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Transcription de la présentation:

LES PARAS 02 PPS RATZEL PATRICIA MUSIQUE CLIQUEZ POUR AVANCER Au printemps 1951, Bigeard est affecté à Vannes à la ½ brigade coloniale du colonel Gilles et se voit confier le bataillon de passage. En septembre 1951, il obtient le commandement du 6ème Bataillon de Parachutiste Coloniaux à Saint Brieuc.. Il a le grade de chef de bataillon en janvier 1952

Marcel-Maurice Bigeard est né le 14 février 1916 à Toul en Meurthe-et-Moselle (54). Il est le fils de Marie-Sophie Bigeard (1880-1964) et de Charles Bigeard (1880-1948) aiguilleur à la Compagnie des chemins de fer de l'Est.

" Skaugum "

à la tête du 6e BPC, embarque à MARSEILLE à bord du Le 07 juillet 1952, Bigeard, à la tête du 6e BPC, embarque à MARSEILLE à bord du " Skaugum " et débarque à Haiphong le 28 juillet 1952 pour un troisième séjour en Indochine et prend ses quartiers à Haïnoi. Le 16 octobre 1952, le bataillon est parachuté sur Tu Lê et affronte durant huit jours les régiments des divisions Viet Minh 308 et 312.

et quitte une nouvelle fois l'Indochine. Le 18 novembre 1945, un détachement de la 2ème DB et un de la 9ème DIC, dont fait partie le 23e RIC, débarquent à SAIGON à bord du "Stanford Victory ". Puis le 26 novembre 1945 embarque de SAIGON sur l'Aviso " GAZELLES " et débarque à HAIPHONG le 08 mars 1946. Le 1er Juillet 1946, Bigeard quitte le 23e RIC et forme à Thuan Chau, au sud-est de Dien Bien Phu, une unité constituée de quatre commandos de 25 volontaires chacun au sein du bataillon autonome thaï du lieutenant-colonel Quilichini. Au retour de ses hommes en métropole, mi octobre 1946, il prend le commandement de la 3e compagnie, constituée de 400 hommes environ. Il quittera l'Indochine le 17 septembre 1947. Volontaire pour un second séjour en Indochine, Bigeard est affecté le 1er février 1948 au 3ème Bataillon Colonial de Commandos Parachutiste, sous les ordres du commandant Ayrolles, à Saint Brieuc et prend le commandement du groupement de commandos parachutistes n° 2. Quand le 3e BCCP débarque à Saïgon en novembre 1948, Bigeard, qui ne s'entend pas avec son supérieur, parvient à faire détacher son groupement au détachement Amarante du commandant Romain-Desfossé à Haiphong. Le 1er octobre 1949, Bigeard met sur pied à Son La le 3e bataillon Thaï, comprenant 2 530 hommes répartis en cinq compagnies régulières et neuf compagnies de gardes civils et de supplétifs militaires. Relevé de son commandement à la suite d'un différend avec l'administrateur de la province, Bigeard est muté à Haïduong et prend le 5 avril 1950 le commandement du bataillon de marche indochinois qui reçoit, en août, le drapeau du 1er régiment de Tirailleurs Tonkinois décoré de la croix de guerre avec palme. Le 12 novembre 1950, Bigeard embarque à Saïgon sur le paquebot La Marseillaise et quitte une nouvelle fois l'Indochine.

dans la cuvette de Ban Som le 27 décembre 1952, lors de l'opération L'unité se distingue à nouveau lors de la bataille de Na San (parachutage dans la cuvette de Ban Som le 27 décembre 1952, lors de l'opération Hirondelle sur Lang Son le 17 juillet 1953 et lors de l'opération Castor sur Dien Bien Phu le 20 novembre 1953.

Départ pour Diên Biên Phu

En route pour Diên Biên Phu

Bigeard après une exploration inquiétante lors d'un premier parachutage sur le camp en formation, gagne le Moyen Laos et la base de Séno puis retourne à Diên Biên Phu, investi et mal en point sur le point d'appui Eliane 4 ; Bigeard et son 6ème BPC vont tenir 57 jours ; comme il l'écrit, il ne restera à la fin de la bataille et de la terrible marche de captivité que 40 survivants sur les 800 hommes de son bataillon

Le 31 décembre 1953, il prend le commandement du GAP n°416, constitué du II/1er RCP et du 6e BPC, et intervient au moyen Laos entre Thakhek et Savannakhet vers lesquelles deux divisions Viet Minh se dirigent. Parachuté, le 16 mars 1954, alors que le sort de la bataille de Dien Bien Phu est scellé, le commandant Bigeard est nommé lieutenant-colonel lors des combats et devient l'un des héros de la cuvette en combattant avec son bataillon sur les points d'appuis Éliane 1 et 2, mais surtout en co-dirigeant les troupes d'intervention du camp retranché avec le colonel Langlais.

