PAS TOUS SEULS ! Quand on est concentré sur son match, quand on sort des vestiaires pour entrer sur le parquet, se rend-on vraiment compte de l’évènement? Et bien gardez en souvenir cette tribune pleine comme un œuf (c’est pâques). Les gens, ils n’étaient pas là pour encourager JOSEPH ou HENRY! Ils étaient là pour vous! Oui Oui, pour vous! Ah bon? Pas tous? Et bien nous, on a le plaisir de se mentir; ils étaient tous là que pour vous. Et puis, en regardant bien, il y a certainement quelqu’un que vous connaissez.? Donc, ils étaient tous là pour vous. Car comme dirait madame Viviane BETANCOURT, quand elle parlait encore, C’est parce que vous le valez bien ON A PAS VU QUE DU BLEU !!! En bleu et blanc, Le HAVRE, en bleu ciel PARIS FC, c’est après midi, on a joué que du bleu. Nous avons été un peu verts de perdre les deux matches, peut- être parce que nous sommes encore un peu verts. Mais on a pas vu que du bleu, car dans les tribunes, nous, on avait du bleu dans la tête: du beau ciel bleu tellement nos verts se sont battus. Alors, il y a peu peut-être un peu de bleus aux corps et de bleus à l’âme mais si les Russe rient jaune en fin d’après midi, on sera rouge de plaisir. 1 Le Journal des Super Verts Footeux JOURNAL EPHEMERE N° SPECIAL TOURNOI N°3 ____________________________________________________________________________
C’est notre DD Le DD connu nous enseigne que « tant sur le plan taquetuiqueu que sur le plan tèqueuniqueu » il faudra que l’équipe soit au point. Le plus connu à Mirebeau nous a donné une leçon. Ce matin, il faut bloquer un joueur pour espérer l’emporter. Mission accomplie, dix sur dix, et on gagne. Ce midi, pour exister, il nous faut des verts à fond la caisse. Vous le croirez ou non, on a vu des lions rentrer dans l’arène. Au point qu’en revenant à 2-1 contre le Havre, ils se sont jetés dans la bataille encore plus fort. Mais, là, Jonathan, il n’a pas pu calmer ses furieux qui dans l’enflammade, se sont fait punir. Et alors, on aime ça l’ambition. Cet après-midi, pour ne pas couler, il faut être rigoureux. Alors là les gars, bravo. Discipline, application, sens tactique, on avait tout d’un grand. A Mirebeau, on a notre DD. Car si les joueurs sont méritants, la plus value aujourd’hui: c’est Jonathan 2 LA MONTAGNE ÉTAIT TROP HAUTE Même si l’espoir fait vivre et qu’après cette matinée, tout était permis, tout était envisageable, il fallait quand même s’attaquer à deux Everest. Le Havre, excusez du peu, finaliste l’an dernier qui venait de régaler le public en jouant contre qui? Dans le mille, le PARIS FC. Il y a des jours ou on tordrait bien le cou au sort. Mais, réflexion faite, face à un collectif Havrais très impressionnant puis face à des minis David LUIS ou autres CAVANI, ce fût rude, mais comme dirait notre voisin campagnard, GUY ROUX, on a rien lâché et on a pas gâché notre plaisir. Et ce sont des géants qui se sont confrontés à ces deux montagnes. Unis dans la difficulté, comme en cordée pour atteindre les sommets. Il n’y a pas un nom à donner, pas un à retirer, huit soldats au front. Ils ont perdu et alors, il peuvent être fiers du travail accompli. Maintenant, il ne reste plus qu’à valider tout cela et ne rien regretter. Car si les Russes qui sont à notre portée nous sortent un mauvais coup de leur sac, ce sera l’effet montagne Russe et la descente sera vertigineuse. Mais çà, c’est juste pour se motiver et pour s’offrir un beau dimanche