Diaporama automatique. Bonjour aujourd'hui nous sommes dimanche 10 juillet 2016 Il est exactement 07:28.

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Transcription de la présentation:

Diaporama automatique. Bonjour aujourd'hui nous sommes dimanche 10 juillet 2016 Il est exactement 07:28

C’est l’heure. Ils se lèvent dans l’aube. Des restes de sommeil imprimés sur leurs visages plissés, accrochées à une repousse de barbe. Les yeux encore lourds, ils secouent doucement les petits corps endormis et leur enjoignent de sortir du confort de leur lit. Le déjeuner est expédié rapidement. Une toast. Un bol de céréales.

Puis ils prennent la route. La direction varie : le hockey, la natation, le soccer, la nage synchro, le camp d’été, le cours de théâtre, le camp de pêche, la première chasse au gros gibier.

Mais entre eux, dans l’auto, demeurent les deux mêmes choses essentielles. Un immense gobelet de café et un silence bienveillant. ce silence, c’est l’amour du père. C’est aussi l’amour de ses enfants qui ignorent encore à quel point ces moments compteront toute leur vie durant, qu’ils s’en souviendront et souhaiteront les reproduire lorsque viendra leurs tours.

Ils voudront faire comme tous ces pères qui leurs ont offert une enfance non parfaite, mais remplie de moments précieux et d’occasions de toucher au bonheur simple de cet âge, loin des ennuis du monde adulte.

Ils voudront imiter tous ces pères qui aujourd’hui, construisent des patinoires, sacrifient leurs fins de semaine pour des tournois de tout et de rien, prennent de leur temps pour initier le plus jeune à la pêche à la mouche, pour l’emmener camper, pour lui faire découvrir les beautés de la nature, quand la nuit étend son voile au-dessus d’un lac qui reflète les lueurs de la lune.

Ce sera le plus bel hommage. Celui de l’émulation. Mais en attendant, ne serait-ce que ce jour dans l’année qui est désigné pour le faire, les plus vieux d’entre nous ont envie de leur dire merci.

Merci pour la patience. Pour le temps passé à jouer, à parler, à consoler, à réparer, à conduire aux quatre coins de la ville, à endurer les cris, à apaiser les peurs, à encourager depuis les estrades en reversant du café ( toujours essentiel, celui-là ) dans le capuchon de la personne devant eux. Merci d’avoir surmonté l’angoisse lors de nos premières sorties adolescentes qui s’étiraient. D’avoir discuté calmement de cette première fois où nous sommes rentrés soûls à la maison, trahis par une haleine empestant l’alcool.

Merci pour les conseils, et les spectacles de fin d’année auxquels ils se sont rendus à reculons pour être ensuite subjugués par l’émotion. Merci d’avoir assisté à des parties ennuyeuses où les hockeyeurs tombent plus souvent qu’ils ne lancent au but. Merci d’avoir eu la sagesse de gérer leur colère, d’avoir donné le bon exemple, ou de s’être expliqués lorsqu’ils se sont échappés en montrant leur beaucoup moins glorieuse part d’ombre.

Ça aussi, c’est une leçon. D’humilité et d’humanité. Merci à ces pères qui prêchent par l’exemple : ceux qui courent,grimpent,skient,nagent,roulent, lancent léger ou font danser la mouche. Ceux qui attendent l’oie au bout d’un champ, dans le matin froid. Ceux qui montrent que le plaisir s’accompagne parfois, préalablement, d’un peu de souffrance.

Qu’apprendre est difficile mais ô combien satisfaisant une fois passées les petites morsures des échecs subis en chemin. Et que de sortir de sa zone de confort est un gage d’adaptabilité dans un monde qui change toujours plus vite.

Merci d’être là. Simplement. De montrer que le bonheur est un art qui se pratique au quotidien, même si si c’est parfois en bougonnant un peu. Merci pour les souvenirs. Ceux qui sont là, au creux de la mémoire, et les autres en cours de fabrication. Merci pour cet l’héritage, le plus précieux : un art de vivre.