Les Thai, peuple à part, qui n'aiment pas les Tonkinois sont entièrement acquis. Bigeard sait qu'il faut avant tout que les troupes anti-guérillas soient renseignées, mobiles, connaissent le terrain et qu'il ne faut en rien mener une guerre classique. Il se porte volontaire pour un deuxième séjour avec le 3en` BCCP. Ce sont huit mois passés dans la région de Chien Dong, le PC de « Bruno » son surnom, est à Son La, capitale du pays Thai noir, qui l'amène dans l'opération Phoque en zone opérationnelle, à proximité de Thai Nguyen, PC d'Hô Chi Minh.

Diên Biên Phu

le coeur et on ne me fera pas taire. Il restera très marqué par Diên Biên Phu et plus encore par la captivité et la cruauté inutile et inhumaine du Viet Minh qui mêle à l'humiliation, une sous-alimentation délibérée. Il écrit « je dirai tout ce qui s'est passé à Diên Biên Phu, ce que j'ai sur le coeur et on ne me fera pas taire. Diên Biên Phu

Diên Biên Phu Pendant ces mois de captivité et d'horreur, les 2/3 d'entre nous sont morts. Partis à 12000, nous reviendrons 4000 » et quand ils regagnent enfin Hanoï, le retour est terrible nous avons l'impression d'être des pestiférés, nous sommes la mauvaise conscience, nous avons failli crever à cause de l'incompétence et du lâchage du Grand Etat-Major Diên Biên Phu

Diên Biên Phu

dans la triste cuvette aux cinq collines de Diên Biên Phu Haiphong, la haute région, le saut sur Tula en liaison avec les deux autres postes menacés eux aussi de Nghiaho et Gia Hoi, la terrible retraite par le col de Kao Phu qui après Nasan, un de nos rares succès, malheureusement devait inciter les chefs à en reproduire la tactique dans la triste cuvette aux cinq collines de Diên Biên Phu Diên Biên Phu victoire

Le lieutenant-colonel Marcel Bigeard est fait prisonnier le 7mai 1954 lors de la chute du camp. Libéré quatre mois plus tard il quitte définitivement l'Indochine le 25 septembre 1954.

Diên Biên Phu prisonniers

prend le commandement du 3e BPC Le 25 octobre 1955, Bigeard prend le commandement du 3e BPC dans la région de Constantine en Algérie. Le 21 février 1956, le bataillon, devenu entre temps le 3e RPC, réalise la première opération héliportée de l'histoire lors de l'opération 744 en Kabylie. Cette méthode est à nouveau employée en mars 1956 pour la capture des déserteurs de la 3e compagnie du 3e RTA. Le 16 juin 1956, dans les Nementchas, Bigeard, qui donne l'assaut aux rebelles, est grièvement blessé d'une balle au thorax. Rapatrié en métropole,

il est décoré le 14 juillet 1956 par le président Coty et reçoit la plaque de grand officier de la Légion d'honneur.

De retour en Algérie, il échappe le 5 septembre à un attentat et est blessé de deux balles dans l'humérus et une dans le foie.

le régiment participe au sein de la 10e DP du général Massu Au début de l'année 1957, le régiment participe au sein de la 10e DP du général Massu à la bataille d'Alger. La mission des parachutistes est de ramener la sécurité dans la ville et de neutraliser les cellules du FLN de Larbi Ben M'hidi, qui ont organisé plusieurs séries d'attentats à la bombe contre des civils dans divers lieux publics d'Alger entre l'automne 1956 et l'été 1957.

se rend dans les massifs au sud de Blida et participe En mars 1957, le 3e RPC se rend dans les massifs au sud de Blida et participe aux opérations Atlas et Agounnenda. Durant l'été, le 3e para arrête 90 % des combattants du FLN, dont Taleb Abderrahmane, le chimiste des attentats du Milk Bar, de la Cafétéria et de l'Otomatic.

