Manuel au clic.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
UNE RENCONTRE DE JESUS La samaritaine Toi.
Advertisements

La liberté glorieuse des Enfants de Dieu
[number 1-100].
Quand aura lieu enlèvement de l’Église?
La Visite et le Travail Individuel
Tête. père fille mille premier car entendre.
H I S T O I R E M E R V E I L L E U S E.
Les nombres.
Les numéros
Recueillement 1.
Salut Basile ! C’est la bouille boudinée d’un petit bolide qui déboule comme un Basile dans la bonhomme de vie de 2 bobos hébétés d’avoir du emballer leur.
Savoir vivre au restaurant.
Préparation du projet de mariage
Dieu dans sa vie.
Dieu dans sa vie.
IL Y A UN ANGE GARDIEN QUI RÔDE AUTOUR DE TOI
N Thomas, CP Neufchâteau mars 2010
Préparons le baptême de notre enfant
Un joli conte de Paul Coelho.
Mettre Dieu dans sa vie.
Mettre Dieu dans sa vie.
Mettre en lumière et célébrer les gestes de solidarité, les signes de fraternité qui existent dans lEglise, notre Paroisse ou ailleurs « dire, cest reconnaître.
Les fêtes en France.
Parole de Vie Septembre 2013.
25 RAISONS DAIMER LA NOUVELLE FRANCOPHONIE ONTARIENNE - Lidentité bilingue - Diane Gérin-Lajoie OISE, Université de Toronto
Les carrés ! Ceci est un puzzle pour faire travailler vos méninges. La question est: pour chaque figure combien de carrés voyez-vous?
Par Alexna Le Petit Prince Alexna.
L'HISTOIRE DE NOE.
J'ai reçu ce message d'un ami qui avait un choix à faire
L'invité Séré Cliquez pour débuter
La vision de Daniel annonce le grand jour du jugement divin et nous montre comment nous pouvons nous tenir sans crainte devant Dieu, en Christ.
Je ne vais pas t'écrire 1 millions de mots
Un long dimanche de fiançaille de Sébastien Japrisot
Pasteur Claude Houde Dimanche 20 septembre 2009
Les élèves sont interrogés par leur professeur.
Les couleurs, les chiffres 1-31, 40, 50 et les mois de l’année
C’EST MÊME PAS VRAI !!! L’INCRÉDULITÉ. C’EST MÊME PAS VRAI !!! L’INCRÉDULITÉ.
C’est une maman qui s’adresse à l’humanité!
Lecture de la parole de Dieu
Le maitre est ici, et il te demande.
Les Noces de Cana 2 e partie Jean Pasteur Claude Houde Dimanche le 4 juillet.
Dimanche, le 1 mai 2011 Pasteur Claude Houde
La fête de l’Immaculée Conception
vingt et un 27 vingt-sept 22 vingt-deux 28 vingt-huit 23 vingt-trois
Jour 2. Trouvez quequun dans la classe.. Circulate in the class to find someone who relates to each of the subjects below. The person must answer Oui.
Jolie histoire   Un homme et son chien marchaient le long d'une route.  
LE VERRE DE LAIT.
La Grande Visitation du 5 au 22 Août LUNDI 18 AOUT 2008 VILLENEUVE SUR LOT - AUCH A la découverte du chapelet Vos notes personnelles En marche.
Les Nombres! de 0 à 20.
Les sœurs envoyèrent dire à Jésus: Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. (Jean 11.3)
J'ai reçu ce message d'un ami qui avait un choix à faire Il me disait que j'avais aussi un choix à faire Comme j'ai fait mon choix, je vous l'envoie.
Le banquet de noces  Luc 14,
LE PLAN DE DIEU POUR MA VIE (III)
Les Chiffres Prêts?
Les sœurs envoyèrent dire à Jésus: Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. (Jean 11.3)
Recueillement 1.
Pourquoi aller à l’église ?
Vendredi 29 mars Vendredi Saint
Recueillement. 177 – Mon âme en silence Mon âme en silence Se tient devant toi. Oh! Rends ta présence Sensible à ma foi Mon âme en silence.
Quand j'étais jeune, ma mère m'a demandé quelle était la partie la plus importante de notre corps. Ria Slides.
Petite dernière d'une famille de neuf enfants, Thérèse Martin est née en Quatre enfants mourront très jeunes. Les cinq filles qui grandirent au foyer.
Jeanne, Fille du RoyJeanne, Fille du Roy Subtitle.
Une histoire de femmes… Une histoire de famille….
QUELLE HEURE EST-IL?.
FATIMA 100 ANS APRES.
Leçon 4 La Date.
le de un être et à il avoir ne je son que se qui ce dans en
Bonjour! La Classe de Français.
Le 19 décembre 1768, une petite fille vient au monde en France.
Transcription de la présentation:

