La petite fourmi de feu : un danger pour la biodiversité Classe de CM1/CM2 de l’école Pierre Brossolette, Les Mureaux

Ce que nous savons des îles volcaniques et de leur peuplement au cours du temps Dessin de Pierrot, école de Luganville Est

Santo est une île volcanique qui s’est formée il y a 20 millions d’années. Puis le volcan s’éteint ou s’endort et les plantes, les animaux et les hommes peuplent l’île, petit à petit, au cours du temps.

La végétation sur l’île : nous avons recherché comment des graines voyagent et s’installent Grâce au vent Grâce aux vagues et aux courants , par exemple la noix de coco peut voyager sur des milliers de kilomètres Grâce aux animaux : les fruits ou les graines s’accrochent à leur plumage ou à leur pelage. les oiseaux mangent des fruits , ne digèrent pas les noyaux et les rejettent dans leurs déjections. Les graines peuvent ensuite pousser. Les plantes peuvent aussi être apportées par les hommes soit pour leur alimentation soit pour leur plaisir.

La faune sur l’île : nous avons recherché quels animaux arrivent et comment. Ceux qui vivent dans la mer et sur terre Les tortues Les crabes Ceux qui volent: Les oiseaux Les insectes Les chauves-souris Ceux qui sont dans un œuf Les œufs se collent au pelage ou au plumage d’autres animaux, ils peuvent se trouver dans la terre de plantes apportées par l’homme ou encore, être dans des bois flottants Les grenouilles Les escargots et les limaces Les araignées Les insectes

Ceux qui sont accrochés à des branches ou des troncs : des petits animaux Ceux qui qui sont apportés par l’homme parce qu’ils lui sont utiles Les poules Les vaches Les rats Les cochons Les chiens et les chats

Ces espèces peuvent dans certains cas poser des problèmes. Les espèces qui peuplent une île arrivent donc naturellement ou à cause de l’homme. Il peut le faire volontairement ou accidentellement. Ces espèces peuvent dans certains cas poser des problèmes.

Nous avons lu des textes venant de Santo À Santo, l’équipe « friches et aliens » a découvert la présence de la petite fourmi de feu ou fourmi électrique, Wasmannia auropunctata. On parle d’elle comme d’un rouleau compresseur, d’un fléau pour les îles du Pacifique. On nous dit qu’elle est une menace pour la biodiversité et qu’elle cause de gros dégâts écologiques. Nous voulons comprendre !

Qu’est-ce que la biodiversité ? Nous avons formulé une définition de la biodiversité La biodiversité c’est toutes formes de vie sur notre planète: Les animaux Les végétaux Les bactéries Les champignons

En quoi la petite fourmi de feu met-elle en danger la biodiversité : nos hypothèses - elle pique et tue les animaux avec son venin - elle mange les plantes - elle transporte des bactéries et des microbes qui peuvent tuer les gens

Présentation de la petite fourmi de feu Pour comprendre en quoi la petite fourmi de feu met en danger la biodiversité, nous avons d’abord cherché à en savoir plus sur elle. Nous avons mené des recherches documentaires.

Anatomie et caractéristiques L’ouvrière mesure 1,2 mm et les reines environ 4 mm. Les ouvrières sont de couleur marron clair , dorée . Leur corps est en trois parties : tête, thorax, abdomen. Elle a une paire d’antennes, des mandibules, un dard et 6 pattes. Elle a des poils sur tout le corps. On l’appelle petite fourmi de feu car sa piqûre est venimeuse et très douloureuse! La piqûre peut entraîner des réactions allergiques chez l’homme et rendre aveugles les chiens ou les chats. La PFF peut piquer plusieurs fois de suite.C’est une espèce particulièrement agressive. Elle se déplace toujours lentement . Source: http://1000gp.ovh.net/~pfftahit/spip/

De quoi se nourrit-elle ? La petite fourmi de feu est omnivore . Elle se nourrit d’autres arthropodes : insectes, araignées, etc… Elle apprécie particulièrement le miellat des pucerons et des cochenilles. Elle peut se nourrir également de graines , de fruits, de nectar ou de fleurs. Elle n’a pas de prédateur Nous avons observé des cochenilles et des pucerons sur des plantes

D’où vient-elle ? Elle est originaire d’Amérique du Sud mais on la trouve aujourd’hui un peu partout dans le Monde: Amérique centrale et du Nord, Afrique de l’Ouest, Iles du Pacifique, et même dans les serres en Angleterre et au Canada. C’est l’homme qui est responsable de ce déplacement. A Santo on pense qu’elle est arrivée à cause des échanges de plants avec les îles Banks.