Le régiment est rappelé en juillet 1957 à Alger à la reprise des attentats. La capture de Hassène Guandriche dit Zerrouk, adjoint chef de la région II de la Zone autonome d'Alger retourné par le GRE aboutissent à la neutralisation des deux responsables de la Zone 2, Mourad et Ramel, mais surtout à celle d'Ali la Pointe et à la capture de Yacef Saadi chef militaire FLN de l'ensemble zone autonome d'Alger. Nommé colonel au début de l'année 1958, il quitte l'Algérie le 1er avril et rejoint Paris où Chaban-Delmas, ministre des Armées, lui demande de créer un centre d'instruction des cadres qui voit le jour fin avril près de Philippeville. Bigeard ne participe pas aux événements du 13 mai 1958, mais dans une interview à Paris-Presse il confie ses états d'âme à Jean Lartéguy ce qui lui vaut le courroux du général Salan et son retour en métropole. Après 4 mois passés à Toul, Bigeard repart pour l'Algérie et prend le commandement du secteur de Saida en Oranie le 25 janvier 1959. Il a sous ses ordres environ 5 000 hommes répartis dans le 8e RIM, le 14e BTA, le 23e RSM, un groupe de DCA, un régiment d'artillerie, deux groupes mobiles de supplétifs, quelques avions de reconnaissance et deux hélicoptères. Il crée les commandos de chasse COBRA et GEORGES

le 1er décembre le commandement du secteur de Ain-Sefra, Suite à une rencontre avec De Gaulle le 27 août 1959, il se voit confier le 1er décembre le commandement du secteur de Ain-Sefra, soit un effectif de 15 000 hommes.

puis celui de la 20e brigade parachutiste à Toulouse. De juillet 1960 à janvier 1963, Bigeard prend le commandement du 6e RIAOM à Bouar en République centrafricaine. Après un bref passage à l'école supérieure de guerre de juin 1963 à juin 1964, il prend le commandement de la 25e brigade parachutiste à Pau le 31 août 1964, puis celui de la 20e brigade parachutiste à Toulouse.

Après une entrevue avec le général de Gaulle, il est nommé au poste de commandant supérieur des forces terrestres au Sénégal et rejoint Dakar le 7 février 1968. En juillet 1970, Bigeard retrouve Paris et est affecté pendant 10 mois à l'état-major du CEMAT. Le 7 août 1971, il prend le commandement des forces françaises présentes dans l'océan Indien à Tananarive et obtient le 1er décembre 1971 sa troisième étoile Suite aux manifestations qui secouèrent Madagascar en mai 1972 et qui conduisirent au départ de son président Philibert Tsiranana et à son remplacement par le général Gabriel Ramanantsoa, il quitte Madagascar le 31 juillet 1973 avec l'ensemble des forces françaises du secteur.

il devient de septembre 1973 à février 1974 le deuxième adjoint du son retour en France, il devient de septembre 1973 à février 1974 le deuxième adjoint du gouverneur militaire de Paris. Promu général de corps d'armée le 1er mars 1974, il prend le commandement de la 4e Région Militaire à Bordeaux, soit 40 000 hommes dont 10 000 parachutistes .

Convoqué par l'Élysée, il rencontre le 30 janvier 1975 le président Valéry Giscard d'Estaing qui lui propose le poste de secrétaire d'État à la Défense rattaché au ministre Yvon Bourges. Il occupe ce poste de février 1975 à août 1976, date à laquelle il remet sa démission.

Il est réélu au premier tour en juin 1981 puis en mars 1986. En 1988, à la suite de la dissolution de l'assemblée, il est finalement battu par le candidat socialiste de 411 voix. Il se retire ensuite dans sa maison de Toul, dans laquelle il écrit des livres sur sa carrière militaire et propose ses réflexions sur l'évolution de la France.

Après une courte retraite à Toul et à la suite du décès accidentel de la candidate UDF, il se présente aux élections et devient député de Meurthe-et-Moselle de 1978 à 1981. Durant cette première législature il occupera également la fonction de président de la commission de défense

Et en "choisissant" toujours une date historique, le général BIGEARD meurt à son domicile de Toul le 18 juin 2010 à l'âge de 94 ans. Date à laquelle il n'a pu répondre à l'appel du général De GAULLE. Ses funérailles ont lieu en la cathédrale de Toul le 21 juin.

