Tite-Live Ab Urbe Condita De la Fondation de Rome à La fin de la République
L'enlèvement de Sabines ● Qui ? Romulus et ses hommes, réunions d'hommes venus de tous horizons ● Quand ? Lors de jeux organisés où étaient invités les Sabins, peuple voisin ● On est aux tout débuts de Rome. ● Où ? Dans la cité de Rome, dans les gradins construits pour l'occasion, sur le mont Palatin
L'enlèvement de Sabines ● Quoi ? Les Romains envoient des ambassades auprès des peuples voisins qui refusent tout union avec eux. Du coup, ils vont organiser l'enlèvement des Sabines. ● Comment ? Ils profitent de l'inattention des Sabins et du fait qu'ils soient venus sans défiance. Au signal de Romulus, les hommes enlèvent les Sabines. Il s'ensuit des combats que les Sabines finissent par clore en départageant les deux camps. ● Pourquoi ? La mariage était nécesaire pour donner à la ville une nouvelle génération. Cette légende raconte en quelque sorte la fusion du peuple latin avec les peuples voisins qui a permis l'extensiond de Rome.
L'enlèvement des Sabines les ressources Les textes ● Tite Live, Ab Urbe Condita, I 9-13 ● Ovide, Artis Amatoriae, Liber Primus vv ● Ovide, Fastes, II,381; III,11; III,179; III,431 sqq Les images ● Poussin, L'enlèvement des Sabines, Louvre ● David, L'enlèvement des Sabines, Louvre
L'enlèvement des Sabines Nicolas Poussin (Les Andelys, 1594 ; Rome, 1665 ), L'Enlèvement des Sabines, 2ème quart du 17è siècle © Musée du Louvre
L'enlèvement des Sabines Jacques-Louis DAVID (Paris, Bruxelles, 1825), Les Sabines, 1799 © Musée du Louvre/A. Dequier - M. Bard
“… au signal donné, la jeunesse romaine s'élance de toutes parts pour enlever les jeunes filles. (11) Le plus grand nombre devient la proie du premier ravisseur. » Titius Livius Ab Urbe Condita, I, 9, 10-11
L'arrière – plan est dominé par des éléments d'architecture classique, très ordonné qui contrastent avec l'impression de chaos de la mêlée aux mouvements Opposés. “La nation entière des Sabins vint aussi avec les femmes et les enfants. L'hospitalité leur ouvrit les demeures des Romains, et à la vue de la ville, de son heureuse situation, de ses remparts, du grand nombre de maisons qu'elle renfermait, déjà ils s'émerveillaient de son rapide accroissement. » “ La terreur jette le trouble dans la fête, »
Les positions des corps, leur directions opposées, participent à ette impression de désordre. Mais les couleurs complémentaires se complètent pour créer une harmonie au-delà du chaos. “... les parents des jeunes filles s'enfuient frappés de douleur; et, se récriant contre cette violation des droits de l'hospitalité, invoquent le dieu dont le nom »
A l'arrière-plan, la citadelle du Capitole qui renferme les temples les plus sacrés de la Ville. Au premier-plan, la ligne des combattants Sabins et Romains. Nus selon le principe esthétique classique qui célèbre la beauté parfaite des corps.
A gauche, un soldat sur la défensive : le glaive baissé, le bouclier pour parer les coups mais qui l'expose. C'est sans doute un Sabin dont la défaite semble annoncée. A droite, un guerrier bien campé sur ses jambes; le geste offensif, Sur le bouclier : la Louve du Capitole Il s'agit du camp des Romains, Sur le point de vaincre. Le choeur des Sabines qui s'interposent. Elles brandissent le fruit de leur union avec les Romains. Désormais, la guerre ne doit plus continuer.
[I, 13] (1) Alors, les mêmes Sabines, dont l'enlèvement avait allumé la guerre, surmontent, dans leur dés, espoir, la timidité naturelle à leur sexe, se jettent intrépidement, les cheveux épars et les vêtements en désordre, entre les deux armées et au travers d'une grêle de traits : elles arrêtent les hostilités, enchaînent la fureur, (2) et s'adressant tantôt à leurs pères, tantôt à leurs époux, elles les conjurent de ne point se souiller du sang sacré pour eux, d'un beau-père ou d'un gendre, de ne point imprimer les stigmates du parricide au front des enfants qu'elles ont déjà conçus, de leurs fils à eux et de leurs petits-fils. (3) "Si cette parenté, dont nous sommes les liens, si nos mariages vous sont odieux, tournez contre nous votre colère : nous la source de cette guerre, nous la cause des blessures et du massacre de nos époux et de nos pères, Nous aimons mieux périr que de vivre sans vous, veuves ou orphelines."