Où vit-elle ? Elle peut installer son nid partout : brindilles, fissures du sol, arbres et plantes, litières de feuilles , à l’intérieur de noix de coco ou même dans les habitations. Leurs fourmilières sont petites. Dans un nid, il peut y avoir une dizaine de reines et de mâles pour une centaine d’ouvrières.

Comment communique-t-elle ? Pour mieux connaître les fourmis nous avons regardé une émission de la collection « C’est pas Sorcier » Les fourmis communiquent grâce à leurs antennes et à des phéromones. Les phéromones permettent aux fourmis d’échanger des informations, de demander de l’aide, de marquer un itinéraire, de se reconnaître ou de repérer les intrus. Les petites fourmis de feu se reconnaissent comme sœurs même si elles viennent de colonies différentes. Elles ne se combattent pas entre individus de la même espèce.

En quoi la petite fourmi de feu met-elle en danger la biodiversité : nos résultats Maintenant que nous connaissons mieux la petite fourmi de feu nous pouvons essayer de comprendre comment elle met en danger la biodiversité.

La petite fourmi de feu met en danger la biodiversité parce qu’elle tue d’autres animaux avec son venin Une colonie élimine la plupart des êtres vivants des territoires sur lesquels elle s’installe. Aux Galápagos, elle s’attaque aux œufs de tortues : il n’y aura plus de jeunes tortues et au bout d’un moment il n’y aura plus de tortues du tout. Certains carnivores peuvent mourir de faim si elle tue les insectes dont ils se nourrissent. Nous avons pensé aux lézards, aux oiseaux, aux grenouilles, aux chauves-souris qui devront aller chercher leur nourriture ailleurs, mais, sur une île c’est limité ! Pour elle, pas de problèmes : comme elle mange de tout , elle trouve toujours ce qui lui faut pour se nourrir !

La petite fourmi de feu met en danger la biodiversité parce qu’elle fait des pucerons et des cochenilles ses alliées. Les petites fourmis de feu protègent les cochenilles et les pucerons de leurs prédateurs. Les petites fourmis de feu se nourrissent du miellat Les cochenilles et les pucerons produisent du miellat Les cochenilles et les pucerons sont de plus en plus nombreux Les hommes se font piquer et abandonnent jardins et cultures infestées Les fourmis sont de plus en plus nombreuses Les cochenilles et les pucerons se nourrissent de la sève des plantes Les plantes meurent à cause de l’attaque des pucerons et des cochenilles Les hommes perdent leurs cultures et les herbivores leurs ressources alimentaires

Les petites fourmis de feu mettent en danger la biodiversité parce qu’elles ne se combattent pas entre elles. Souvent, quand des fourmis de différents nids se rencontrent elles s’attaquent pour défendre leur territoire et il ne reste plus qu’une seule colonie. Mais les petites fourmis de feu ne s’attaquent pas entre elles même si elles ne viennent pas du même nid. Elles savent s’unir pour faire une seule colonie. Ainsi il peut y avoir de plus en plus de nids. C’est ainsi qu’elles envahissent petit à petit. Comme elles sont nombreuses et s’unissent elles combattent plus facilement les autres espèces de fourmis. Au lieu d’avoir par exemple dix espèces différentes de fourmis il n’y a plus QUE la petite fourmi de feu : c’est moins de diversité.

Comment lutte-t-on contre la petite fourmi de feu ? Il est très difficile de lutter contre la petite fourmi de feu. Dans les îles où elle s’est installée, plusieurs solutions sont tentées - insecticides chimiques, appâts empoisonnés – mais les résultats ne donnent pas entière satisfaction. Aussi, on recommande surtout des mesures de prévention et de surveillance qui passent par l’éducation de tous les citoyens y compris des enfants.

Des espèces invasives chez nous aussi Il existe d’autres espèces envahissantes ( qui prennent toute la place et suppriment les autres espèces) chez les animaux et chez les plantes. L’ISSG qui dépend de l’ONU est chargé de les surveiller pour toute la planète. Sans le savoir, nous achetons parfois pour nos jardins,des plantes qui envahissent la nature et menacent ainsi la biodiversité. Dans notre environnement c’est le cas du Buddleja davidii ou arbre aux papillons. Les Mureaux Source: « plantes invasives en France » Serge Muller

Merci Ibrahim, Diarra, Jérémy, Dieyna, Maryam, Myriam, Sabrina, Mahamadou, Gaston, Mariam, Goianto, Salif, Adama, Mohamed, Yassine, Fatimata, Soulayemane, Assyatou, Bakary, Birama, Abdoul et Louna