Leçon 9 pour le 28 mai 2016
« C’est pourquoi quiconque se rendra humble comme cet enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. » (Matthieu 18.4) Que signifie être humble comme un petit enfant ? Un aspect important est l'obéissance : mettre la volonté de Dieu avant notre propre volonté. Une personne vraiment humble agit comme elle est, sans essayer de prétendre le contraire. Ainsi, devant Dieu, la vraie grandeur réside dans ce que nous sommes et non dans ce que nous faisons extérieurement.
« Alors Pierre vint lui demander : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi ? Jusqu'à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. » (Matthieu ) Jésus nous a enseigné que nous ne devons jamais cesser de pardonner. Pardonner ceux qui nous offensent nous fait du bien autant à nous qu’à celui qui est pardonné et restaure les relations brisées. Pardonner 490 fois ? « Jésus ne plaisante pas sur la nécessité du pardon, non seulement pour le bénéfice des autres, mais pour le nôtre. » (Guide d’étude de la Bible, p. 61)
Comment devons-nous procéder au moment de pardonner les offenses, selon ce que Jésus nous a enseigné dans Matthieu ? Aller directement voir le frère. S’il n’écoute pas, prendre un ou deux témoins. S’il refuse d’écouter encore, présenter son cas devant l’église. Toute autre attitude adoptée face aux offenses ou aux erreurs des autres entre dans le domaine de la critique et de la diffamation.
« Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens et suis-moi. » (Matthieu 19.21)
« Alors Pierre lui dit : Nous, nous avons tout quitté pour te suivre ; qu'en sera-t-il pour nous ? » (Matthieu 19.27) « Mon ami, je ne te fais pas de tort ; ne t'es-tu pas mis d'accord avec moi pour un denier ? » Prends ce qui est à toi et va-t'en. Je veux donner à celui qui est le dernier autant qu'à toi. « Mon ami, je ne te fais pas de tort ; ne t'es-tu pas mis d'accord avec moi pour un denier ? » Prends ce qui est à toi et va-t'en. Je veux donner à celui qui est le dernier autant qu'à toi. (Matthieu )
« Jésus désire que nous nous reposions sur lui sans nous inquiéter de la récompense. La question de la rétribution passe à l’arrière-plan, quand il habite dans nos cœurs, car ce n’est pas le mobile qui nous fait agir. Accessoirement, il est vrai, nous devrions avoir égard à la rémunération. Dieu désire nous voir apprécier les bénédictions promises, mais il ne veut pas que nous soyons impatients de recevoir la récompense, ni que nous nous attendions à une rétribution pour chaque devoir accompli. Il nous faut faire ce qui est bien sans nous inquiéter du gain que nous en retirerons. Le mobile de nos actions devrait être l’amour de Dieu et du prochain. » (E. G. White. Les paraboles de Jésus, La récompense de la grâce, p. 350)
Peu de temps après avoir été réprimandés pour avoir voulu détruire un village samaritain (Luc ), Jacques et Jean vinrent à Jésus pour demander des postes d'honneur dans le Royaume (Matthieu ).
« Il leur répondit : Ma coupe, vous la boirez, mais pour ce qui est de s'asseoir à ma droite et à ma gauche, ce n'est pas à moi de le donner ; les places sont à ceux pour qui elles ont été préparées par mon Père. » (Matthieu 20.23) Jésus a répondu que pour avoir une place d'honneur dans le Royaume, on doit remplir deux conditions de base : 1.Partager les souffrances de Jésus. 2.Être un serviteur de ses frères. Jésus a réservé une place d'honneur dans les cieux pour tous ceux qui sont disposés à accomplir les conditions requises sur cette terre.
« Dans le royaume de Dieu, le favoritisme n’entre pas en jeu pour la place qu’on y occupe. Celle-ci n’est ni acquise, ni accordée arbitrairement. Elle s’obtient grâce au caractère. La couronne et le trône sont les gages de la maîtrise de soi par la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Le croyant qui vivra le plus près du Christ, c’est celui qui aura manifesté ouvertement son esprit de sacrifice dans l’amour, cet amour qui … « ne se vante point, ne s’enfle point d’orgueil, [...] ne cherche point son intérêt, ne s’irrite point, [...] ne soupçonne point le mal ». Cet amour pousse le disciple, comme il poussa le Maître lui-même, à tout donner, à vivre, à peiner et à se sacrifier même jusqu’à la mort pour le salut de l’humanité. » (E. G. White. Conquérants Pacifiques, p. 484)