Manuel au clic

Bernadette Soubirous (Bernadeta Sobirons en Gascon), de son vrai nom Marie-Bernarde Soubiroux (Maria Bernada Sobeirons), née le 7 janvier 1844 à Lourdes, et décédée le 16 avril 1879 à Nevers, est une sainte catholique, célèbre pour avoir prétendu voir des apparitions de la Vierge dans une grotte de sa ville natale.

exploitent le moulin de Boly, où elle est née, jusqu'en 1854. Ses parents, François Soubirous (1807-1871) et Louise Castérot (1825-1866), exploitent le moulin de Boly, où elle est née, jusqu'en 1854. Les Soubirous qui avaient, dit-on, fait un mariage d'amour, ont eu au total neuf enfants dont cinq sont morts en bas-âge. Bernadette est l'aînée. À cette date, l'entreprise familiale est ruinée (trop artisanale pour cette époque d'industrialisation, et sans doute mal gérée). Bernadette connaît la faim et la maladie, elle sait à peine lire et écrire. De santé fragile (elle est notamment asthmatique), elle paraît moins que son âge. Elle est par ailleurs belle fille, selon les témoignages de l'époque et comme en attestent les photographies qui ont été prises d'elle. Son sentiment religieux est déjà très fort même si elle ignore à peu près tout du catéchisme (« si la Sainte Vierge m’a choisie, c’est parce que j’étais la plus ignorante ! » dira-t-elle plus tard). Les parents de Bernadette l'envoient chez sa marraine et tante, Bernarde Castérot (1823-1907), qui l'emploie comme servante à la maison et au comptoir de son cabaret. Les Soubirous déménagent pour une cellule de l'ancienne prison de la rue Haute, surnommée Le cachot et où ils logent à six dans 3,77 x 4,40 m. En 1857, François Soubirous est accusé (apparemment à tort) du vol de deux sacs de farine. Il est envoyé en prison. La famille Soubirous est dans une période de détresse noire.

Bernadette témoigne d'apparitions de la Vierge à partir de 1858. Lors de sa neuvième apparition, elle suit les indications de la Vierge et découvre une source d'eau au pied de la grotte de Massabielle, à Lourdes. Entre le 11 février et le 16 juillet 1858, la Vierge lui apparaît dix-huit fois.

et Jeanne Abadie, une amie, Bernadette récite une prière, Jeudi 11 février 1858. Avec sa sœur Marie (1846-1892), dite Toinette, et Jeanne Abadie, une amie, Bernadette se rend le long du Gave pour ramasser des os et du bois mort. Du fait de sa santé précaire, elle hésite à traverser le Gave, gelé, comme sa sœur et son amie. Elle est alors surprise par un bruit et lève la tête vers la grotte de Massabielle : ''J'aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied''. Bernadette récite une prière, la dame disparaît.

Dimanche 14 février 1858. Ses parents interdisent à Bernadette de retourner à la grotte. Elle insiste, ils cèdent. Sur place, elle récite des chapelets et voit apparaître la dame. Elle lui jette de l'eau bénite. La dame sourit, incline la tête et disparaît.

Jeudi 18 février 1858. Bernadette, sous la pression d'une bourgeoise lourdaise, demande à la dame de lui écrire son nom. Celle-ci lui répond : ''Ce n'est pas nécessaire''. Puis elle ajoute ''Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous avoir la grâce de venir ici pendant quinze jours ?''

La dame apparaît brièvement. Vendredi 19 février 1858. Bernadette vient à la Grotte avec un cierge béni et allumé (ce qui est devenu, depuis, une coutume). La dame apparaît brièvement. ** Samedi 20 février 1858. La dame apprend une prière personnelle à Bernadette qui, à la fin de sa vision, est saisie d'une grande tristesse.

Dimanche 21 février 1858. Une centaine de personnes accompagnent Bernadette. La dame se présente (à Bernadette seule) et le commissaire de police Jacomet l'interroge sur ce qu'elle a vu. Bernadette se contente de répéter : ''aquerò'' (cela)

Mardi 23 février 1858. Mercredi 24 février 1858. Accompagnée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la grotte où l'apparition lui révèle un secret ''rien que pour elle''. *** Mercredi 24 février 1858. La dame transmet un message à Bernadette : ''Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs !''

