Thierry Verhoeven Le 8 septembre Journée de l’alphabétisation
Thierry Verhoeven Une journée pour défendre le droit à l’alphabétisation. Cette journée a lieu dans le monde entier.
Thierry Verhoeven L'alphabétisation C’est apprendre ou réapprendre les bases de la lecture et de l’écriture. C’est avoir des connaissances dont on a besoin dans un monde qui va de plus en plus vite. C’est un droit fondamental de la personne.
Thierry Verhoeven Une personne analphabète: cela veut dire que cette personne n’est pas capable de lire ni d’écrire, seule, en le comprenant un texte simple lié à sa vie de tous les jours.
Thierry Verhoeven En 2013, 773 millions d’analphabètes dans le monde.
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En Belgique, 1 personne sur 10 est analphabète. Au Niger, 7 personnes sur 10 sont analphabètes.
Thierry Verhoeven Mais ne pas maîtriser ou utiliser la langue écrite, ne signifie pas que l'on ne sache pas maîtriser et utiliser la langue orale. En voici 3 exemples.
Thierry Verhoeven En Arabie, avant le 7 e siècle, les débuts de la langue arabe. Au Mali, la langue peul. En Belgique, le langage ouvrier, le langage du peuple.
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Arabe, c’était « celui qui parle bien » Le Coran, c’est la « récitation »
Thierry Verhoeven Dans l'Arabie du centre et du nord, il n'y avait qu'un seul art, celui de la parole. Les Arabes admiraient, hier comme aujourd'hui, les hommes éloquents, qui savaient donner une répartie fine à un argument embarrassant, l'homme qui savait faire adopter ses vues dans les discussions.
Thierry Verhoeven La poésie était l'art le plus estimé. Et celle de l'époque anté-islamique (la djâhiliyya) était de toute beauté. Le poète était redouté à l'égal d'un magicien, parce qu'il pratique l'alchimie des mots et des sons, et on le supposait inspirait par un djinn. Des joutes oratoires étaient organisées où l'on vantait sa tribu et où l'on vilipendait la tribu adverse. Les Arabes ont toujours été des maîtres de la poésie satirique (hidjâ').
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En Afrique, un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. Amadou Hampâté Bâ, écrivain malien
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A la belle saison, on venait le soir à Keretel pour regarder s'affronter les lutteurs, écouter chanter les griots musiciens, entendre des contes, des épopées et des poèmes. Si un jeune homme était en verve poétique, il venait chanter ses improvisations. On les retenait de mémoire et, si elles étaient belles, dès le lendemain elles se répandaient à travers toute la ville.
Thierry Verhoeven C'était là la grande école orale traditionnelle où l'éducation populaire se faisait au fil des jours.
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Moi, je prétends que le monde du travail n’a rien à cacher et qu’il peut parler haut et fort, et librement. Roberto D’Orazio Syndicaliste
Thierry Verhoeven Pourquoi alors l’alphabétisation? le plaisir d’apprendre se servir d’un droit obligé par le système
Thierry Verhoeven C’est au moment où nous avons commencé à lire les contrats et à les comparer que les discussions et les débats ont commencé au sein du groupe : informations, prises de conscience…, mais aussi débats de fond sur la réalité économique, le monde du travail, la crise actuelle, la vie quoi ! Marilyne, formatrice alpha (2013)
Thierry Verhoeven C’est de l’éducation populaire on répond à certaines obligations on dispense des savoirs on va plus loin, on débat en groupe Ce n’est pas la leçon d’un manuel scolaire.