QUAND LE CIEL ÉTAIT EN FEU…
BATAILLE D’ANGLETERRE BATAILLE DE FRANCE
Pierre CLOSTERMANN Marcel ALBERT Edmond Marin la MESLEE
« NORMANDIE – NIEMEN »
Le plus grand As du Commonwealth ; Il est abattu par deux ME 110 le 21 avril 41 alors qu’il exécute – malade, épuisé - sa 3 ème mission de la journée - aves les survivants ( une quinzaine de Hurricane ) des squadrons 33 et 80 (Baie d’Eleusis - Grèce).
Sir Douglas BADER, l’As, « cul de jatte » de la RAF 23 victoires
Anecdotes : Douglas BADER, né en 1910 est breveté pilote en 1930.Affecté au Squadron 23, alors qu’il exécute un tonneau lent, à basse altitude sur un Bristol Bulldog, son aile gauche touche le sol, le choc est effroyable, ses deux jambes sont écrasées la gauche sous son siège et le pied droit sous le palonnier. Immédiatement transporté à l’ hôpital, Bader est amputé de la jambe droite au-dessous du genou et 48 h plus tard la jambe gauche est gangrenée. Elle est amputée au-dessous du genou. Il est considéré come perdu. Bader survit grâce à sa résistance physique hors du commun. Il se reconstruit physiquement et mentalement. Il doit réapprendre à marcher avec ses jambes artificielles, c’est un véritable supplice. Après plusieurs mois, il parvient à marcher sans l’aide de béquilles ni de cannes. Il reconduit sa voiture modifiée, adaptée à ses prothèses. Il se met au golf. Il décide de piloter et obtient un vol sur Avro 504 d’entraînement. Son vol est un sans faute mais la RAF ne lui propose qu’un poste au sol. Il quitte la RAF avec une pension d’invalidité totale. Il rêve toujours de voler. Avec la guerre, il obtient de ses anciens patrons d’être testé en vol et obtient sa réintégration dans la RAF. Le 27 novembre 1939, huit ans après son accident, Bader pilote un bombardier de jour monomoteur. En février 40, il est affecté au 19 ème Squadron à Duxford, à 29 ans, il est le plus âgé des pilotes. Commandant de l’escadrille 222 sur Spitfire. ! En 40, il couvre la retraite de Dunkerque.( 1 ère victoire).Il est nommé commandant de la 242, unité canadienne démoralisée, décimée pendant la bataille de France. Les canadiens voient débarquer un commandant « Cul de jatte » ! Alors, Bader leur présente une démonstration de voltige de plus de 30’ ! 18 Hurricane sont réceptionnés. La bataille d’Angleterre est sur le point de commencer. Mars 41, il est nommé Wing commander de la base de Tangmere avec trois escadrilles de Spitfire et une de Beaufighter. Il fait preuve d’un esprit tactique hors du commun. Bader semble invincible quand le 9 aout 41, après avoir remporté deux nouvelles victoires, il percute un 3 ème Me 109, le manche à balai ne répond plus, un coup d’œil e derrière et …il est dans un demi Spitfire, et doit sauter en parachute. Il se crash sur une seule prothèse, se blesse sérieusement au cou, se fracture plusieurs cotes. Les soldats Allemands ont suivi sa chute, il est fait prisonnier, envoyé dans un hôpital proche de St Omer. Le médecin examine la jambe droite et se demande comment un unijambiste peut piloter un avion de chasse. Avec un regard incrédule, il découvre la prothèse encore attachée au moignon gauche ! Le médecin dépêche une équipe pour aller fouiller les débris du Spitfire afin de ramener la prothèse droite manquante. Récupérée, bien abîmée, les Allemands la répare du mieux qu’ils peuvent.
