La vie quotidienne des anciens grecs
Dans la Grèce Antique, la vie quotidienne pouvait être très différente selon l'endroit où l'on vivait et la classe social à laquelle on appartenait.
La naissance: pour la gloire d'Athènes! Chez les Athéniens,la naissance d'un bébé était généralement accueillie avec une grande joie. Si c'était un garçon, on accrochait sur la porte de la maison un rameau d'olivier, si c'était une fille, une bandelette de laine.
Quelques jours après la naissance, la fête des Amphidromies réunissait la famille et consistait à courir autour du foyer en portant le bébé pour signifier qu'il faisait désormais pleinement partie du groupe. Ce n'est que 10 jours après sa naissance qu'il recevait son nom. Une autre fête était organisée, au cours de laquelle on apportait au bébé des cadeaux. Dans la vie des femmes, l'enfantement était l'objectif (but principal). Leur rôle était de faire des enfants forts et intelligents, capable de défendre et de bien gérer la citée.
L'enfance: jusqu'à 7 ans, on s'amuse ! Jusqu'à l'âge de 7 ans, les enfants restaient avec leur mère. C'était pour eux l'occasion de profiter pleinement de l'enfance et de s'amuser. Les plus petits s'amusaient, par exemple, du son que produisaient les crécelles (petits instruments rotatifs). Il existait également des petits chariots roulants représentant des animaux que les enfants pouvaient tirer. Les plus grands se divertissaient avec des toupies, des yoyos ou encore des osselets. Et tandis que les garçons jouaient aux billes avec des noix, les filles s'amusaient avec des poupées articulées.
L'éducation: plutôt pour les garçons Les petits athéniens restaient donc à la maison jusqu'à 7 ans, après quoi on commençait leur éducation. Les garçons recevaient leur éducation hors de la maison, tandis que les filles devaient généralement rester auprès de leur mère pour apprendre les diverses tâches qui leur seraient confiées une fois mariées, comme tenir la maison en ordre et tisser les vêtements.
A Athènes, l'école n'était pas obligatoire comme aujourd'hui; c'était le père qui décidait de l'éducation à donner à ses garçons, surtout selon ses moyens. En effet, les maître devaient être payés selon les cours qu'ils donnaient. Tout au long de leurs études, lorsque leur famille était suffisamment riche, les enfants pouvaient être assistés d'un pédagogue.
A la guerre comme à la guerre ! La guerre jouait un rôle important pour les Grecs;car elle offrait la possibilité de montrer son courage et sa force; c'était un événement majeur dans la vie des hommes, comme l'accouchement l'était pour la femmes.
L'hoplite, soldat lourdement armé, majoritaire dans l'armée, représentait le guerrier par excellence. Il devrait lui même achetait son équipement: une cuirasse de bronze, un casque, un bouclier et parfois des jambières, pour ce protéger, ainsi qu'une lance et une épée, pour attaquer. D'autres catégories de soldat se retrouvaient sur le champ de bataille, comme les cavaliers, qui protégeaient les hoplites sur leurs ailes (les cotés), ou les archers et les frondeurs (soldats armés de frondes), qui affaiblissaient les ennemis avant que les hoplites n'attaquent. Et surtout, à partir du Ive siècle avant J.-C.
Mariage: le cœur ou la raison? Selon Aristote, l'âge idéal pour se marier était de 18 ans pour les filles et de 37 ans pour les garçons. La jeune fille n'avait pas vraiment son mot à dire concernant le choix de son mari. C'est son père qui choisissait pour elle. On procédait tout d'abord à une promesse de mariage, puis, trois jours de fête constituaient le mariage proprement dit.
La maison: femmes et hommes séparés Selon les moyens des propriétaires, la taille de la maison et l'organisation des pièces pouvaient varier. Les maisons les plus riches avaient un étage et étaient construites autour d'une cour intérieur. Au rez-de- chaussée étaient installées diverses pièces comme l'andrôn, la « pièce des hommes », où se déroulaient notamment les banquets.
Une maison grec :
Se laver et se vêtir: une préoccupation grandissante Pour se laver, les Grecs pouvaient profiter des bains publics avec baignoires et piscine. Il semble même que des pièces étaient réservées aux femmes. Cependant, celle-ci semblaient préférer rester chez elles et utiliser le loutérion, une sorte de grande cuvette circulaire en pierre. Les plus riches pouvaient même disposer d'une baignoire à la maison.
Les vêtements étaient constitués de rectangles de laine ou de lin que l'on drapait autour de son corps. Les hommes portaient l'exomide, sorte de courte attachée sur une épaule, ou le chiton qui, lui, était attaché sur les deux épaules. Par-dessus, il revêtait la chlamyde, manteau traditionnel des militaires s'arrêtant aux genoux, ou limation, manteau qui descendait jusqu'aux pieds.
Une tenue grecque :
A manger et … à boire! Les riches citoyens athéniens faisaient trois repas par jours et c'est le soir qu'il mangeaient le plus. Ils se servaient avec les doigts, ce les essuyant avec des boulettes de mie de pain. La base de l'alimentation était composée de céréales (blé et orge), de légumes et de fruits. On buvait de l'eau, bien sûr, mais aussi du vin et du lait.
Le travail? Pas pour les citoyens! A Athènes, beaucoup de citoyens privilégiés ne travaillaient pas parce qu'ils pensaient que le travail rétribué (payé) n'était pas digne des hommes libres.
Exposé fait par Marine Marcheguet Et Andrea Hoarau 6° 4