Derrière le monstre sacré du cinéma et du théâtre français se cache un mari, un père et un grand père aimant. Les femmes de sa vie cliquez à votre rythme
Physique truculent et voix de méridional, Michel Galabru, qui s'est éteint dans son sommeil lundi 4 janvier 2016, a incarné les personnages comiques dans de nombreux nanars mais aussi tenu de grands rôles au cinéma et au théâtre. Né le 27 octobre 1922 à Safi (Maroc), Michel Galabru entre au Conservatoire d'art dramatique d'où il sort avec deux premiers prix. Il est à la Comédie-Française de 1950 à 1958, où il joue Molière, Marivaux, Feydeau, Courteline. Au cinéma, il entame sa carrière en 1951 avec "Ma femme, ma vache et moi" puis enchaîne les petits rôles.
Michel Galabru et sa femme, Claude Etevenon
Michel Galabru et Emmanuelle, sa fille
Michel Galabru entouré des femmes de sa vie
Michel Galabru et Emmanuelle, prennent la pose
Michel Galabru et sa petite fille Jana
Michel Galabru, moment de tendresse
Michel Galabru et Lio sa partenaire de film
Michel Galabru et sa femme en vacances
Michel Galabru et Claude Etevenon lors d'une représentation au théâatre En novembre 2015, très affecté par les décès successifs de son frère et de son épouse, il avait annulé la pièce autobiographique qu'il devait reprendre au théâtre Montmartre-Galabru, "Le Cancre".
Michel Galabru
En 1976, Bertrand Tavernier lui offre le rôle d'un tueur dans la France du XIXème siècle, dans "Le juge et l'assassin", face à Philippe Noiret et Isabelle Huppert, peut-être son meilleur rôle.
Michel Galabru : le juge et l'assassin
Michel Galabru
Acteur boulimique il a rapidement gagné une stature d'acteur populaire, notamment avec "Le Gendarme de Saint-Tropez" plus tardive.
Michel Galabru La notoriété vient avec avec "La guerre des boutons" (1961, Yves Robert) et surtout la série des "Gendarmes" de Jean Girault, qui démarre en 1964.
Michel Galabru
Les sous-doués passent le bac
Michel Galabru
Michel Galabru : L'avare
Dans "Bienvenue chez les Ch'tis", film phénomène de l'année 2008, quelques minutes lui suffisent pour marquer les esprits avec une scène d'anthologie, où il décrit à son neveu les misères du nord de la France.
Michel Galabru Ce "pince-sans-rire", comme le décrit le réalisateur Jean-Pierre Mocky, avait indiqué en juin 2011 au quotidien La Provence qu'il souhaitait pour épitaphe: "Ici Galabru repose, il ne fit jamais autre chose".
de Michel Galabru
Musique : Unchained melody instrumental
FIN Un diaporama de Pierre ALLIEZ Ce 16 janvier 2016