Période contemporaine 1867-aujourd’hui
Grande Crise de 1929 À partir de 1929, des milliers de pauvres et de chômeurs sont victimes de la crise économique. Le gouvernement fédéral et provincial tentent de les aider en mettant en place des mesures : Embauche de chômeurs pour les travaux publics Secours directs Colonisation de nouvelles terres agricoles Loi des salaires raisonnables (salaires minimum)
Seconde Guerre mondiale La Seconde Guerre mondiale entraîne des changements dans les relations fédérales- provinciales. Le pallier fédéral empiète sur certains champs provinciaux. En 1940, le fédéral crée l’assurance-chômage et en 1944, un programme d’allocations familiales.
Seconde Guerre mondiale En 1940, aux élections fédérales, Mackenzie King est chef du Parti libéral. Il promet de ne pas imposer la conscription s’il est élu. Il gagne avec 63% des voix dans la province de Québec. Cependant, en 1942, le Canada anglais exige la conscription et Mackenzie King consulte la population en lui demandant la question suivante : “Consentez-vous à libérer le gouvernement de toute obligation résultant d’engagements antérieurs resteigant les méthodes de mobilisation pour le service militaire ? ”
Seconde Guerre mondiale La conscription est approuvée avec 65% des électeurs canadiens, mais 71% des Québécois sont contre. Pour manifester contre la conscription, les députés libéraux québécois démisionnent et forment le Bloc populaire au Parlement. Mackenzie King réussit à retarder la conscription jusqu’en environ Canadiens sont conscrits, mais seulement d’entre eux iront combattre.
Seconde Guerre mondiale En 1945, Mackenzie King reçoit 51% des votes aux élections et reste au pouvoir à Ottawa. Après la guerre, le fédéral demande aux provinces de lui laisser les pouvoirs qu’il s’était appropriés avant la guerre. Le Québec refuse. Ottawa veut négocier de nouvelles ententes lui permettant d’intervenir dans les champs provinciaux comme la santé, l’éducation, l’aide sociale. Ottawa donne plusieurs subventions dans les années
Adélard Godbout Adélard Godbout est premier ministre du Québec de Il fait plusieurs réformes : Droit de vote des Québécoises – 1940 École obligatoire jusqu’à 14 ans Gratuité scolaire au primaire Nationalisation de l’électricité à Montréal Création de la Commission hydroélectrique du Québec (maintenant Hydro-Québec)
Adélard Godbout En 1944, il perd ses élections puisque la loi sur la conscription a été mise en place. Les Québécois ne voulaient pas être conscrits, ils votent pour Maurice Duplessis (qui se disaient contre la conscription).
Duplessisme , Maurice Duplessis mise sur le catholicisme, l’agriculture et l’autonomie provinciale. Il encourage un seul secteur économique : l’agriculture. Il laisse beaucoup de place à l’Église en éducation, en santé et dans les oeuvres de charité. En échange, il obtient l’appui du clergé.
Duplessisme , Duplessis mise sur l’agriculture : Il ouvre de nouvelles terres de colonisation. Il modernise l’agriculture (machineries) Il électrifie les zones rurales
Duplessisme , Dans les années 1950, le gouvernement de Maurice Duplessis est très contesté. Plusieurs jugent que le Québec est en retard par rapport au reste du Canada. Cité libre et Le Devoir contestent contre Duplessis. Les syndicats se radicalisent, surtout lors de la grève de l’amiante à Asbestos et à Thetford Mines en 1949.
Duplessisme , La loi du cadenas : loi protégeant la province contre la propagande communiste. Elle permet au gouvernement Duplessis de contrer les activités croissantes des syndicats pendant les années 1950.
Révolution tranquille Dans les années 1960, le Québec entre dans une période de grands changements : le rôle de l’État change. C’est le début de la laïcisation (séparation de l’Église et de l’État) La Révolution tranquille est portée par l’affirmation culturelle et politique des Québécois et la volonté de donner à l’État un rôle interventionniste plus grand.
Révolution tranquille On crée de nombreux ministères et institutions et on recrute plusieurs employés de la fonction publique. Éducation : 1964, création du ministère de l’Éducation – le gouvernement prend contrôle de l’éducation au Québec. L’école est obligatoire jusqù’à 15 ans et gratuite du primaire au collège.
Révolution tranquille Économie : le gouvernement subventionne les entreprises et devient entrepreneur. Affaires sociales : le gouvernement remplace l’Église dans les soins de santé et rend les soins hospitaliers gratuits en Il crée l’assurance-maladie (1970), l’aide-sociale et l’assurance-automobile. Culture : le gouvernement fait la promotion et protège la culture en créant le ministère de la Culture en 1961.
Mouvements féministes En 1964, la Loi sur la capacité juridique de la femme mariée est votée. Cette loi donne le droit aux femmes mariées de faire des actes légaux sans l’autorisation de leur mari. (ex.: acheter une maison à leur nom) 1966 : fondation de la fédération des femmes du Québec qui milite pour obtenir des changements – élimination de la discrimination au travail, congé de maternité, création de garderies, etc.
Mouvements féministes Des mouvements un peu plus radicaux voient le jour : Front de libération des femmes du Québec. Leurs revendications visent à donner du pouvoir aux femmes, surtout en leur permettant de disposer de leur corps (droit à la contraception et à l’avortement). En 1988, le Canada décriminalise l’avortement.
Mouvements féministes 1973 : Conseil du statut de la femme 1979 : ministère de la Condition féminine 1996 : Loi sur l’équité salariale 1997 : création d’un réseau public de garderies.
Groupes linguistiques La question de la langue occupe une place centrale dans la vie politique québécoise et canadienne. Au Canada, Pierre Elliott Trudeau adopte la Loi sur les langues officielles en Cette loi rend bilingue la fonction publique fédérale.
Groupes linguistiques Au Québec, on veut protéger la langue française : projet de loi 22 rend le français la langue officielle du Québec : Charte de la langue française oblige les enfants immigrants à fréquenter l’école française, force les grandes entreprises à se franciser et impose le français comme langue d’affichage public.
Revendications autochtones L’exploitation industrielle des ressources sur leurs territoires poussent le Autochtones à réagir. De 1876 à 1951, la Loi sur les Indiens leur interdit de s’engager dans des activités politiques. Pierre Elliott Trudeau propose une nouvelle politique indienne en Elle abolirait la Loi sur les Indiens, supprimerait les réserves et ferait des Autochtones des citoyens canadiens. Cependant, le projet est rejeté par les Autochtones.
Revendications autochtones Les Autoch tones croient que cette politique les mènerait vers l’assimilation. Le projet est donc abandonné en En 1982, la Constitution canadienne reconnaît les droits ancestraux des Autochtones, ils peuvent donc revendiquer leurs territoires devant les tribunaux.
Revendications autochtones En 1975, les Cris et les Inuits du Québec signent avec le Québec et le Canada la Convention de la Baie-James et du Nord québécois qui autorise Hydro-Québec à construire des barrages hydroélectriques sur les territoires en échange de compensations financières et de certains droits.
Revendications autochtones En 1990, à Oka, la municipalité veut agrandir un terrain de golf. Cependant, l’agrandissement empiète sur la réserve autochtone. Les Mohawks manifestent en prennent les armes pour contester. L’armée canadienne est déployée pour assurer la sécurité. Les médias du monde entier couvre l’événement.