Pilotes allemands décontenancés devant une des prothèses de Bader. Adolf Galland a invité Bader à son QG. Bader soumet une requête à Galland – liens privilégiés entre chasseurs - : La Wehrmacht fait passer le message sur les canaux maritimes internationaux d’urgence, invitant l’Angleterre à trouver un arrangement pour que ces jambes artificielles lui soient parachuté sans risque. Les Anglais ne répondent pas. La RAF profitera d’une mission de bombardement sur la base ou il est détenu pour parachuter, au milieu des bombes, une caisse contenant les prothèses qui, un peu abîmées seront remises en état par les Allemands, furieux de ce bombardement qui détruit 11 Messerschmitt. Goering déclenche une colère folle et Galland se fait copieusement ‘engueuler’ pour avoir invité un adversaire sur sa base ! ( Et Galland avait invité Bader a prendre place dans le cockpit d’un BF 109 ) ! Conclusion : les Anglais ne sont pas des gentlemen. Bader n’est plus dans l’hôpital, BADER S’EST EVADE ! Lucile, infirmière Française, lui assure qu’une voiture sera devant l’hôpital tous les soirs de minuit à deux heures du matin. Il lui reste à faire une corde avec ses draps et ses couvertures pour descendre les 12 m qui sépare sa chambre du sol. Cette évasion risquée est réussie avec une facilité déconcertante. Il est hébergé par M et Mme Hiècque. Le Channel n’est qu’à 30 km ! Bader est repris après le bombardement. Il reconduit à l’hôpital ou l’accueil n’est plus du tout chaleureux. L est privé de ses vêtements et de… ses prothèse. Il passe en cour martiale à Bruxelles et invective le Président dès son arrivée. Il réalise que c’est le personnel de l’hôpital qui est accusé de graves négligences. Il explique au Président que personne ne pouvait imaginer qu’un prisonnier blessé et sans jambes puise s’évader par une fenêtre à plus de 12 m du sol. Bader va transité de camps de prisonniers en camps de prisonniers, toujours à la recherche d’une solution pour s’évader. Les allemands, exaspérés le transfèrent dans la forteresse médiévale de Choltitz. Les américains s’emparent de la forteresse à la mi-avril 45. De retour à Paris, Bader exige immédiatement UN SPITFIRE pour prendre sa part des derniers combats. IL écoute les supplications de sa femme, Thelma qu’il n’a pas revue depuis quatre ans. Londres, me voilà ! Le 15 septembre 45, il conduit le défilé aérien de la Victoire à la tête de 300 chasseurs de la RAF qui survolent Londres dans un vacarme de paix ! Bader quitte la RAF en Il s’investit dans des associations caritatives. La Reine Elizabeth Ii le fait ‘Chevalier’. Aout 1982, une première crise cardiaque et le 5 septembre, après un diner pour les 90 ans du marshal de l’air Sir Arthur ‘Bomber’ Harris, il meurt à 72 ans d’une nouvelle crise cardiaque.
Walter NOVOTNY Francis GABRESKI George BEURLING Imari JUUTILAINEN 258 victoires Allemand 28 victoires ( 6 Corée) Américain 31 victoires Canada 94 victoires Finlande Franco LUCCHINI Mato DUKOVAC Ivan Georges du Monceau Svein HEGLUD 26 victoires Italie 44 victoires Tchécoslovaquie 8 victoires Belge 16 victoires Norvège
Karel KUTTELWASCHER As Tchèque 20 victoires (RAF) Angleterre k
Erich HARTMANN Major Gerhard BARKHORN Major missions 352 victoires missions 301 victoires
Hans-Joachim MARSEILLE 150 victoires 1919 Berlin/ Egypte Hans-Joachim MARSEILLE, né le 3 décembre 1919 à Berlin et mort le 30 septembre 1942 en Egypte est un As surnommé ’Der Stern von Afrika = L’Etoile d’Afrique’. En 1938, Il s’engage dans la Luftwaffe ; ses talents de pilote sont évidents MAIS il a des problèmes avec la discipline, le respect dû aux supérieurs et la rigueur prussienne. Il ignore les minima d’altitude en vol. Un jour, il se pose sur une route pour satisfaire un besoin na- -turel. Durant la bataille d’Angleterre, lors de son premier combat, le 24 aout 40, il obtient sa première victoire. A son 2 ème combat, deuxième victoire, et il est décoré de la Croix de Fer 2 ème classe. Trois jours plus tard, cinquième victoire et Croix de Fer 1 ère classe. ( victoires obtenues contre des Spitfire). Pilote audacieux mais individualiste dans les combats il est abattu trois fois pendant la bataille d’Angleterre. Muté en mars 41 en Afrique dans le Jag 27 qui est rapidement engagé dans la région de Tobrouk., il obtient, à sa première mission sa première victoire africaine au-dessus de la Lybie en abattant un Hurricane. Il ajoute d’autres victoires à son palmarès. Mais il s’attire la réprobation de son Cdt d’escadrille car il la détestable habitude d’abandonner la formation pour foncer sur le premier avion ennemi qu’il aperçoit( contraire au règlement)………….. Juin 41, 13 ème victoire, il est promu Lt. Il a muri et il accepte les règlements de vol en formation. Le 24 septembre son unité ( 24 Me Bf 109) livre combat à une formation britannique ; sans pertes, les allemands abattent six avions DONT quatre à l’actif de Marseille. Il est nommé nommé Cdt d’escadrille.
