L'age de la connerie
l’âge de pierre, l’âge de cuivre, l’âge de bronze, et l’âge de fer. Si l’on en croit, l’histoire du monde m’a dit un sage au front pensif, nous eûmes, sur la machine ronde, quatre grands âges successifs:
Avec maintenant ce qu'on sait faire grâce aux progrès qui nous délivrent, l’homme ce grand con, conquistador devrait en être à l’âge d’or. Mais l’âge d’or n’est qu’une plaisanterie, Nous sommes à l’âge de la connerie.
Expansion, profit, rendement, tels sont les slogans du moment. Les forêts que l’on assassine, font place aux cheminées d’usine, et bientôt les oiseaux dénichés ne sauront plus où se percher.
Et dans ces forêts que l’on viole ce sera la mort du rossignol. Le béton masque sans visage semble dire merde au paysage.
La mer, aussi on la salit, et cela jusque dans son lit et qui roule comme un vomitoire ses boues rouges, et ses marées noires. Le fond des airs, le fond des mers, tout ce qui était pur et clair on le salit, on le pourrit. Nous sommes à l’âge de la connerie.
Bien sûr la science a fait du chemin, la lune est à portée de la main. Ne serait il pas plus urgent, au lieu de violer son mystère, d’employer génies et argent, à semer du bonheur sur terre. A donner de la joie et du pain aux millions d'êtres qui ont faim.
Au lieu de vouloir comme des fous, un ciel qui n'est pas fait pour nous. Mais non !! sans cesse au nom des jours, au fond du ciel qui se dévoile, l’homme se cherchera toujours, par delà sa dernière étoile. A la vie, il n’a rien compris. Nous sommes à l’âge de la connerie. Au lieu de vouloir comme des fous, un ciel qui n'est pas fait pour nous. Mais non !! sans cesse au nom des jours, au fond du ciel qui se dévoile, l’homme se cherchera toujours, par delà sa dernière étoile. A la vie, il n’a rien compris. Nous sommes à l’âge de la connerie.