Le commerce des fourrures 10e année Février à juin 2016 Préparé par A. Berteau
Les prédictions du chapitre 4 Lisons les questions ensemble. Réponds aux questions du mieux que tu peux! Fais des hypothèses, des prédictions. Discutons de ce que vous avez écrit sur votre feuille. Une question: « Quelles ont été les conséquences du commerce de la fourrure sur les gens et le territoire du Nord-Ouest ? » https://www.youtube.com/watch?v=vGdtICVANSM#action=share
Le commerce des fourrures Le commerce des fourrures a été la force motrice (la conséquence principale) derrière la colonisation européenne du Nord-Ouest.
La Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH) Fondée en 1670. Elle est la plus ancienne société commerciale en Amérique du Nord. Elle est maintenant un grand magasin de détail.
La compagnie de la Baie d’Hudson (suite) Charles II d’Angleterre (1630 à 1685) revendique (réclame) le territoire qui entoure la baie d’Hudson pour l’Angleterre. Il donne à la CBH une charte royale qui lui accorde les droits commerciaux exclusifs de toutes les terres drainées (asséchées) par les rivières qui se jettent dans la baie d’Hudson. Quel petit problème éthique y vois- tu?
La terre de Rupert Elle représente le tiers (1/3) de la superficie du Canada moderne. Elle appartient à la CBH pendant 200 ans! On y construit des postes de traite (commerce) près des rivières.
Le castor Le castor était considéré comme le type de fourrure le plus précieux. Principal intérêt de la CBH, car la peau de castor servait à faire des chapeaux qui étaient vendus très cher. Ils étaient très à la mode.
York Factory Chaque été, un navire anglais transportait des fournitures, des biens commerciaux et de nouveaux employés à York Factory, près de la baie d’Hudson. Le navire était ensuite chargé de fourrures qui étaient livrées en Angleterre. Pas de concurrents direct, jusqu’en 1750… En regardant la carte suivante, explique comment et pourquoi York Factory était importante à l’époque.
La Compagnie du Nord-Ouest (CNO) Vers 1750, les commerçants de fourrure de la Nouvelle-France (1534 à 1763) ont établi des postes de traites sur des rivières du Nord-Ouest. Les commerçants français se rendaient donc à l’intérieur du pays pour établir de nouveaux contacts avec les Autochtones. Les Autochtones préféraient faire affaires avec les Français, car ils étaient plus proches.
Consolidation des postes (1821 à 1825)
La CNO (suite) 1763 = Conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques. Le commerce français de la fourrure est repris par des marchands anglais de Montréal. 1783 = formation de la Compagnie du Nord-Ouest. La société est établie à Montréal.
La CNO (suite) Pour diriger efficacement la marchandise, la CNO a construit Fort Williams au bord du lac supérieur.
La CNO (suite) Chaque printemps, les marchandises étaient expédiées d’Angleterre en passant par Montréal, puis par voie fluviale (les rivières) jusqu’aux postes intérieurs. À la fin de l’été, on acheminait les fourrures vers Montréal. Un aller- retour pouvait prendre 120 jours (4 mois).
Différences entre la CBH et la CNO Locations géographiques CBH – restait près de la baie. CNO – postes dans l’intérieur des terres, proches des rivières.
Différences (suite) Gestion CBH – gérée à partir de Londres. CNO – gérée à partir de Montréal. Partage du capital CBH – seuls les administrateurs de Londres pouvaient partager les profits. CNO – les hivernants (qui travaillaient dans le Nord-Ouest toute l’année) prenaient part aux profits. Les commissionnaires: un agent qui fait affaire au nom d’une autre personne.
Différences (suite) Le marchandage CBH – ne marchandait pas et n’acceptait pas les échanges pour de l’alcool. CNO – ouverte au marchandage et acceptait les échanges pour de l’alcool. Les relations avec les femmes CBH – décourageait les relations avec les femmes. CNO – encourageait le partenariat avec les femmes autochtones; tous avaient le droit de se marier.
Différences (fin) CBH – des barges d’York (inspirées de petits bateaux de pêche écossais) solides, grandes, larges, ayant une grande voile et résistant aux collisions et à la glace. CNO – des canots (inspirés des Premières Nations)
Le portage Les rivières ne coulent pas toujours dans la direction désirée et ne sont pas facilement reliées les unes aux autres. En plus, il y avait des chutes et des rapides. Donc, les voyageurs (personne engagée pour transporter des biens en canot d’un poste de traite à un autre) faisaient du portage. (le transport de canots et de biens pour contourner des parties dangereuses d’une rivière.
David Thompson Le plus grand explorateur du Nord-Ouest et le meilleur cartographe de l’histoire du Canada. Travaillait d’abord pour la CBH et puis la CNO l’a séduit avec une grosse augmentation de salaire ($$) et une promesse de pouvoir explorer les régions de son choix.
David Thompson (suite) Il a épousé une métisse, Charlotte Small, et a eu 13 enfants. Toute la famille participait à ses expéditions. Il a consacré 15 ans à la région qui est maintenant la C.-B., et deux états américains: Washington et l’Oregon. Il a trouvé une route qui a permis à la CNO de traverser les Rocheuses.
David Thompson (fin) C’était un arpenteur consciencieux. Il utilisait un sextant pour mesurer la distance entre une étoile et l’horizon, et ainsi trouver sa position. Les Pieds-Noirs l’appelaient Koo-koo-sint (celui qui contemple les étoiles)