Jeudi 25 février 1858. Trois cents personnes sont présentes. Bernadette explique que la dame lui demande de boire à la source ''Allez boire à la fontaine et vous y laver. Vous mangerez de cette herbe qui est là''. Bernadette racontera plus tard : ''Je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire''. La foule l'accuse d'être folle et elle répond : ''C'est pour les pécheurs''.

Samedi 27 février 1858. Dimanche 28 février 1858. Huit cents personnes accompagnent Bernadette. L'Apparition reste silencieuse, Bernadette boit l'eau. *** Dimanche 28 février 1858. Deux mille personnes assistent à l'extase de Bernadette qui prie, baise la terre, rampe sur les genoux. Le juge Ribes la menace de prison.

Lundi 1er mars 1858. Mardi 2 mars 1858. Mille cinq cents personnes accompagnent Bernadette, dont, pour la première fois, un prêtre. La même nuit, Catherine Latapie, une amie de Bernadette, se rend à la Grotte et trempe son bras déboîté dans l'eau de la source : son bras et sa main retrouvent toute leur souplesse. Mardi 2 mars 1858. La foule est très importante. La dame demande à Bernadette : ''Allez dire aux prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle''. L'abbé Peyramale, curé de Lourdes veut connaître le nom de la dame et exige en sus une preuve précise : il veut voir fleurir le rosier/églantier de la Grotte en plein hiver.

Mercredi 3 mars 1858. Jeudi 4 mars 1858. Trois mille personnes accompagnent Bernadette. La vision ne vient pas. Plus tard, Bernadette se sent appelée et retourne à la grotte où elle demande son nom à la Dame qui lui répond par un sourire. Le curé Peyramale insiste : ''Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la Grotte'‘ Jeudi 4 mars 1858. Environ huit mille personnes attendent un miracle à la grotte. La vision est silencieuse. Pendant vingt jours, Bernadette ne ressent plus l'invitation à se rendre à la grotte.

Jeudi 25 mars 1858. L'apparition se montre à Bernadette et dit en Gascon bigourdan (la langue que parlait Bernadette), levant les yeux au ciel et joignant ses mains : ''Que soy era immaculada councepciou''. Bernadette retient ces mots, qu'elle ne comprend pas, et court les dire au curé, qui est troublé : quatre ans plus tôt, le pape Pie IX a fait de l'expression Immaculée conception un dogme et Bernadette dit ignorer qu'elle désigne la Vierge. Le rosier n'a toujours pas fleuri.

Mercredi 7 avril 1858. Le docteur Douzous constate que la flamme du cierge que tient Bernadette pendant l'apparition entoure sa main sans la brûler.

Jeudi 16 juillet 1858. C'est la dernière apparition. Une palissade interdit l'accès à la grotte. Bernadette franchit le Gave et voit la vierge exactement comme si elle se trouvait devant la grotte.

La reconnaissance des apparitions par l'Église Le 28 juillet 1858, soit douze jours seulement après la dernière apparition, Mgr Laurence, évêque de Tarbes, réunit une commission d'enquête destinée à établir le crédit que l'Église doit apporter aux affirmations de Bernadette Soubirous. Cette commission est chargée de vérifier la validité des ‘’miracles’’ annoncés, en recueillant des témoignages divers et les avis de scientifiques ou de gens d'Église. Elle est aussi chargée d'interroger Bernadette dont la sincérité semblera ‘’incontestable’’ (dixit) à l'évêque : ‘’Qui n'admire, en l'approchant, la simplicité, la candeur, la modestie de cette enfant ? Elle ne parle que quand on l'interroge ; alors elle raconte tout sans affectation, avec une ingénuité touchante, et, aux nombreuses questions qu'on lui adresse, elle fait, sans hésiter, des réponses nettes, précises, pleines d'à propos, empreintes d'une forte conviction’’ . Le fait que la jeune fille répète des mots dits par la Vierge qu'elle ne pouvait (pense-t-on alors) pas connaître eu égard à son manque d'instruction, sera un argument décisif. Entre-temps, la foule des pèlerins venant voir la grotte et y demander de l'aide à Marie ne cesse de croître, il vient des gens de toute l'Europe et de nouveaux témoignages de miracles s'accumulent. ‘’Si l'on doit juger l'arbre par ses fruits, nous pouvons dire que l'apparition racontée par la jeune fille est surnaturelle et divine ; car elle a produit des effets surnaturels et divins’’. Quatre ans plus tard, le 18 janvier 1862, l'évêque rend son avis — favorable : ‘’Nous jugeons que l'Immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et les jours suivants, au nombre de dix-huit fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes ; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. Nous soumettons humblement notre jugement au Jugement du Souverain Pontife, qui est chargé de gouverner l'Église universelle ‘’. Un fait souvent oublié : à Garaison (aujourd'hui, Monléon-Magnoac, à 70 km de Lourdes), une jeune fille nommée Anglèze de Sagasan avait affirmé avoir entendu la vierge lui demander de construire une chapelle près de la source. Cela se passait vers 1520. La chapelle a bien été construite et la ville a été un lieu de dévotion et de tourisme religieux aux siècles suivants.

