irfa.ca Langue de travail dans les institutions publiques au Québec Patrick Sabourin, président 2012 – 03 – 15
irfa.ca La vitalité du français: un défi québécois +Français vs. anglais +Faible fécondité +Forte immigration ‒ Immigration principalement non francophone // 2
irfa.ca Montréal vs. Ottawa Langue maternelle Langue de travail
irfa.ca Langue de travail : pourquoi l’anglais? +La mondialisation? +L’immigration? +Les institutions? ‒ Institutions privées (entreprises, ONG) ‒ Institutions publiques (éducation,santé, fonction publique) // 4
irfa.ca La mondialisation est-elle la principale responsable de la forte présence de l’anglais dans les milieux de travail?
irfa.ca Institutions publiques +Santé ‒ Hôpitaux, CLSC, CHSLD, cliniques, etc. +Éducation ‒ Primaires, secondaires, cégeps et universités +Fonction publique ‒ Municipal, provincial, fédéral // 6
irfa.ca Un secteur économique important // 7
irfa.ca Exemple: le système d’éducation
irfa.ca Structure du système d’éducation québécois
irfa.ca Structure du système d’éducation québécois
irfa.ca Structure du système d’éducation québécois
irfa.ca Dawson John Abbott Vanier Champlain Structure du système d’éducation québécois
irfa.ca Source: MELS, OQLF Structure du système d’éducation québécois McGill Concordia Bishop
irfa.ca Méthodologie +Données du recensement de Question sur la langue de travail: «Quelle langue utilisez-vous le plus souvent au travail?» +Secteurs d’emploi: santé, éducation, administration publique.
irfa.ca Proportionnellement plus d’emplois publics en anglais que d’anglophones emplois 6,2 milliards de $ / année Excédent de emplois 2,2 milliards de $ / année Plus de emplois
irfa.ca Comparaison Québec - Canada // 16
irfa.ca Dans le secteur de la santé…
irfa.ca Le français sous-financé au Canada anglais emplois en deçà de ce qui serait justifié par le poids démographique des francophones hors Québec. +Ces emplois représentent 270 millions de dollars en revenus pour les travailleurs.
irfa.ca Au Québec, les gouvernements pourraient contribuer à l’anglicisation des francophones et des allophones
irfa.ca Une approche conservatrice +Les données présentées ici sont basées uniquement sur la langue parlée le plus souvent au travail. +Le phénomène paraîtrait grandement amplifié si on incluait les emplois où l’anglais est utilisé régulièrement. +Certains secteurs sont plus «anglophiles» (la recherche en santé par exemple) et d’autres le sont moins (la fonction publique québécoise). // 20
irfa.ca Des investissements structurants +En plus de structurer le marché de l’emploi par des investissements directs, le secteur de l’enseignement anglophone oriente la langue de travail des futurs travailleurs. // 21
irfa.ca La langue des études et la langue de travail // 22
irfa.ca La langue des études et la langue de travail // 23 +Les diplômés universitaires ayant étudié en français +Les diplômés universitaires ayant étudié en anglais
irfa.ca Des investissements structurants +Les institutions anglophones structurent la langue de travail dans les commerces avoisinants. // 24
irfa.ca Conclusion 1.Les investissements publics dans le marché de l’emploi de langue anglaise dépassent largement le poids démographique de la minorité anglophone. 2.Les emplois «excédentaires» sont occupés par des francophones et des allophones. 3.Tout en légiférant pour imposer le français dans les milieux de travail, le gouvernement soutient, par des investissements directs, une part importante d’emplois de langue anglaise.
irfa.ca Épilogue 1.Il est indéniable que la mondialisation et l’immigration exercent une pression sur le français dans les milieux de travail. 2.Il n’en est pas moins clair que l’héritage historique ainsi que le contexte politique et juridique jouent un rôle majeur dans la fragilisation du français au travail. 3.Au fond, peut-être le français n’est-il pas véritablement la seule et unique langue officielle au Québec...
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