Les Horaces et des Curiaces ● Qui ? Les Horaces : trois fils d'une famille romaine, contre les Curiaces : trois fils d'une famille albaine ● Quand ? Sous le règne de Tullus Hostilius (VIè av J-C) ● Où ? À Rome ● Quoi ? Les six guerriers s'affrontent en tant que champions de leur ville ● Pourquoi ? Les six guerriers s'affrontent pour décider quelle ville, de Rome ou d'Albe, aurait l'hégémonie; alors qu'au départ Rome tire une partie de son origine d'Albe-la-Longue
Le combat des Horaces et des Curiaces ● Comment ? Les six guerriers s'affrontent. Deux des Horace meurent très vite. Le troisième reste indemne tandis que les Curiaces sont blessés. Seul contre trois, il n'a aucune chance. Alors il se met à courir, on croit qu'il fuit mais en réalité, il épuise les blessés et les tue au fur et à mesure qu'il les laisse le rejoindre. A son retour de Rome, voyant sa soeur pleurer son mari Curiace, il la tue. Faut-il punir ou récompenser le sauveur de Rome ? C'est tout l'objet de la pièce de Corneille et de son dilemne.
Le combat des Horaces et des Curiaces Les textes ● Tite Live, Ab Urbe Condita, I, ● Corneille, Horace Les images ● David, Le serment des Horaces, Louvre ● Horace tue sa soeur Camille d'après Francesco de Mura (sources ● Horaces contre Curiaces, par Valerius Maximus, enluminure issue de l'ouvrage Facta et dicta memorabilia (traduction de Simon de Hesdin et de Nicolas de Gonesse), France, XV° siècle. (sources fr.com/rome_mythe_histoire_3.htm- fr.com/rome_mythe_histoire_3.htm-
Le serment des Horaces Jacques-Louis DAVID, Le Serment des Horaces, Louvre © R.M.N./G. Blot - C. Jean
Une structure pyramidale très classique qui met en valeur les glaives. Une structure ternaire très classique, posée par le décor à l'arrière-plan Et la disposition des groupes de personnages.
L'univers des hommes : des citoyens guerriers chargés De la protection de la cité. Les fils et le pater familias. Les muscles tendus, la démarche assurée : ils pêtent serment. L'univers des femmes, plus en retrait, les corps Affaissés par le chagrin.
“Il y avait par hasard dans chacune des deux armées trois frères jumeaux, à peu près de même force et de même âge. »
[I, 25] (1) Le traité conclu, les trois frères, de chaque côté, prennent leurs armes, suivant les conventions. La voix de leurs concitoyens les anime. Les dieux de la patrie, la patrie elle-même, tout ce qu'il y a de citoyens dans la ville et dans l'armée ont les yeux fixés tantôt sur leurs armes, tantôt sur leurs bras. Enflammés déjà par leur propre courage, et enivrés du bruit de tant de voix qui les exhortaient, ils s'avancent entre les deux armées. La gestuelle, le regard … Tout montre la détermination des trois frères à défendre la patrie.
Sitographie Episode Horaces et Curiaces ● ● ● ● Le quizz des Courtils : caen.fr/lescourtils/Latin/civilisation/Horaces_et_Curiaces.htmhttp:// caen.fr/lescourtils/Latin/civilisation/Horaces_et_Curiaces.htm
La mort de Tarquin et le début de la République ● Qui ? Tarquin le Superbe, roi tyrannique d'origine étrusque ; Sextus Tarquin, un de ses fils; Lucrèce, matrone romaine, épouse de Tarquin Collatin, et fille de Tricipitinus; Junius Brutus, noble dont la famille a été décilée par le roi ● Quand ? Sous le règne de Tarquin le Superbe, dernier roi de Rome, à la fin du Viè siècle av J-C ● Où ? À Rome
La mort de Tarquin et le début de la République ● Quoi ? C'est la fin du règne de Tarquin le Superbe, roi d'origine étrusque, connu pour son caractère tyrannique (superbus, a, um) et les abus de pouvoir de lui et de sa famille ● Comment ? Sextus Tarquin invité par Tarquin Collatin viole son épouse Lucrèce, réputée très belle et très vertueuse. Celle-ci déshonorée se suicide. Cet épisode décide les nobles et le peuple romain à se débarrasser de ce roi. Junius Brutus qui s'était fait passer pour idiot (brutus,a,um) mène la révolte et instaure la République en -509
La mort de Tarquin et le début de la République Les textes ● Tite Live, Ab Urbe Condita, I, ● Ovide, Fastes, II,725 Les images ● Sextus Tarquin et Lucrèce, par Guisepppe Maria CRESPI, (sources fr.com/rome_mythe_histoire_3.htm- ) fr.com/rome_mythe_histoire_3.htm- ● Tarquin le Superbe s'enfuit de Rome, par Titus Livius (traduction de Pierre Bersuire), enluminure issue de l'ouvrage Ab urbe condita, Rouen, France, XV°siècle.. (sources
Sitographie la fin de Tarquin le Superbe ●