LES PREMIÈRES NATIONS DU NORD-OUEST 10 e année Février à juin 2016 Préparé par A. Berteau

Les Premières Nations du Nord-Ouest ■Les Cris (Nehiyaws) ■Les Anishinabés (Ojibwés) ■Les Nakotas (Stoneys) ■Les Dénés (Chipewayans) ■Ils participaient depuis longtemps au commerce de la fourrure en tant que trappeurs, commerçants et guides.

Les conséquences du commerce de la fourrure ■Ils ont participé de façon si intense que leur mode de vie en a été perturbé. ■La concurrence entre la CBH et la CNO s’intensifiait de plus en plus. Résultat: plus de temps et de ressources étaient consacrés à la trappe.

Les conséquences (suite) ■Ils choisissaient de laisser de côté une partie de leur cycle annuel de pêche, de chasse et de conservation de nourriture pour eux-mêmes parce qu’ils savaient qu’ils pourraient utiliser les fourrures pour acheter des provisions de farine, de sucre et de bacon (du lard) aux postes de traite. Traditionnellement Avec le commerce de la fourrure

Les conséquences (suite) ■Les populations locales d’animaux étaient sur le point de disparaître à cause de la surchasse. ■Sans fourrure, les membres des Premières Nations n’avaient plus d’argent pour acheter des provisions. ■De nombreuses familles ont dû s’établir dans de nouvelles régions, parce qu’elles étaient en train de mourir de faim.

Le déplacement des Premières Nations

Les conséquences (suite) ■Les Premières Nations ont été exposé à de nombreuses maladies auxquelles elles n’étaient pas protégées après les contacts avec les Européens. ■Les épidémies de variole (smallpox) et de rougeole (measle) ont été les plus mortelles. ■Il était fréquent que des populations des Premières Nations soient détruites par les épidémies.

Les conséquences (suite) ■Un commerçant européen a noté qu’une communauté de 29 membres des Premières Nations avait été réduite à 3 personnes en un seul hiver. ■De telles épidémies étaient dévastatrices pour ces cultures, qui survivaient grâce à la tradition orale. ■Tradition orale: une façon de se souvenir du passé à travers des histoires et des explications orales, plutôt que par écrit. Des objets étaient utilisés pour raviver la mémoire.

Les conséquences (fin) ■Quand on perd autant de membres de sa communauté, on risque de perdre sa culture. ■C’est une autre forme de génocide culturel. ■Bien que des épidémies n’étaient pas souhaitées, d’autres ont été créé volontairement par les Européens pour se débarrasser des Premières Nations. ■Pour certains peuples autochtones, la couverture de la Compagnie de la Baie Hudson est un symbole de mort et de génocide culturelle.

Les femmes des Premières Nations: indispensables au commerce de la fourrure ■Les femmes aidaient à la collecte, au traitement et au transport des fourrures. ■Elles fournissaient aussi de la nourriture, des médicaments, des vêtements et des abris. ■Au poste de traite, l’une des tâches les plus importantes pour les femmes autochtones était de fournir un approvisionnement (supply) régulier en mocassins et en raquettes.

Les femmes des Premières Nations (suite) ■Les femmes s’occupaient de recueillir la gomme de pin. ■La gomme de pin était utilisée pour fabriquer et réparer les canots. ■Sans elles, ce commerce aurait pu prendre fin brusquement.

Les femmes (suite) ■Les Européens comptaient sur les femmes pour: –Trouver et préparer la nourriture; –Faire et réparer les vêtements, et les abris; –Faire sécher les peaux et les fourrures. ■Les femmes autochtones étaient à la fois des guides, des interprètes et des négociatrices.

Les employées de votre Honneur

Thanadelthur ■Les femmes autochtones voyageaient avec les explorateurs pour faciliter les rencontres avec d’autres Premières Nations. ■Thanadelthur, une Dénée, était reconnue pour son travail de négociatrice de paix entre son peuple et les Cris. ■Cette entente pacifique permettait aux Dénés et aux Cris de faire des échanges commerciaux avec la CBH à York Factory.

Thanadelthur « Elle avait un très grand esprit et une détermination à toute épreuve. Je suis sûr que son décès a représenté une perte considérable pour la compagnie. » (traduction libre) – James Knight, York Factory, 1717.

Un peuple nouveau: les Métis ■Les Européens commençaient à hiverner (vivre tout le temps) dans le Nord-Ouest. ■Plusieurs épousaient des femmes des Premières Nations. ■Leur union avait un but: solidifier les relations entre les Européens et les Autochtones. ■Cependant, il y a eu un résultat inattendu: leur union a créé un peuple tout à fait nouveau que l’on a appelé les Métis (qui veut dire « mixte» en français.). ■Les Métis ont une culture qui leur est propre.

« Les épouses du pays »

Activités ■Vous avez deux minutes pour répondre du mieux que vous pouvez à la question de votre groupe. ■Quand je dis « changez ! », vous devez passer à l’autre groupe et ajoutez des éléments manquants de leur réponse. ■Il y a 4 questions en tout.

Canadien, « Eh »? ■« Eh » remonte à l’époque des fourrures. ■C’est une version courte d’eha qui signifie oui ou d’accord en langue cri. ■Lisez la page 33 seul. ■Discutez par la suite de cette question avec une ou deux personnes de votre groupe: « nommez le fait le plus important selon toi qui aurait influencé la formation de l’identité canadienne moderne ».