La démarche de construction Une démarche de construction Construction des indicateurs - hypothèses de base - de la variable aux modules - agrégation.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
L'ASSIMILATION DE DONNÉES
Advertisements

L ’Approche Environnementale de l ’Urbanisme
La fertilisation azotée et les risques de lessivage en Île-de-France
METHODES ALTERNATIVES DE DESHERBAGE EN GRANDES CULTURES
Application T3 : écoulement plan 2D
Substances pharmaceutiques dans les lisiers et problématiques des substances vétérinaires Anne TOGOLA.
Maîtriser l ’irrigation du maïs avec la méthode IRRINOV® MAÏS
2 outils envisagés pour les résultats de simulation: - un modèle maison - le modèle VFSMOD adapté aux conditions européennes - débit entrant sur la bande.
Environmental Data Warehouse Cemagref, UR TSCF, TR MOTIVE 2011 – projet Miriphyque.
L’agriculture connectée
LES ACTIONS POUR RECONQUERIR LA QUALITE DE LEAU : LE CHAMP CAPTANT DU PORCHE A BOURGES (CHER) FORUM MONDIAL DE LEAU Solutions des Autorités Locales et.
Vers un outil d’aide à la conception des cannelures à flancs en développante de cercle La recherche effectuée lors de ma thèse a consisté à décrire le.
Eau et pesticides Comment évaluer ? Quelle(s) solution(s) ?
LE LOGO ECO EMBALLAGE.
Application du Td à une situation concrète au BKF Approche simple de lentretien organique des sols par le fumier fondé sur lapplication des coefficients.
Introduction au TD sur l’utilisation du modèle Hénin-Dupuis Présentation d’indicateurs de prévision de la dynamique de transformation des apports organiques.
Gestion des apports organiques en système de culture maraîcher
MO Ajoutées, MO Sol : approches terrain et laboratoire Un outil : le fractionnement granulométrique de la MO Station INRA du Mas Blanc (Alenya - 66) Collaborations.
RISQUES AGRO-ENVIRONNEMENTAUX LIES AUX MATIERES ORGANIQUES
L’Agriculture de précision
RISQUES AGRO-ENVIRONNEMENTAUX LIES AUX MATIERES ORGANIQUES
Le dispositif dévaluation des personnels de direction. Le diagnostic détablissement Groupe Inspection Établissements et Vie Scolaire P.C Janvier 2004.
LA FORMATION DE LENSEIGNANT LENQUÊTE ECPALE MODULE PEDAGOGIQUE LA CONNAISSANCE ET LE RÔLE DE LENQUÊTE UN SUPPORT POUR COMPRENDRE LACCIDENT.
ÉVALUATION ET SUIVI DE LA CHARTE Septembre 2001 Philippe GIRARDIN, Claude MICHEL Création d un tableau de bord.
Traitement données Avion, ChA Essai de Recensement des Données des Avions futurs Christian P. Allet.
Primitives - Intégration
Accueil M 1 : Environnement global M 2 : Air, eau, sol
LA RÉGRESSION MULTIPLE
Analyse de la variance à deux facteurs (données déséquilibrées) Michel Tenenhaus.
La régression simple Michel Tenenhaus
Analyse de la variance à un facteur
Comparaison de deux échantillons indépendants au niveau des moyennes
Quelles tâches, activités, projets, impliquant les mathématiques, conserver ou proposer en AP ? Un exemple autour de la recherche dune question ouverte.
Luc Coene, Vice-gouverneur Françoise Masai, Directeur Une nouvelle politique de mise en réserve et de dividende Séance d'information aux actionnaires du.
ATELIER RÉGIONAL DE CAPITALISATION DES EXPÉRIENCES EN ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE Maputo, 7-11 mai 2012.
PROPRIÉTÉS THERMO-PHYSIQUES DE L'ISOLATION ORGANIQUE EN MATÉRIAUX LOCAUX Prepare par: Marina BABENKO Consultant scientifique : N. SAVITSKY Consultante.
M. Prieur- E. Sanchez- J. Barrère
Le cadre institutionnel et stratégique du développement
Une usine à énergie solaire passive Un modèle remarquable d´Energie BAT en Autriche 1 FRANCE CONTACT Paris,
Synthèse des travaux. Clarifier les concepts et la terminologie Faire du contrôle interne, un enjeu majeur Bien identifier les acteurs Professionnaliser.
Objectifs Mettre à disposition de la communauté de recherche et citoyenne un jeu de données cohérent et de qualité sur le long terme (10-15 ans) Données.
Licence professionnelle Ecomanagement des produits et des services Par alternance, en contrat de professionnalisation.
Gestion et Suivi axés sur les résultats
LA POLAIRE DES VITESSES
AGREGATION. Lagrégation de linformation est nécessaire à lune ou lautre étape de lévaluation pour: Comparer les actions (systèmes de cultures, programme.
LGT Faustin FLERET/ jeudi 23 janvier 2014 Projet: Produire autrement sur le territoire Nord Grande-Terre: la production agricole Contexte: la production.
COMPARAISON DES PROFILS DE TENEUR EN EAU ET DE SUCCION DANS LES LIMONS
Emmanuelle Weinzaepflen Fondation Universitaire Luxembourgeoise, Arlon
Direction départementale des Territoires et de la Mer du Calvados Protection des captages d'eau potable et des aires d'alimentation de captage (AAC) Mai.
Introduction à l’écologie
Plan de l’exposé 1.Introduction 2.Méthodologie 3.Résultats:
ACDI IUT de Paris – 05 février CR-MD - v1.20 Enquête POST-DUT Informatique 03 1 Les diplômés de 2003 Claude Ratard - Vélizy.
5-6/ th ESCOMPTE Workshop Restitution de la POI2 ESCOMPTE avec le modèle AzUR Premières analyses Isabelle Coll.
Projet « Systèmes de Culture Intégrés »
Tolerance Manager Un concept métier
Pilotage de l'irrigation
Qu’est ce qu’un indicateur ?
Le sol est la couche superficielle et meuble de la croûte terrestre.
L’eau La plante et le sol
1 Journée de synthèse scientifique Azote 3 février Ploërmel Journée de synthèse scientifique Azote - 3 février Ploërmel organisée par les.
Paris 14/6/2010 GIS GC HP2E Séminaire Gestion quantitative de l’eau Bilans hydriques des systèmes Eléments de caractérisation des systèmes vis-à-vis de.
GEOSCIENCES 1ère journée des doctorants – 21 janvier 2010
L’agriculture intensive vs l’agriculture durable
L’agriculture comprend:  La culture du sol  L’élevage.
Module 2. Module 2. Décrire le système d'approvisionnement en eau Développement du plan de Gestion de la Salubrité de l’Eau.
« COMPRENDRE L’AGRICULTURE FAMILIALE » Entre Thau et Hérault, septembre Caractérisation des systèmes de culture 1.Introduction : systèmes de culture.
« COMPRENDRE L’AGRICULTURE FAMILIALE PAR L’APPROCHE SYSTEMIQUE» MEZE, Septembre COMPRENDRE L’ECOSYSTEME CULTIVÉ D’UNE PETITE RÉGION « COMPRENDRE.
1 Des relations “diagnostic” dans le projet CLIMATOR Vers Les fonctions de transfert d’ORACLE.
Développement d’une méthodologie pour évaluer les pressions agricoles en matière de polluants dans les conditions spécifiques des DOM.
1Cours d'irrigation. Le bilan hydrique I= P + R + ETR – D I = Irrigation R = la réserve du sol en eau ETR = demande en eau propre à la culture D = perte.
Transcription de la présentation:

La démarche de construction

Une démarche de construction Construction des indicateurs - hypothèses de base - de la variable aux modules - agrégation de modules Détermination des références Test de sensibilité Validations

QUALITÉS RECHERCHÉES Pour être des outils de diagnostic et daide à la décision, le indicateurs doivent avoir les qualité suivantes: Mise en œuvre facile Lisible Sensible aux variations de pratiques culturales Fiable : reflétant la réalité du terrain Pertinent pour l(les) utilisateur(s)

IndicateurMode de constructionType destimation Matière organique modèle simple quantitative, calculée par le modèle Irrigation modèle simplequantitative, calculée par le modèle Azote +estimation semi-quantitative EnergieEquations+facteurs quantitative énergétiques+estimation semi-quantitative Phosphore Equation basée sur le quantitative, calcul d une dose +estimation semi-quantitative par REGIFERT Assolement Equations avec facteursqualitative Succession culturale qualitatifs PhytosanitairesSystème expert basé qualitative sur la logique floue Type de construction des modules à la base des IAE

Indicateurs entre 0 et 10 avec une valeur de référence à 7 (minimum acceptable) à la parcelle et/ou exploitation + données quantitatives et détails des résultats Données disponibles sur l exploitation ou accessibles régionalement (pas de mesure de terrains) Données sols et climatiques moyennes (texture, profondeur, bilan hydrique « hiver », T°C, etc. ) Parcellaire + historique (surface, pente, rotations 4 ans, etc.) Données sur les cultures (date de semis, gestion des résidus, interculture, etc.) Interventions (Travail sol, phytos, engrais, quantité, incorporation,etc.)