Son cercueil sera ouvert 3 fois et son corps retrouvé intact. Le départ pour Nevers Bernadette souhaitait faire sa communion et pour cela, elle devait apprendre à lire et à écrire en Français. Elle est donc admise à "l'école des indigents", à l'hospice de Lourdes, tenu depuis 1836 par les Sœurs de la Charité de Nevers. Là, elle s'instruit, apprend à lire et apprend le catéchisme et un métier. Les observateurs de l'époque notent que son recueillement en prière est impressionnant, mais qu'elle est aussi gaie, enjouée, espiègle et plutôt autoritaire avec ses compagnes — qui l'apprécient néanmoins beaucoup. Après réflexion elle choisit la congrégation des Sœurs de la charité de Nevers pour vivre son désir de vie religieuse. La Maison-Mère de la congrégation est à Nevers. Avec ses supérieures, elle est d'une obéissance à toute épreuve, comme en témoigne une anecdote : on avait interdit à Bernadette de retourner à la grotte et on lui demanda : « Si la Vierge t’ordonnait d’y aller, que ferais-tu ? ». Bernadette répondit : « Je reviendrais demander la permission à Monsieur le Curé ». À l'extérieur, on commence à rendre un inquiétant culte à la jeune bigourdane. Sa photo s'achète, les journaux parlent d'elle, on veut la voir. Le plus sage est de l'éloigner de Lourdes. Certaines personnes, comme l'essayiste britannique Ruth Harris (Lourdes. La grande histoire des apparitions, des pèlerinages et des guérisons, Jean-Claude Lattès, 2001), n'hésitent pas à affirmer que Bernadette devait, en quelque sorte « disparaître » de son vivant afin que l'Église puisse maîtriser totalement la capitalisation des miracles lourdais. Elle quitte donc les Pyrénées qu'elle ne reverra jamais. Elle rejoint le 7 juillet 1866, la congrégation des Sœurs de la Charité à Nevers. Elle y reste treize années pendant lesquelles elle sera traitée sans égards spéciaux. Elle occupe les postes d'aide-infirmière, de responsable de l'infirmerie et de sacristine. Les quatre dernières années, elle est surtout malade. Atteinte d'une tuberculose osseuse, et souffrant de son asthme chronique contracté à l'âge de 11 ans, lors de la grande épidémie de choléra dans les Hautes-Pyrénées, elle meurt le 16 avril 1879 à Nevers à l'âge de trente-cinq ans. Pour les besoins du procès en canonisation, son corps doit être reconnu. Son cercueil sera ouvert 3 fois et son corps retrouvé intact. Elle repose depuis 1925 dans une châsse de verre et de bronze dans la chapelle de l'Espace Bernadette à Nevers. Lors des exhumations, son corps fut lavé et le contact avec les "détergents" avait noirci sa peau : le corps de la vénérable Bernadette est intact, le squelette complet, les muscles atrophiés mais bien conservés ; la peau parcheminée paraît seule avoir subi l'humidité du cercueil. Elle a pris une teinte grisâtre et est recouverte de quelques moisissures et d'une certaine quantité de cristaux de sels calcaires (…) (Dr Talon et Dr Comte, chargés de l'examen du corps après 1923), cités par Dominique Lormier dans Bernadette Soubirous, éd. CMD, 1999. Dans le même livre on apprend que quelques années plus tard, la peau de Bernadette a noirci. Le visage de Bernadette et ses mains ont donc été recouverts d'un très fin masque de cire pour la présentation publique. Bernadette Soubirous a été béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933.

http://ppsmania.net/