ETUDE DE SORDARIA (G2E 2005) Le cycle de développement de Sordaria est résumé sur le schéma suivant.
On connaît deux souches de mutants auxotrophes pour l'arginine, noté arg-. L'arginine est synthétisée par une série de réactions dont les principales étapes sont données sur le document suivant : On teste la croissance des deux souches sur différents milieux de culture. Les résultats sont donnés dans le tableau suivant : Dans ces expériences, on constate pour la souche 2, une accumulation d'ornithine lorsque la souche est placée dans le milieu minimum et dans le milieu minimum + citrulline Déterminez le génotype des souches 1 et 2 La souche 1 est mutée pour le gène de l'enzyme E1 (car elle ne peut pas transformer le précurseur en ornithine, mais peut utiliser l'ornithine ou n'importe lequel des molécules suivantes. La souche 2 est mutée pour le gène de l'enzyme E2 (car elle ne peut pas utiliser l'ornithine, mais peut utiliser la citrulline ou l'arginine)
donc : Souche 1 = (E1-,E2+,E3+) Souche 2 = (E1+, E2-, E3+)
Le croisement des deux souches donne des asques, dont on détermine le phénotype par culture sur milieu minimum. On obtient entre autre le résultat suivant : Schéma d’un type d’asques obtenu par croisement des souches 1 et A l’aide de schémas, expliquez la répartition des deux types de spores dans l’asque.
croisement entre souche 1 et souche 2 donne le diploïde : (E1+/E1-, E2+/E2-) Ensuite, la méiose répartit les différents allèles dans les cellules-filles haploïdes. Une possibilité est : (E1+/E1-, E2+/E2-) ----> (E1+, E2-)ayant le phénotype : [arg-] (E1+, E2+)[arg+] (E1-, E2+)[arg-] (E1-, E2-)[arg-] Il y a eu recombinaison d'allèles à la méiose
Fécondation cellule diploïde en méiose méiose I méiose II (puis mitose haploïde, qui donne 8 cellules dans l'asque) (on ne sait pas si les deux gènes sont sur le même chromosome ou non ; mais on sait qu'il y a eu échange de chromatides quelque part )