Le Groupe de Marche sur les routes de Camaret

La pointe de Dinan (breton Beg Dinn) est une pointe de Bretagne dans la presqu'île de Crozon. Elle est située au sud-ouest, sur le territoire de la commune de Crozon. Une de ses extrémités forme comme une forteresse naturelle, à l'allure d'une ruine de château, avec son arche tel un pont-levis, c'est pour cela qu'on trouve souvent l'appellation château de Dinan (breton Kastell Dinn) pour cette formation rocheuse

La Pointe de Dinan ( le Château de Dinan ) vue de la plage de Kerloch La pointe donne l’impression d’un château en ruine avec son pont

Le Château de la Pointe de Dinan Derrière la baie de Dinan Au fond a droite la cote ou se trouve le circuit de ST Julien au fond a Gauche la pointe des Tas de Pois

Le circuit de la Chapelle de St Julien

La Pointe des Tas de Pois photo prise du chemin de randonné de la chapelle de St Julien

Le Groupe de Marche devant la pointe des Tas de Pois

On a soif vive la fontaine Piriou

Chapelle St Julien du XVIIe siècle. Pendant la Révolution la chapelle sert de refuge aux prêtres réfractaires. Dégradée en corps de garde, elle perd sa cloche le 10 février 1793 et doit attendre 1805 pour être rouverte

Le littoral de Camaret est très découpé : au nord-est, la baie de Camaret avec la pointe du Capucin et l'avancée de la pointe Sainte-Barbe fait suite à la presqu'île de Roscanvel la plage du Corréjou, à l'ouest la pointe du Grand Gouin la plage de Porzh Naye la Pointe du Toulinguet ; au sud-ouest l'anse de Pen Hat la pointe de Pen-Hir et les Tas de Pois, la plage de Veryac'h ; au sud, la pointe de la Tavelle et la pointe de Portzen et l'anse de Dinan ou se jette l'aber du ruisseau de Kerloc'h qui sépare la commune de Camaret de celle de Crozon. Plus au sud, la Pointe de Dinan et le Cap de la Chèvre.

En avançant vers la pointe de Pen-Hir et les Tas de Pois, Anciennement nommés à cause de leur forme en breton Pézeaux ou Tas de Foin on rencontre une succession de falaises aussi impressionnantes les unes que les autres qui tombent à pic dans l'océan. Quand on arrive à l'imposant promontoire supportant l'immense croix de Lorraine en granit bleu, inaugurée par le général de Gaulle le 15 juillet 1951, le paysage est grandiose. Une plate-forme naturelle à flanc de falaise, nommée la Salle Verte, est recouverte de gazon marin. En contrebas se trouve la plage du Véryac'h, ce qui signifie plage de sable calcaire ou maërl. Elle dessine un demi-cercle qui se termine à droite par les Tas de Pois et à gauche par des falaises aux tons bruns et jaunes

Ancien nom à cause de leur forme en breton Pézeaux ou Tas de Foin rebaptisés au milieu du XIX e siècle Tas de Pois, ces cinq rochers (dahouet) offrent un panorama inoubliable de la pointe de Penhir sur la Mer d'Iroise

Le groupe devant Le Monument aux Bretons de la France Libre, dite Croix de Pen-Hir monument commémoratif aux Bretons de la France libre, inaugurée le 15 juillet 1951 par le général de Gaulle

À quelques mètres des alignements de Lagatjar, se trouvent les ruines du manoir de Pierre Paul Roux, né en 1861 alias Saint-Pol-Roux, alias Le Magnifique. Immense poète, reconnu dès ses débuts par Mallarmé, précurseur du mouvement surréaliste, il tourna le dos au milieu littéraire parisien et vint s'installer en juin 1905 avec femme et enfants dans ce manoir exotique pourvu de huit tourelles, le "manoir de Boultous". qu'il fit construire sur la falaise de Pen Hat. ses amis venaient régulièrement lui rendre visite ici (Victor Ségalen, Max Jacob, Pierre Mac-Orlan, André Breton...). À la mort de son fils Coecilian, il le rebaptise "manoir de Coecilian En juin 1940, le manoir est investi par des soldats allemands, sa fille Divine violée et le manoir livré au pillage et incendié. et des manuscrits en partie détruits En août 1944, le manoir est bombardé par l'aviation alliée. Il n'en subsiste que des ruines Saint-Pol-Roux est enterré dans le cimetière de Camaret.

A quelques mètres des alignements de Lagatjar, se trouvent les ruines du manoir de Saint-Pol-Roux

L'alignement mégalithique de Lagatjar fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 18 juin Alors que le Chevalier de Fréminville nous rapporte dans son livre Antiquités du Finistère 600 menhirs, les alignements ne comportent plus de nos jours que 65 menhirs seulement. Il faudra attendre 1928 pour que les alignements de Lagatjar soient restaurés. L'alignement de Lagatjar est composé de trois files de menhirs. L'ensemble dessine une ligne orientée N 35°E et S 35°O, d'où partent, à angle droit, deux lignes parallèles. Cette orientation laisse présumer un caractère astronomique, que Georges-Gustave Toudouze associe à la constellation des Pléiades, celle-ci s'appelant en breton ar yar (la poule), d'où peut-être la toponymie du lieu-dit de Lagad-yar (l'œil de poule).