En février 1942, Marseille obtient sa 50 ème victoire récompensé par la croix de chevalier. Dans les mois qui suivent il score deux à cinq victoires par COMBAT aérien. Marseille devient une célébrité en Allemagne et chez les britanniques, les pilotes reçoivent l’ordre de ne plus l’attaquer sauf ils sont en groupe. Marseille est pris en chasse par les meilleurs pilotes britanniques. En juin 42, Marseille abat six avions en seulement onze minutes ! Le 17 juin, Marseille est le premier pilote à atteindre 100 victoires ! Il se rend à Berlin pour recevoir la Croix de Fer avec glaives et feuilles de chêne.
Le maréchal Rommel félicite Marseille. La pyramide La 50 ème victoire ! De retour au sein son unité après avoir été fêté à Berlin, Marseille découvre une situation qui a basculé de l’offensive à la défensive. Les pilotes allemands font maintenant face à forces britanniques six fois supérieures en nombre ce qui augmente leurs pertes. A son retour, dès son premier jour il abat 10 avions ennemis et le 1 er septembre 42, il obtient 17 victoires confirmées au cours de TROIS missions ! 121 victoires ! Le lendemain, après avoir abattu 5 avions supplémentaires il reçoit la croix de fer, feuilles de chêne, glaives avec DIAMANTS. Marseille est alors le 4 ème militaire à obtenir cette décoration. Le 11 septembre, il abat son 144 è me avion ennemi. Quatre jours plus tard, après un rude combat, il détruit 7 avions de plus. Joachim Marseille est alors le 3 ème as des pilotes allemands et le seul sur le front de l’ouest à atteindre 150 victoires ! A 22 ans, le 16 septembre, il est nommé Hauptmann ( capitaine), le plus jeune capitaine de la Luftwaffe. La suprématie de l’ennemi, la fréquence des missions laissent des traces chez Marseille. Il est très fatigué et Rommel qui doit rejoindre Berlin pour assister à un grand discours d’Hitler lui propose de l’accompagner pour prendre un peu de repos. Marseille refuse. Le 30 septembre 1942, le jour même du discours du « Führer », son escadrille rentre d’une mission sans avoir rencontré d’ennemis lorsque le Me Bf 109 G-2 de Marseille est victime d’une fuite d’huile, le moteur prend feu, Marseille doit s’éjecter et quand il saute, sa tête heurte l’empennage, le tuant sur le coup ! Il est enterré avec les honneurs militaires à Derna. Sur la plaque qui orne la pyramide qui domine sa tombe est inscrit : Après la guerre, sa dépouille est transférée dans le mémorial de l’ Afrikakorps à Tobrouk. 150 victoires à 22 ans !
