BASILIQUE DE SANTA LUCÍA DEL TRAMPAL, ALCUÉSCAR / Photo gagnante au I Concours De Photographie SLT, IES Sta.Lucía del Trampal, Alcuéscar Élève: Alberto Molano
Un bâtiment unique Localisation Wisigothique ou mozarabe? Construction Environnement Naturel Restauration L'ensemble monastique Sites web
Un bâtiment unique C'est un des rares bâtiments de l'Espagne wisigothique qui se conservent dans la moitié Sud de la Péninsule. Pour sa construction, on a employé des matériaux provenant de bâtiments de l'époque romaine et préromaine; c'est pour cela qu'aussi bien le bâtiment que son environnement constituent un véritable trésor historique.
Pour y arriver depuis Alcuéscar, on part de la Rue Fuente del Castaño qui débouche sur un chemin rural que l'on doit suivre. Après trois kilomètres, à droite, on trouve le Centre d'interprétation. Localisation Située entre la contrée de Montánchez et de Tamuja
Certaines sources nous indiquent que la construction a été achevée vers le milieu du VII siècle (architecture wisigothique) et d'autres experts reculent la date jusqu'au début du VIII siècle (influence mozarabe). MOYEN ÂGE VVI VIIVIII IX XXIXIIXIIIXIVXV ¿Wisigothique ou mozarabe?
Construction Elle contient des pierres de taille avec des inscriptions de l'époque romaine; d'autres faisaient partie d'autels consacrés à la déesse celtibérienne Ataecina. La basilique a été construite en une seule étape. Pour sa construction, on s'est servi des fondations d'un bâtiment antérieur. Ataecina
La structure originaire comprend une nef principale et deux petites nefs latérales qui formaient le corps principal, suivi d'un petit choeur qui débouchait sur la croisée du transept. Construction
Croisée du transept La croisée du transept dépasse de la largueur des nefs et des chevets. C'est par là que nous avons accès à la nef principale. Elle est divisée en sept parties par six paires de colonnes qui soutiennent les arcs outrepassés.
Croisée du transept Les trois parties des chevets sont couvertes par des coupoles, tandis que les quatres autres ont une voûte en berceau sur des arcs outrepassés et se soutiennent sur les colonnes grâce à des chapiteaux. Ella a trois chevets séparés chacun d'entre eux avec un arc outrepassé et des croisillons de marbre de nos jours disparus. Construction
Pièces La structure du bâtiment était formée par des petites pièces qui permettaient le voûté complet. La toiture était formée par des voûtes et des coupoles en pierre. Construction
Le chevet du temple est vraiment unique en son genre car il est formé par trois nefs indépendantes et séparées, un triple abside. Construction
Vue vers le triple chevet Observez les trois absides indépendants et, derrière, l'étrange croisée du transept formée par sept hauteurs différentes.
Sur les côtés il y avait quatre portes déprimées avec des arcs outrepassés d'appui en brique. Il y a encore des restes de pièces et des portiques latérales de nos jours disparues. Portes Construction
Décoration Détail du chapiteau de la pilastre à côté de la porte sud qui a une forme de pyramide et une décoration avec des motifs géométriques et floraux. Construction
L'ensemble monastique À la fin du XV siècle, on a reconstruit le corps principal du temple. Les nouveaux arrivants ont éliminé les deux nefs latérales pour obtenir un seul espace intérieur dans le corps principal et on a construit les arcs ogivaux, (style gothique), que l'on peut voir actuellement, pour soutenir la nouvelle toiture en bois. Il y avait d'autres constructions aux alentours de la basilique. Avec l'arrivée de l'Islam au VIII siècle, l'activité du monastère a été limité et finalement on l'a abondonné vers l'an 900.
Cette nouvelle étape est consacrée à l'église de Sainte Lucía et la vie du monastère se prolonge jusqu'à la fin du XVIII siècle. À partir de ce moment, la basilique commence son déclin, et durant l'occupation française, on l'a utilisée comme fortin et, par la suite, comme entrepôt et étable. Même si on connaissait depuis toujours cette église, puisqu'à la fin du XIX siècle on y officiait et c'était encore lieu de pèlerinage, on n'a reconnu sa valeur historique et artistique qu'à la fin du XX siècle, quand elle était déjà en un mauvais état et en un certain sens cachée par le fourré qui l'envahissait. L'ensemble monastique
À la fin du XX siècle, on redécouvre le bâtiment en un état miteux et on commence le processus de récupération et de mise en valeur. Restauration
Entre 1984 et 1990, il y a eu plusieurs travaux archéologiques qui ont eu lieu. M. Juan Rosco et M. Caballero Zoreda ont fait des recherches sur elle et l'ont restaurée. De nos jours, elle se trouve dans un état qui permet de reconnaître sa structure originaire. Ce sont le professeur M. Juan Rosco et son épouse Mme. Luisa Téllez qui l'ont redécouverte et mise en valeur en On l'a déclaré Monument Historique Artistique en Restauration
Environnement Naturel - Manantial del Trampal, source d'eau qui donne son nom au temple, entouré d'orangers. Près d'elle, on trouve l'ancien moulin à eau. - Sierra del Centinela: peuplée par de grands pâturages de chênes-lièges. - Ermita del Calvario, près de l'ermitage il y a deux belvédères naturels. La montagne de Montánchez et les plaines de Cáceres On y voit :
Vue du côté sud-ouest. Observez l'oranger, les conditions climatiques de la vallée expliquent aussi l'emplacement de la basilique
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