Matériel Eva – Cours Niveau 2 – 5 février 2008

Le matériel Nous aborderons ici, pour chaque type de matériel : –Les différentes sortes –Le fonctionnement –Les critères de choix –Les pannes les plus fréquentes –L’entretien

o pa Matériel, faites votre choix !

La combinaison Il en existe 3 catégories : Les Humides Les Semi Étanches Les Étanches Critères de choix ? Avantages / Inconvénients Sa propre résistance au froid Ses destinations plongée La bonne taille

La combinaison (2) Avantages Humide –Combinaison ‘Mixtes’ : mer chaude / mer froide –Facile d’entretien Inconvénients Humide –Encombrante –Protège moins du froid –Peu souple

La combinaison (3) Avantages Semi Etanche –Peu encombrante et souple –Très peu de circulation d’eau Inconvénients Semi Etanche –Entretien –Habillage –Un peu ‘raide’

La combinaison (4) Avantages Etanche –Pas de circulation d’eau Inconvénients Etanche –Entretien –Habillage –Change la façon de plonger –Prix

La combinaison (5)(5) Entretien –Humide : »rincer à l’eau claire »Recoller les manchons si nécessaire »Faire sécher à l’abri du soleil –Semi Etanche »Rincer à l’eau claire »Lubrifier la fermeture éclair »Faire sécher à l’abri du soleil –Etanche »Rincer à l’extérieur »Lubrifier la fermeture éclair »Faire sécher à l’abri du soleil

Le gilet Les différentes sortes –les enveloppantes. –les réglables –les dorsales, –Avec direct system –Ou système airtrim

Le gilet (2) Le fonctionnement La stab possède généralement 4 purges. Elle se gonfle grâce au direct system (ou airtrim) relié à la MP

Le gilet (3) – Critères de choix –La grande difficulté est de choisir la bonne taille. En choisir une assez petite permettra de bien la serrer, et limitera l'effet du bloc qui a tendance à rouler sur le dos. Par contre le volume d'air qu'elle contient étant fonction de la taille, on doit faire un compromis. –Une bonne stab doit avoir aussi de grande poches drainantes qui ferment bien, et de nombreux anneaux, dont certains haut placés, permettant de fixer des accessoires comme l'octopus, un phare, etc.

Le gilet (4)(4) Pannes –Pas de panne spécifique sauf une mise en débit continu au niveau du direct system Entretien –Vérification des purges, de l’état du direct system.

La bouteille Les différentes sortes –En alu (courant à l’étranger), en acier (en France) –Plusieurs volumes possibles (de 4 à 20L mais le + courant 12L, 15L), bi. Le fonctionnement –Possède une robinetterie en acier inox ou laiton chromé. –Les pressions de services vont généralement de 200b à 230 b –Chaque bouteille comporte les informations suivantes : –Le pays et nom/sigle du fabricant –Le numéro de série de la bouteille –L’année de mise en circulation(1 ère épreuve) –Volume de la bouteille –Poids de la bouteille –Type de gaz à utiliser –Pression de service à 15 °C –Pression d’épreuve (1,5*P service) –Date de dernière ré-épreuve

La bouteille (2) –Les critères de choix Le poids, le volume respiratoire du plongeur, l’encombrement.

La bouteille (3) –Les pannes les plus fréquentes/L’entretien Chaque bouteille doit subir une requalification tous les 2 ans, rapporté à 5 ans si l’intérieur de la bouteille est contrôlé tous les ans visuellement par un TIV et que la bouteille est inscrite au registre du club. Un macaron collé sur la bouteille indique la limite de validité du contrôle visuel. L’intérieur des bouteilles (en acier) est très sensible à la corrosion. Il faut penser avant chaque gonflage à chasser brièvement l’eau qui peut stagner à la sortie d’air. (sinon, l’eau sera refoulée au démarrage du compresseur)

La bouteille (4)(4) Stocker (généralement) les bouteilles debout (le culot du bloc est plus épais et supporte mieux la corrosion) L’extérieur de la bouteille est protéger de la corrosion par une peinture spéciale et un traitement chimique. Pour éviter les éclats dûs aux chocs, on entoure les blocs d’un filet.

