évaluées) dans…
1 Journées Scientifiques novembre 2003 MoMaS EDF Electricité de France Multi Domaines Simulation Multi Domaines Laurent Loth - Andra.
Présentation des résultats du stage de DEUG 1 Analyse des données électrons/pions du test en faisceau combiné 2004 de l'expérience Atlas Eva Dahan Stage.
Chapitre 6 Les tests d ’ hypoth è se 2 – Les tests du  2 (chi 2)
B/ Études de processus 1. Émission : Validation de la granulométrie du DPM Paramétrisation des émissions D>20µm Étude du fractionnement minéralogique sol/aérosol.
CASSINI-HUYGENS Cassini Huygens.
LCG-France Edith Knoops CPPM. Le LHC LEP LHC > 95% UNKNOWN STUFF OUT THERE > 95% UNKNOWN STUFF OUT THERE Black hole 3.
CEA Dapnia Saclay 24 Janvier Hervé COPPIER ESIEE-Amiens De L’Identification et de la Modélisation au Contrôle : le Multicontrôleur,
Caractérisation dimensionnelle de défauts par thermographie infrarouge stimulée. Contrôles et Mesures Optiques pour l’Industrie novembre
La mission franco-chinoise SVOM pour l’étude des sursauts gamma LATTToulouse 24 septembre 2010 Bertrand Cordier IRFU-SAp, CEA-Saclay Atelier sur les sursauts.
Présenté par  Samira BELHORMA  Imane ZEHHAF. Introduction I. Définitions II. Quand et comment évaluer une compétence? III. Le contexte d’évaluation.
Double nature de la lumière
Les moyens d’exploration au cœur de la matière…  Qu’étudie t-on au LAPP? □ atomes □ noyaux □ quarks et leptons □ interactions fondamentales  Avec quels.
Étude des émissions diffuses avec l’expérience H.E.S.S. Tania Garrigoux.
Caractérisation mécanique multi-échelle des produits de corrosion d’acier doux [ 29 èmes Rencontres de l’AUGC, Tlemcen, Algérie.] A. Dehoux, Y. Berthaud,
Particules et Interactions Nikola Makovec Nicolas Arnaud LAL/IN2P3/CNRS Université Paris-Sud.
Particules et Interactions Nikola Makovec Nicolas Arnaud LAL/IN2P3/CNRS Université Paris-Sud.
Lumières colorées. I- Lumières colorées 1- Dispersion de la lumière : Utilisation d ’un prisme ou d’un réseau.
Traitement Numérique du Signal : présentation de l’UE Module EPL9AA02 Philippe RAVIER.
Régression linéaire (STT-2400) Section 3 Préliminaires, Partie II, La loi multinormale Version: 8 février 2007.
Le modèle « standard » des sursauts gamma Contraintes de base : ● variabilité temporelle → objets compacts impliqués ● sursauts à z connu → (supernova.
1 Sébastien BIRBANDT – Joël AUGUSTIN Séminaires Technologie en collège 2008 / e - DAAF 4 e - Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée (DAAF) Approche.
Qu’est ce qu’on fait au CERN? Qu’est ce que vous allez faire ce soir? Alex Zabi & Stephanie Beauceron, CMS.
FROMHOLTZ RaphaëlFOUCHEZ Dominique 1. Plan Quelques mots sur les SN Etude preliminaire sur D1 2 Modèle Cosmologique Extrapolation pour JDEM.
La propagation de la lumière
ORACLE, WP3 meeting1 Quels outils pour évaluer risques & opportunités? Quels nouveaux développements de méthodologies? Pascal Yiou LSCE.
Evolutions des variables climatiques Evolutions de variables agronomiques -Plante -phénologie, -faisabilité, -risques, -rendements -Systèmes -Irrigation.
F. Wicek 1 Présentation Calva Cavité pour l’Acquisition du Lock de Virgo Avancé tester un nouveau schéma d’acquisition du contrôle en utilisant des lasers.
Modélisation des amas de galaxies Optique/IR en relation X/SZ Sébastien Fromenteau APC - Université Paris Diderot Journées Jeunes Chercheurs 2008 Saint-Flour.
LPNHE / IN2P3 / CNRS , Universités Paris 6&7.
Introduction à la vision par ordinateur
Transcription de la présentation:

ALEXIA GORECKI JEUDI 6 MAI 2010 LPSC SÉMINAIRE DES DOCTORANTS LSST, de l’instrument aux oscillations acoustiques de baryons

Plan L’ accélération de l’expansion de l’Univers Le télescope LSST  Présentation  Objectifs  Etalonnage de sa caméra Les oscillations acoustiques de baryons  Qu’est ce que c’est?  La simulation  Les redshifts photométriques Perspectives

Accélération de l’expansion de l’Univers SN Ia ne suivent pas la loi de Hubble, Riess 1999 Saul Perlmutter, Physics Today 2003

Accélération de l’expansion de l’Univers: Les divers scenarios

Abandon de la relativité générale

Accélération de l’expansion de l’Univers: Les divers scenarios Abandon de la relativité générale Modification de la relativité générale

Accélération de l’expansion de l’Univers: Les divers scenarios Abandon de la relativité générale Modification de la relativité générale Nouvelle forme de matière

Accélération de l’expansion de l’Univers: Les divers scenarios Abandon de la relativité générale Modification de la relativité générale Nouvelle forme de matière Constante cosmologique Besoin de l’observation

Présentation du télescope LSST: Large Synoptic Survey Telescope 8.4m de diamètre au Chili

Présentation du télescope LSST 3.5 degrés carrés de champ de vue (15 fois la Lune). Couvre degrés carrés, ~1 000 fois en 10 ans

Présentation du télescope LSST ~ 3 tonnes au centre du télescope 1.6 metres de diamètre, 3 mètres de long Correcteur de champs  3 lentilles Carrousel de filtres Plan focal:  189 CCD de science (réparties en 21 rafts) soit 3.2 Gpx de 10µm.  Refroidit à -100°C par un cryostat.

Présentation du télescope LSST Photométrie dans 6 bandes entre 300 et 1100 nm

Objectifs de LSST Etude du système solaire. Astrophysique des objets variables. Structure de la Voie Lactée. Matière noire. Energie noire:  Supernovae ( Type Ia/an)  Cisaillement gravitationnel  Amas de galaxies.  BAO (baryonic acoustic oscillations)

Etalonnage de la caméra Camera Calibration Optical Bench (CCOB) Banc d’étalonnage pour:  Première lumière de la caméra.  Validation du design de la caméra.  Mesurer la réponse relative du plan focal. Deux modes opératoires principaux:  Faisceau large  Faisceau fin

Design du CCOB

Mode faisceau large BUT: Mesure de la réponse relative du plan focal à 0.25% sur 1° (9 CCD) et 0.5% sur tout le plan focal NECESSITE: Connaître le profil du faisceau à 0.1%. Maintenir la température à 0.1°C. PROTOCOLE: Balayage de la caméra par un faisceau de 1cm de diamètre. Chaque pixel voit un échantillon différent du profile du faisceau

Mode faisceau large Première mesure de la stabilité de la lampe Pour différentes intensités, sur 2min: 0.02% Stabilité journalière: 0.2%

Mode faisceau large: Effets à considérer Altération du faisceau par : Correcteur de champ (lentilles) Comment: Images fantômes (reflets) dépendent de la position du faisceau par rapport au centre de la caméra. Réflexion

Mode faisceau fin BUT: Evaluer les défauts d’alignement des lentilles et du filtres par rapport au plan focal avec une précision de 20µm et 10µrad. Mesurer les coefficients de transmission des lentilles à 1% près. PROTOCOLE: Échantillonnage de la caméra avec un faisceau de 1mm de diamètre. Différents angles, différentes positions et différentes longueurs d’ondes (Δλ~1nm). Comparaison des images fantômes avec un modèle.

Mode faisceau fin Images fantômes Zoom sur l’image principal Plan focal Simulation réalisé par Sylvain Baumont Avec ZEMAX

CCOB: Perspectives Des mesures de stabilité du faisceau lumineux ont commencé et devraient confirmer notre design préliminaire. Intégration dans le Camera Control System (logiciel gérant la caméra) pour que le CCOB fasse partie intégrante de la caméra.