Ivan Nikitovitch KOJIEDOUB Alexandre POKRYCHKINE 62 victoires ( a/c mars 1943) victoires 1913 – 1985 a commandé le groupe aérien URSS en Corée ( interdit de vol. ) Alexandre
Richard BONG 40 victoires sur P 38 (Pacifique) As des AS Américains. 1920/1945 Richard BONG est né en 1920 dans le Wisconsin, fils de fermier passionné par l’aviation. En 1942, il est qualifié comme pilote de chasse et suit un stage de de formation au combat sur P 38. Il adopte ce bimoteur sur lequel il obtiendra toutes ses victoires. En juillet 42, il plonge sous le fameux GOLDEN GATE de San Francisco et termine la figure par un looping passant sous l’arche centrale ! Bong rejoint la Nouvelle – Guinée en novembre 42 et obtient sa première victoire une semaine après son arrivée. Le 27 décembre il vient en aide à l’un de ses camarades dont le P 38 a un moteur HS et qui est attaqué par quatre Zéro. Bong disperse les japonais et abat deux d’entre eux. Souvent ses camarades le voit se lancer dans d’invraisemblables évolutions pour un bimoteur et qui finissent par ne laisser aucune chance à l’adversaire. Résumé pour quelques victoires : 7/01/43 : 2 – 1 le le 3 mars – 2 le le 29 – 26 avril octobre 2…Bong boucle sa première année de combat avec 21 victoires homologuées. Le 12 avril 43,il devient l’égal de Rickenbaker - as américain de 14/18 – en abattant 2 avions japonais. Le commandement voudrait le retirer des opérations afin de garder en vie un pilote aussi exceptionnel..Non ! Le duel fraternel qui oppose Bong et McGuire passionne tous les pilotes de chasse. Le 7 décembre il obtient sa 40 ème victoire. Il a bouclé son 2 ème tour d’opération, MacArhur lui remet la Médal of Honor. De retour aux US, qualifié pilote d’essai, il se tue le 6 aout 1945 sur l’un des premiers P 80 Shooting Star !
Thomas Mc GUIRE 38 victoires ( P 38 – Pacifique) 2 ème as américain Thomas MCGUIRE est né en 1920 dans le New-Jersey. Qualifié pilote en 1942, il rejoint le 9 ème Fighter Squadron dans le Pacifique en mars 43. Le 17 octobre lors d’un combat contre des Zéros, il se porte au secours d’un P38 poursuivi par 7 chasseurs japonais. Il abat rapidement trois Zéros, mais il est touché par quatre autres Zéros. Il saute avec difficulté ( harnais bloqué), une vedette rapide Navy vient le récupérer. Six Semaines d’hospitalisation pour soigner ses multiples fractures. Il reçoit : la Silver Star et la Purple Heart. Capitaine en décembre 43, Major en mai 44 il obtient 38 victoires confirmées et devient le 2 ème As américain derrière son ami Bong. Le 7 janvier 1945, il est tué en combat aérien dans le secteur des iles Negros – Philippines-, il conduisait une patrouille de 4 P 38 en chasse libre. L’objectif ? Abattre des avions japonais et …devenir le N° I ! Le combat est engagé par un très expérimenté pilote japonais, Sugimoto. La patrouille des P 38 éclate, le combat se poursuit au ras du sol et l’avion de McGuire décroche lors d’un virage brutal et percute le sol. Provoquant la mort instantanée du pilote. (au début du combat, Mc Guire avait donné l’ordre de ne pas larguer les réservoirs extérieurs dans lesquels il restait du carburant pour ne pas arrêter trop tôt la mission. C’est sans doute cette décision, contraire au règlement qui sera à l‘origine de la mort de McGuire ; la présence des réservoirs réduisant la manœuvrabilité du P 38 !) Sugimoto est abattu juste après le crash. Survient un autre japonais qui abat un P38 dans une passe frontale. Les Philippins cache, puis inhume le corps de Mc Guire, sa dépouille sera exhumée en 47 et rapatriée dans le cimetière d’Arlington.