Le détendeur Qu’est ce qu’un détendeur ? Les différents types ? –Le détendeur sert à diminuer la pression de l’air comprimé du bloc afin de le rendre disponible au plongeur, à la pression ambiante et sur simple demande. Il est composé de 2 étages. Le premier se situe après la robinetterie et permet de détendre l’air de la pression de la bouteille à une pression égale à la pression ambiante + 10 bars. Le deuxième étage se trouve avant l’embout et détend l’air à la pression ambiante. –Il existe des détendeurs à piston ou à membrane, compensés ou non compensés.

Fonctionnement simplifié

Le détendeur (3) Détendeur non compensé La HP a une influence sur le mouvement du mécanisme Détendeur compensé La HP n’a aucune influence sur le mouvement du mécanisme

Le détendeur (4)

Le détendeur (5) Critères de choix Piston ou membrane ? –La performance est identique. Dans les détendeurs à membrane, seule celle-ci est en contact avec l’eau (meilleure protection du mécanisme). Les détendeurs à piston sont plus robustes. Compensé ou non compensé Avantage compensé : indépendant de la HP, donc performance accrue quand la bouteille se vide. (débit d’air possible plus important que sur un non compensé)

Le détendeur (6) Critères de choix (suite) Résistance à l’inspiration faible DIN ou étrier ? Avantage du DIN : les joints toriques ne sortent pas de leur logement.

Le détendeur (7) Pannes courantes Au 2 ème étage : entrée d’eau à l’inspiration –Causes : embout percé, membrane défectueuse, boîtier fêlé, mécanisme encrassé. –Réparation :changer ou nettoyer les pièces soi-même ou par un spécialiste. Au 2 ème étage : mise en débit continu –Causes : mauvaise étanchéité siège / clapet –Réparation : par un spécialiste

Le détendeur (8) Pannes courantes Au 1 er étage : fuite à la fixation sur la robinetterie –Cause : joint défectueux –Réparation: changer le joint Au 1 er étage : Usure du joint d’étanchéité du clapet => débit continu –Réparation : chez un spécialiste Au 1 er étage : joint torique défectueux (petites bulles) –Réparation : par un spécialiste Au flexible : flexible usé

Le détendeur (9)(9) Entretien Rinçage à l’eau douce après chaque utilisation, après avoir fermer le bouchon Eviter les chocs (par exemple en avion) Attention de ne pas le faire traîner dans le sable Révision annuelle chez un spécialiste

Les différentes sortes –À gestion d’air –Nitrox Fonctionnement –Modèles de décompression au plus proche de la plongée, à partir de la pression atmosphérique (selon l’altitude), la pression hydrostatique et le temps de plongée. –Mode surface (planification, choix des paramètres, profil après plongée), mode plongée (calcul de la décompression) L’ordinateur

L’ordinateur (2) Critères de choix –Critères techniques: prise en compte de procédures d’urgence, réglages des paramètres (froid/fatigue/altitude..), modèle mathématique (RGBM…) –Rapport qualité / prix –Nitrox ou non –Gestion d’air ou non –Interface informatique ou non –Esthétique (encombrement, taille des indications, rétro- éclairage) –Remplacement des piles par soi-même ou par un spécialiste

L’ordinateur (3)(3) Pannes courantes : –Piles déchargées –Ordinateur bloqué suite à plongée considérée ‘à risque’ Entretien –Rinçage à l’eau claire puis séchage des contacts –Le mettre à l’abri des chocs dans un étui (au sec) –Eviter les grandes variations de températures –Vérification de la pile

Les palmes Les différentes sortes –Réglables –Chaussantes Critères de choix –confort, –Nage ou exploration