Oscillations Acoustiques de Baryons. Empreinte laissé par les ondes acoustiques du plasma primordial dans la distribution spatiale des galaxies. Mises en évidence en 2005 par Eisenstein avec le SDSS en étudiant les galaxies rouges lumineuses. Constitue une ‘règle standard’ de 150 Mpc (1 degrée dans le CMB) aujourd’hui. Sonde l’évolution cosmologique

BAO: un aperçu Animation réalisé par Eisenstein, prise sur:

BAO: un aperçu Animation réalisé par Eisenstein, prise sur:

BAO: Le spectre de puissance de la matière Fonction de corrélation: probabilité de trouver une galaxie voisine à une certaine distance. Eisenstein et al, 2005Blake and Glazebrook, 2003 Echelle des BAO Δχ = 150 Mpc ~ k = 1/(150 Mpc) (h ≈ 0.7)

BAO: les observables On mesure Δθ(z): Distance de diamètre angulaire: H dépend du contenu énergétique de l’Univers et donc de l’équation d’état de l’énergie noire P/ρ = w_Λ Echelle des BAO Δχ: distance comobile

BAO: Simulation Déterminer la précision avec laquelle l’échelle des BAO, et les paramètres d’énergie noire seront mesurés avec LSST Principe:  Spectre de la matière à différents redshifts.  Génération de surdensités dans un cube convertit en nombre de galaxies.  Assigne des propriétés aux galaxies: Spectre, Magnitude absolue.  Catalogue de galaxies observés par LSST pour 100 visites: u g r i z y + σ u σ g σ r σ i σ z σ y.  Redshift photométrique.  Reconstruction du spectre de la matière pour chaque redshift.  Extraction de l’échelle de BAO en fonction du redshift et l’incertitude associée, et enfin w et Δw.

BAO: Catalogue simulé de galaxies observées. Type de spectre (parmi 60).

BAO: Catalogue simulé de galaxies observées. Type de spectre (parmi 60). Extinction par la poussière E(B-V): excès de couleur

BAO: Catalogue simulé de galaxies observées. Type de spectre (parmi 60). Extinction par la poussière E(B-V): excès de couleur Calcul de flux à travers les filtres en fonction du redshift. Incertitudes de mesures. Seuils de détection.

BAO: Redshifts photométriques A quelle spectre, redshift, excès de couleur, et magnitude absolue, les flux dans les 6 bandes de LSST correspondent-ils?  Type: spectre parmi 6 représentatifs.  E(B-V): excés de couleur.  A: normalisation (luminosité intrinsèque de la galaxie ou magnitude absolue).  z_phot : redshift photométrique. Un a prioris peut être ajouté.

BAO: Redshifts photométriques 2 à 3 % de redshifts catastrophiques

BAO: Redshifts photométriques Les redshifts catastrophiques dégradent fortement l’estimation du signal BAO.  Inévitable car la reconstruction est intrinsèquement dégénérée. La sélection d’un échantillon de galaxies pourrait en supprimer une partie:  Les galaxies identifiées comme étant de type elliptiques présentent peu de redshifts catastrophiques.  Garder les galaxies les plus lumineuses. La méthode de reconstruction des redshifts est actuellement testée sur des données du CFHTLS combinés à des relevés spectroscopiques.

BAO: Implications sur la reconstruction du spectre de puissance Sur une petite simulation de 5Gpc 3 avec z entre 0.7 et 1.4, galaxies, pour 100 visites: 3% de précision sur l’échelle BAO 16% sur le paramètre w Devrait passer à 3% avec des simulations plus réalistes

Perspectives Simuler un catalogue représentatif des futures observations de LSST. Impacte de l’étalonnage photométrique de LSST. Impacte de la sélection d’un échantillon de galaxies. Faire une analyse combinée avec les données simulées de Planck et des supernovae:  Précision sur la reconstruction des paramètres cosmologiques.