Grégory « PAPY » BOYINGTON - US Marines - 28 victoires Papy Boyington d’origine Sioux est né le 4 décembre 1912, il prend son baptême de l’air à 8 ans. Il est diplômé ingénieur en aéronautique en Engagé dans les marines, il reçoit ses ailes le 11 mars Affecté à Pensacola comme instructeur, sa vie,( alcool, femmes, jeux, bagarres…) devient incompatible avec l’armée. Juste avant de se faire expulser de l’armée, il croise le général Claire Chennault(conseiller des Chinois) qui cherche des volontaires pour une « compagnie » qu’il monte en Asie pour défendre la Chine de l’invasion japonaise. Il démissionne le 26 aout 41 et rejoint les « Tigres volants » de Chennault. Les pilotes arrivent à Rangoon par paquebot. Ils font des ravages dans les bars de nuit de Batavia et Singapour. Sur Curtiss P 40, il abat cinq avions japonais le 29 janvier En avril 42, après des frictions avec Chennault, il retourne aux Etats-Unis : pas d’affectation, pas de solde…il entretient et gare des voitures. Lassé d’attendre une affectation, il contacte directement le haut commandement des Marines, reçoit son affectation et son étoile de commandant. Les pilotes réintégrés mais anciens « Tigres Volants » doivent être écartés des postes à responsabilité ? Boyington explose et avec son franc- parler, tous les officiers de l’Etat- Major en prennent pour leur grade. Il est nommé commandant de l’escadrille 124 sur Corsair ! Commence alors l’histoire des « brebis galeuses » basée à Vella Lavella( îles Salomon). Boyington, remarquable pilote, fort de son expérience en Chine apporte de nouvelles tactiques de combat et fait de son escadrille la plus célèbre des unités dans le Pacifique. Il est abattu par des zéros, il attend la fin du combat pour gonfler son dinghy. Recueilli par un sous-marin japonais, il est interné pendant 18 mois sans que les japonais dévoile sa capture. Le Major Boyington est porté disparu et on lui décerne la Médal of Honor à titre posthume. Le camp est libéré le 28 aout 45. Papy est mis à la retraite avec le grade de colonel. Papy sera conseiller technique dans la série des « Têtes brulées » adaptée de ses mémoires « Baa Baa Black Sheep ». Il meurt d’un cancer en Californie ( janvier 1998) Il sera enterré dans le cimetière des héros, Arlington.
Héros national Cimetière d’Arlington Le Président des Etats-Unis, Harry TRUMAN décore Grégory Papy Boyington de la plus haute distinction américaine : la MEDAL OF HONOR.
Hiroyoshi NISIZAWA 1920 – victoires Le « Diable de Rabaul » Mitsubishi Zéro L’USS St Lo explose après l’attaque kamikaze Hiroyoshi NISSIZAWA né le 27 janvier 1920 était surnommé le « Diable de Rabaul » et considéré comme le plus grand As japonais de la seconde guerre mondiale. Il s’engage dans l’aéronavale et obtient ses ailes en mars Première victoire le 3 février 1942 sur un Catalina. En Papouasie- Nouvelle-Guinée il vole avec un As : Saburo Sakai ( 64 victoires) qui écrit : « Jamais je n’ai vu un homme faire avec un avion de chasse ce que Nisizawa pouvait faire avec un Zéro. Ses acrobaties aériennes étaient à la fois à couper le souffle, brillantes, totalement imprévisibles, impossibles et intenses à vivre.> Un P 39 Airacobra le 11 avril et 6 nouvelles victoires en 72 h – du 1 er au 3 mai-.Il devient membre du célèbre. Aout 42, la bataille de Guadalcanal met aux prises pour la première fois les F4FWildcat pilotés par des chasseurs aguerris aux Zéro. Elle coûte cher au corps de chasse nippon. Abattus : Sasai ( 27 victoires) Ota ( 34 victoires) Novembre le corps de chasse est rappelé au Japon pour remplacer les pertes ( 10 pilotes survivants), Nisizawa est crédité de 40 à 54 victoires selon les sources. Il est conservé comme instructeur. Février 44, nommé adjudant, il est transféré à Luçon. Le 25 octobre il dirige la patrouille de Zéro ( 4) qui protège la première attaque kamikaze sur la Task Force « Taffy 3 » qui couvre le débarquement durant la bataille de Leyte. L’attaque est un succès. Quatre pilotes frappent leurs cibles. C’est lors de cette mission que Nisizawa remporte ses 86 et 87 ème victoires sur des Hellcat. Il se porte volontaire pour la mission kamikaze du lendemain, refus ! Son avion est confié à un jeune pilote qui percute le PA Suwanee en explosant contre un appareil qui apponte. Le Pa en feu ne coule pas (plus de deux cents victimes ). 26 octobre 1944, son avion détruit, Nisizawa embarque dans un avion de transport pour aller chercher des Zéro. Deux Hellcat abattent l’avion. L’adjudant Nisizawa, meilleur as japonais est tué à l’âge de 24 ans sans avoir pu combattre. Crédité de 104 victoires.