était orné de la grand-croix Le cercueil, recouvert par le drapeau français, était orné de la grand-croix de la Légion d'honneur, du képi et de la casquette kaki des paras du général, alors qu'une gerbe de la présidence de la République avait été apposée au pied de la dépouille

Quelque temps avant sa mort, il déclare : « Je suis le dernier des cons glorieux ».

Mais voilà, Bigeard la Grande Gueule en clamant avec sa plume ce que tous pensent tout bas, fait un peu désordre dans le politiquement correct. Nous pouvons dire qu'il était et est aimé ce général, accessible, digne, droit, exemplaire, et toujours à l’écoute, dispensant sans compter r essource et affection.

Intitulés des décorations Françaises Intitulés des décorations Françaises * Grand-croix de la Légion d’honneur * Croix de guerre 1939-1945 avec 7 citations dont 3 à l'ordre de l'armée (palmes) * Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures avec 17 citations dont 12 à l'ordre de l'armée * Croix de la Valeur militaire * Médaille de la Résistance * Croix du combattant * Médaille coloniale agrafe "Extrême-Orient" * Médaille commémorative de la guerre 1939-1945 * Médaille commémorative de la campagne d'Indochine * Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique du Nord * Médaille des blessés militaires avec cinq étoiles (pour cinq blessures de guerre)

Intitulés des décorations étrangères * Distinguished Service Order (DSO) * Grand-Officier du Mérite Sénégalais * Grand-Officier du Mérite Togolais * Grand-Officier du Mérite Comorien * Grand-Officier Arabie saoudite * Commandeur de l'ordre du Mérite national mauritanien * Commandeur du Mérite centrafricain * Commandeur fédération pays Thaï * Commandeur du Dragon d'Annam * Commandeur Legion of Merit (US) * Officier du million d'éléphants (Laos) Honorariat * 1re classe d'honneur de la Légion étrangère, matricule 105 265 obtenu en 1954.

Général BIGEARD que De Gaulle n’a pas mesuré les éloges, vous, unique général depuis Murat, Ney et peu d’autres à briller d’un tel panache. Issu du rang, issu de cette France que vous aimiez tant, vous auriez pu faire un maréchal de France.

J'ajoute que c'est le Brevet Para Polonais qui inspira François Coulet Le General SOSABOWSKI ( Colonel a l'epoque ) en 1942 , remettant le brevet para Polonais aux membres des FAFL . Le Capitaine François Coulet a reçu lui le Brevet Polonais N° 1681 durant le stage N°45 . Stage à Ringway du 3 au 15 octobre 1942. Brevet Polonais délivré le 6 novembre 1942 J'ajoute que c'est le Brevet Para Polonais qui inspira François Coulet lors de la création de "Sicut Aquila", insigne des Commandos de l'Air, bien plus tard.

1938 Des plans d’armement pour l’armée de l’ air En 1938, alors que les usines aéronautiques redoublent d’activité pour produire les avions de chasse et de bombardement modernes définis par le plan V, les 32e, 34e et 38e escadres de bombardement utilisent encore les rustiques bimoteurs Amiot 143. Cet avion, commandé en novembre 1933, résulte du programme de multiplaces de combat BCR (bombardement, combat, reconnaissance). Il peut emporter de 900 à 1 600 kg de bombes à 600 km de son aérodrome de départ. Ses réservoirs mal protégés, sa lenteur – 270 km/h – et son armement défensif trop faible, incitent l’état-major de l’armée de l’air à procéder au retrait progressif des 138 Amiot 143 livrés aux unités de première ligne. Lors de la percée allemande sur Sedan en mai 1940, les derniers groupes de bombardement équipés de cet avion sont brièvement engagés dans de périlleuses missions diurnes. La Flak et la chasse allemande leur infligent de lourdes pertes.