GESTION DE LESPACE GESTION DES FACTEURS DE PRODUCTION PRATIQUES CULTURALES MILIEU Assole -ment Irrigation Couverture du sol Pesticides Azote Phosphore Energie Matière organique Travail du sol Éléments non productifs QUAL. Qté DE TERRE EAU SURFACE PROFOND. AIR SOL FAUNE / FLORE PAYSAGE RESSOURCES NON RENOUVELABLES STRUCTURE QUALITÉS CHIMIQUES QUALITÉ (*)(*) *?*? * * * * * * * *?*? *?*? * * * * * * * - *?*? - *?*? - *?*? * * * * (*)(*) (*)(*) (*)(*) (*)(*) Indicateurs Azote ÉnergieTravail du sol Couverture du sol Structures écologiques AssolementMatière organique Irrigation PhosphorePesticides Qualité eaux de profondeur Valeur paysagère Valeur cynégétique

La somme est la plus intuitive manière d agréger, mais dans la plupart des cas, elle nest pas appropriée !

La valeur 7 a été choisie comme valeur de référence : elle correspond à la valeur minimale acceptable en termes d impact du point de vue agri-environnemental. L intervalle 7-10 correspond au domaine de tolérance (Eckert et al. 2000).

Le choix du niveau « d impact minimal » s est fait de différente manière selon l indicateur et la connaissance : Seuil quantifié norme (I NO3, nombre de culture pour I As ), référence (niveau « satisfaisant » en teneur du sol I MO ), valeurs seuils (I NH3, taille parcelle)) Domaine de tolérance fixé par experts (I P ) Domaine correspond au seuil de précision de la mesure ou du facteur d impact (apport d irrigation pour I irrig ) Niveau correspondant à un type de pratique basé sur les Systèmes de Cultures Intégrés (Nombre de traitements pour I-Phy, Consommation énergétique pour I En )

Module lessivage (INO3) TEST de SENSIBILITE Dose recommandée (nombre apports) Dose totale Profondeur sol (RU) Conditions pédoclimatiques

1. Définition des objectifs 2. Identification des utilisateurs finaux 3. Hypothèses à la base et élaboration de lindicateur : 4. Détermination des références et/ou des seuils de veto 5. Test de sensibilité 6. Validation de lindicateur UNE DÉMARCHE dELABORATION DUN INDICATEUR

1) Validation de la construction 2) Validation des sorties 3) Validation de l usage LES DIFFÉRENTS TYPES DE VALIDATION (Bockstaller & Girardin soumis)

Utilisation de test de vraisemblance (Bockstaller et Girardin, 2003) module ESO Exemple 1 : comparaison avec données de lysimètres (INRA, JY Chapot, 2006 Sol limon-argileux 1m profondeur carbétamide, atrazine, diméthénamid, napropamide, sulcotrione, propyzamide, bromox. oct., ioxynil (tous à 1000 g/ha en septembre 2006) Mesure dans 15 mm de drainage après drainage à la capacité au champ Zone dacceptation Nombre de comparaison (I-Phy-mesures) 27/32 points (84 %) en zone dacceptation

Utilisation de test de vraisemblance (Bockstaller et Girardin, 2003) module ESO Exemple 2 : comparaison avec données de bougies (CRA Lorraine, R. Cherrier, Sol argileux et limono argileux 1m profondeur, blé/colza Glyphosate, isoproturon, metsultfuron, mseosfl, iodos., dff, bromo. Ioxynil, trifluraline, clomazone, dimétochlore,, carbétamide etc. Conditions agriculteurs, pluie naturelles 140/147 points (95 %) en zone dacceptation Environ 85 % pour un test avec mesures de ruissellement (Champagne avec IRH envi. Hennebert et al. 2006)