L'alignement mégalithique de Lagatjar Avant 600 menhirs, les alignements ne comportent plus de nos jours que 65 menhirs

Au fond a droite la Greve de Pen Hat et la pointe du Toulinguet son phare et son sémaphore au milieu le rocher du Lion

La Pointe du Toulinguet son Phare et son Sémaphore

Le XIXè Siècle Tour Modèle 1er Empire du Toulinguet 1811 et le Corps de Garde défensif du Gouin 1846.

L'îlot des Capucins Son nom vient d'un rocher à proximité de l'îlot, qui a la forme d'un moine en prière devant son pupitre C’est un îlot rocheux près de la falaise, en face de Camaret dans la Presqu'île de Crozon.

L'îlot des Capucins Sa position est stratégique: défendre par ses batteries d'artillerie l'accès du goulet de Brest. Le fort contrôle, la baie de Camaret. la pointe du Grand Gouin (au sud-ouest), au fort de Bertheaume (au nord-ouest). Le fort est construit en Dans cette partie la plus large de l'entrée du goulet de Brest, Vauban dans les années , prévoyait la construction de deux batteries croisant leurs feux à l'entrée du goulet : le fort du Minou au nord (à l'ouest de Brest) et celui des Capucins au sud (presqu'île de Roscanvel) Le site a subi des modifications dans les années Plusieurs batteries de mortiers ont remplacé la batterie de gros calibre restée active jusque dans les années En 1888, une batterie de rupture sous roc tirant à fleur d'eau est installée (on y accède par un bel escalier descendant profondément sous le roc), un magasin à poudre terrassé et dans les années , est mis en place un système de projecteurs alimenté par une usine électrique. En 1917, les deux canons de rupture de 47 tonnes sont démontés..

En 1888, une batterie de rupture sous roc tirant à fleur d'eau est installée (on y accède par un bel escalier descendant profondément sous le roc),

Le casernement est en schiste et granite et s'intègre parfaitement au paysage. L'îlot est relié à la terre par un pont daté de Le pont a perdu ses rambardes de protection et son passage par vents de tempête peut être délicat

CAMARET- SUR- MER

Camaret se trouve à 80 km de Brest et se situe à l'extrême ouest de la presqu'île de Crozon. Entourée par l'Océan Atlantique, plus précisément la Mer d'Iroise, à l'entrée du goulet de Brest, c'est cette situation géographique privilégiée qui fera de Camaret-sur-Mer, un important port de relâche, jusqu'à l'apparition de la navigation à vapeur. Camaret, fait partie du parc naturel régional d'Armorique et se situe désormais au cœur du Parc naturel marin d'Iroise. C'est une station balnéaire tranquille. Les aménagements portuaires du XIX e siècle Déjà fortifiée par Vauban, la Pointe du Toulinguet est puissamment aménagée en 1812 pour protéger l'anse de Penhat. En 1893, le site est protégé par un mur d'enceinte. En 1815, un mur de défense est construit sur le flanc nord du "Sillon". En 1842, la municipalité fait construire un quai (l'actuel quai Toudouze) en 1846 un môle perpendiculaire au Sillon sur la pointe de Rocamadour La Tour Vauban. Le port de Camaret possède une Tour de défense côtière. Elle est nommée localement la Tour Vauban. Vauban, lui, la nomma la Tour dorée.

Le Port de CAMARET Vers 1910

Camaret ses quais et son port pèche et son port de plaisance

Saint-Thomas, le quartier des artistes

La chapelle de Notre-Dame-de-Rocamadour fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 4 mars 1935 La première chapelle de Notre-Dame-de-Rocamadour fut construite en La partie la plus ancienne de la chapelle actuelle date de Il existe deux hypothèses à l'origine du nom : par les pèlerins en route vers Rocamadour d'origine celtique ; le rocher au milieu de l'eau (Roc'h = rocher et Dour = eau). La chapelle, tout comme la Tour Vauban se trouvent sur un rocher qui est relié par une pointe de galets qui protège le port, appelé localement le "Sillon". Ceci serait l'origine de la dénomination de la chapelle en « Notre-Dame de Roz Madou » (fr. Notre-Dame du Roc au milieu des Eaux). En breton il existe le mot "kammadur", signifiant la courbure. On a donc deux possibilité : Roz kammadur, signifiant la courbure du coteau ou Roc'h kammadur, signifiant la courbure du rocher. Ces deux étymologies ayant l'avantage de faire écho à celle de Camaret.

Le « Sillon » avec la Tour Vauban et la chapelle Notre-Dame-de-Rocamadour

Autel latéral du XVII e dans la chapelle de ND de Rocamadour

NOTRE DAME de ROCAMADOUR

Sainte Anne

. Aujourd'hui, on peut voir des ex-voto suspendus dans la nef.

Le clocheton a été décapité lors de la fameuse bataille de Trez-Rouz le 18 juin 1694 par un boulet anglo-hollandais.

La Tour Vauban fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 18 septembre1907

Cette tour polygonale faisant "réduit défensif« est dotée d'un fossé, d'un pont-levis et d'un mur d'enceinte.

Le Port de Camaret vers 1910 au fond a droite la pointe du Gouin Et plus prés de nous le SILLON

Le port de Camaret possède une tour de défense côtière avec batterie basse construite sur un plan directeur de Vauban

Cimetière des Bateaux de Pêche Sur le Sillon dans le Port de Camaret