les rustiques bimoteurs Amiot 143

1936 De la patrouille d’Étampes à la PAF

de gauche à droite : les sergents-chefs Édouard Salès, Georges Lefol 1939 La « Drôle de guerre » Durant les huit mois séparant la déclaration de guerre de la percée soudaine du front par les troupes allemandes traversant les Ardennes belges le 10 mai 1940, les troupes massées dans les lignes fortifiées sur les frontières s’observent. Pendant cette « drôle de guerre », le conflit est pourtant bien réel dans le ciel. Les chasseurs allemands tentent souvent d’intercepter les avions de reconnaissance de l’armée de l’air et se heurtent à leur chasse d’escorte. Le premier grand combat aérien entre chasseurs se déroule le dimanche 6 novembre 1939. Mis en alerte sur le terrain de Toul-Croix-de-Metz, les pilotes de Curtiss H-75 du GC II/5 sont appelés à assurer la protection d’un Potez 63-11 de reconnaissance du GR II/22 à 6 000 mètres d’altitude au-dessus de la Sarre. Sur l’ultime photo avant le décollage, de gauche à droite : les sergents-chefs Édouard Salès, Georges Lefol et Henri Angiolini, l’adjudant Georges Gras et le sous-lieutenant Pierre Houzé, qui commande le dispositif.

Il est juste midi, ce 10 mai 1940, lorsque le capitaine Adrien Astier, 1940 La campagne de France                                  Il est juste midi, ce 10 mai 1940, lorsque le capitaine Adrien Astier, commandant la 2e escadrille du GC I/8 s’installe aux commandes de son Bloch 152 pour une mission de protection d’un Potez 63-11. Sa patrouille de trois avions attaque, vingt minutes plus tard, des bombardiers Dornier 17 escortés par douze Messerschmitt 109 au sud de Chambley (Meurthe-et-Moselle). Après avoir annoncé par radio la destruction d’un Dornier, Adrien Astier ne parvient pas à échapper aux nombreux chasseurs d’escorte et périt dans l’écrasement de son Bloch 152 à Jaulny. Lorsque l’armistice entre en vigueur, le 25 juin 1940, 567 aviateurs français ont perdu leur vie au combat depuis septembre 1939, 470 autres sont blessés, mais 640 avions allemands de tous types ont été abattus.

contrainte de défendre ses positions et ses bases aériennes au Levant. 1941 L’année sombre                                  Pour les aviateurs chargés de défendre l’empire colonial français sous toutes les latitudes, le répit de l’armistice est de courtes durées. Le 27 mai 1941, la France autorise les avions allemands à utiliser ses terrains pour prêter main-forte à l’Irak, soulevé contre la Grande-Bretagne qui craint alors de perdre son approvisionnement en pétrole. L’armée de l’air d’armistice est contrainte de défendre ses positions et ses bases aériennes au Levant. De violents combats opposent des aviateurs français numériquement inférieurs aux Anglais et aux Australiens jusqu’à la perte de cette désastreuse campagne. Le 17 juin, le Potez 662 N° 1 emmène en Syrie le général Jean Bergeret, secrétaire d’État au Levant, pour une rapide inspection des escadrilles. À son retour vers Vichy-Rhue, l’avion du général Bergeret est escorté par des Bloch 152 du GC I/8. Les chasseurs portent presque tous les marques distinctives de l’aviation d’armistice : de larges bandes rouge et jaune sur le capot moteur et le bloc d’empennage. Le Potez 662 ramène 10 248  livres-or turques destinées à la Banque de France à Clermont-Ferrand, que l’on soustrait ainsi aux Britanniques. La signature d’un cessez-le-feu en Syrie intervient le 12 juillet 1941.

Décollage en alerte pour les pilotes du 340 Squadron « Île-de-France » 1942 L’espoir renaît                                  Décollage en alerte pour les pilotes du 340 Squadron « Île-de-France » sur le terrain anglais de Tangmere-Westhampnett, en mai 1942. Cette unité mixte, composée d’aviateurs français libres provenant de la Marine et de l’armée de l’air, subit de lourdes pertes sur le front de la Manche, car ses Spitfire Mk.V sont souvent surclassés par les Focke-Wulf 190 allemands. Le capitaine de corvette Philippe de Scitivaux de Greische, abattu et fait prisonnier lors de la première mission sur le Pas-de-Calais, le 10 avril 1942, est remplacé par le commandant Bernard Dupérier. Jusqu’à son transfert en Écosse pour une première période de repos fin mars 1943, ce groupe remporte 31 victoires au prix de 20 pilotes tués ou disparus et quatre prisonniers.

