Leçon 8 pour le 20 août 2016

Jésus montrait de la sympathie pour les personnes et se souciait d'elles. Déjà dans l'Ancien Testament, Dieu s'est montré miséricordieux. Après son incarnation, il montre une miséricorde pour ceux qui l'entourent et nous apprend – par sa parole et par son exemple – à être miséricordieux aussi.

L'Ancien Testament abonde d’exemples dans lesquels les personnes se plaignent et implorent à Dieu à cause de leurs problèmes (parfois causés par leur propre péché). Loin d'écarter ses oreilles de ces gémissements, Dieu a toujours montré une miséricorde et a compati à la l’expression de la souffrance (voir Exode ; Juges ; 2 Rois ; Esaïe ). Dieu n'est pas étranger à sa création, mais « le Seigneur est très miséricordieux et compatissant » (Jacques 5.11). Aujourd'hui, Dieu continue d'écouter nos gémissements. Nous pouvons continuer à être confiants en la compassion divine, parce que « la miséricorde du Seigneur remplit la terre » (Psaume 33.5).

« Placez constamment devant Dieu vos besoins, vos joies, vos tristesses, vos soucis et vos craintes. Vous ne le fatiguerez pas; vous ne pourrez jamais le lasser. Celui qui compte les cheveux de votre tête n’est pas indifférent aux besoins de ses enfants. “Le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion.” Jacques 5:11. Son cœur est touché par nos douleurs, et par le récit même que nous lui en faisons. Apportez-lui tous vos sujets de préoccupation. Rien n’est trop lourd pour celui qui soutient les mondes et dirige l’univers. Rien de ce qui touche à notre paix ne lui est indifférent. » (E. G. White, Le Meilleur Chemin, p. 98)

« Il n’est pas dans notre vie chrétienne de chapitre trop sombre pour qu’il en prenne connaissance, ni de problème si troublant qu’il n’en trouve la solution. Nulle calamité ne fond sur le moindre de ses enfants, nulle angoisse ne torture son âme, nulle joie ne le ranime, nulle prière sincère ne monte de ses lèvres, sans que notre Père céleste y soit attentif et y prenne un intérêt immédiat. “Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, et il panse leurs blessures.” Psaumes 147:3. Les rapports entre chaque âme et Dieu sont aussi intimes que s’il n’y avait que cette seule âme pour laquelle il ait donné son Fils bien-aimé » (E. G. White, Le Meilleur Chemin, p. 98)

« À la vue des foules, il fut ému, car elles étaient lassées et abattues, comme des moutons qui n'ont pas de berger. » (Matthieu 9.36) Avoir compassion de quelqu'un implique de sympathiser avec lui, de s'attrister de sa souffrance et de comprendre ses sentiments (sympathie, pitié et empathie). Compatir c'est ne pas seulement comprendre la souffrance de l'autre, c'est le désir de l'alléger et d’y remédier. Jésus montrait de la compassion envers les personnes et, comme résultat, il les enseignait, les guérissait, les écoutait et priait pour elles (Matthieu ; ; Luc ). En suivant l'exemple de Jésus, notre compassion doit avoir deux composants fondamentaux : être sincère et actif (se manifester dans des actes de bonté)

«Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent.» (Romanos 12:15) Pourquoi Jésus a-t-il pleuré devant la tombe de Lazare quand son propos était de le ressusciter immédiatement ? (Jean 11.35). «Jésus pleura”. Bien qu’il fût le Fils de Dieu, il avait revêtu la nature humaine, il était ému par la douleur humaine. La souffrance éveille toujours de la sympathie dans son cœur tendre et plein de pitié. Il pleure avec ceux qui pleurent, il est dans la joie avec ceux qui sont dans la joie… Son cœur était transpercé par la douleur de la famille humaine de tous les siècles et de tous les pays. » (E. G. White, Jésus-Christ, p. 529)

« Le maître est plein de pitié pour son serviteur. Il supprime sa dette et le laisse partir.» (Matthieu 18.27) Juges 2.18 nous dit que Dieu a été « conduit par la miséricorde » à cause des gémissements de son peuple. Que signifie être conduit par la miséricorde ? Luc nous parle d'un samaritain qui a été « conduit par la miséricorde ». Il s'est mis à la place du blessé (il compatit avec lui) et, même au risque de pertes physiques ou matérielles, il l'a aidé. Être miséricordieux implique de nous investir dans la souffrance des autres et de leur procurer de l'aide, peu importe le coût. Luc nous montre un père qui était «ému de compassion». Il a gaspillé ce qu’il avait et mis de côté sa propre dignité, pour rétablir son fils perdu, même au prix d'une discussion familiale importante.

«Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de toute magnanimité et le Dieu de tout encouragement, lui qui nous encourage dans toutes nos détresses, afin que, par l'encouragement que nous recevons nous-mêmes de Dieu, nous puissions encourager ceux qui sont dans toutes sortes de détresses ! » (2 Corinthiens 1.3-4)

« Dites des paroles de foi et de courage qui seront un baume guérissant pour l’âme meurtrie et blessée. Trop nombreux sont ceux qui ont sombré dans le découragement au cours des luttes de la vie, à qui une force victorieuse aurait été communiquée si un mot d’encouragement leur avait été donné. Nous ne devrions jamais passer à côté d’une âme souffrante sans lui faire part des consolations dont Dieu console nos cœurs » (E.G.White, Jésus-Christ, p. 500) JE MEDITE Amen!