1943 L’armée de l’air reconstituée                       Ancien ouvrier métallurgiste chez Renault à Boulogne-Billancourt, Marcel Albert intègre l’armée de l’air grâce à une bourse d’État. Sergent et pilote de chasse au GC I/3 pendant la Bataille de France de 1940, il gagne l’Angleterre un an plus tard. Il est affecté au Squadron « Île-de-France » avant de se porter volontaire pour combattre avec le GC 3 « Normandie » sur le front russe, en 1943. Le sous-lieutenant Marcel Albert accumule les victoires aériennes – cinq pendant la seule bataille d’Orel – et prend le commandement de la première escadrille du régiment « Normandie », le 4 septembre 1943. Il est ici aux commandes de son Yakovlev Yak-9, à Toula. Nommé capitaine, élevé à la dignité de « héros de l’Union Soviétique » par Joseph Staline, Marcel Albert quitte le régiment « Normandie-Niemen » le 12 décembre 1944 pour une période de repos, après avoir revendiqué 23 victoires aériennes.

Antoine Marie Jean-Baptiste Roger de Saint-Exupéry, né le 29 juin 1900 à Lyon et disparu en vol le 31 juillet 1944, Mort pour la France, est un écrivain, poète et aviateur français. Antoine de Saint-Exupéry au Canada en mai 1942

1944 Engagement sur tous les fronts           L’un des plus célèbres pilotes engagés dans les combats de libération de la France en 1944, le commandant Antoine de Saint-Exupéry use de toute son influence pour reprendre, malgré son âge, les opérations de guerre dans son unité d’origine, le GR II/33. Ce groupe, équipé de rapides bimoteurs Lockheed F-5 Lightning cédés par l’USAAF, est basé au printemps 1944 en Corse à Borgo, près de Bastia. Le 31 juillet 1944, Saint-Exupéry disparaît lors d’un vol de reconnaissance photographique sur la Savoie. Bien que les débris de son appareil aient été récemment retrouvés près de l’île de Riou, non loin de Marseille, les circonstances réelles de sa mort demeurent inconnues

avec son F-5B-1-LO le 31 juillet Parmi les nombreux pilotes de P-38 ou dérivés, on retrouve le pilote-écrivain français  Antoine de Saint-Exupéry, qui disparait au cours d'une mission Ajaccio-Chambéry, avec son F-5B-1-LO le 31 juillet 

1934 Organisation de l’armée de l’air         L’armée de l’air, créée par un décret du 1eravril 1933 qui définit ses missions, est officiellement organisée par la loi du 2 juillet 1934. Son commandement revient provisoirement au général de division aérienne Joseph-Édouard Barès, un des pionniers de l’aéronautique militaire, premier officier d’état-major à obtenir un brevet de pilote en 1911. Après avoir exercé de nombreux commandements, dont celui d’inspecteur général de l’aéronautique en 1929, le général Barès dirige la nouvelle armée de l’air pendant quelques mois, jusqu’à sa limite d’âge, en septembre 1934. Le commandement revient alors au général Victor Denain, qui cumule les fonctions de ministre de l’air et de chef d’état-major général de l’armée de l’air. le général Barès

Né en novembre 1872 à Azul, en Argentine, Joseph-Edouard Barès a grandi dans la région de Toulouse, avant d'intégrer l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1892. Sa carrière dans l'infanterie est marquée par un stage dans l'aérostation en juin 1900. C 'est en 1911, alors qu'il a atteint le grade de capitaine, qu'il passe son brevet de pilote militaire. Il séjourne dans les Balkans pour y suivre le conflit gréco-turc. Deux ans plus tard, il prend la direction du centre aéronautique de Saint-Cyr. Au début de la Grande Guerre , il commande l'aéronautique de la IV e armée, et sert au grand quartier général de Joffre. Barès est à l'o­rigine des premiers plans d'armement aéronautique. Même si ce n'est pas lui qui imagine les différentes spécialités de l'avion (reconnaissance, chasse, bombardement), il faut lui recon­naître le mérite de les avoir mises en place. Il est cependant évincé de son poste en février 1917. Malgré tout, Barès poursuit une brillante carrière militaire. Nommé inspecteur général en 1927, il passe général d'armée en 1929. Il devient chef d'état-major général des forces aériennes de 1931 à 1934. Cette grande figure de l'aviation militaire disparaît en 1954 Joseph Edouard Barès (1872 - 1954)

FIN HOTOS ET COMMENTAIRES DU NET Bigeard et ceux de sa chambrée, dans la cour de la caserne Aimé, à Hagueneau, en 1936 FIN HOTOS ET COMMENTAIRES DU NET