Le voilier
Voile triangulaire (appelée à l'origine "alla trina" : à trois pointes) enverguée sur une antenne, composée de deux parties : le quart (partie basse) et la penne (partie haute). Elle permet toutes les allures possibles de navigation à la voile.
Gréement caractérisé par un type de voile particulier : la voile à houari. Le houari est une voile triangulaire principale (par opposition à la voile d'évolution ou d'appoint, tel le foc) enverguée sur une corne verticale guindée le long du mât sur lequel elle coulisse.
La flottabilité La flottabilité caractérise la capacité d'un objet à flotter sur un fluide (au primaire, le fluide le plus utilisé pour l'étude de la flottabilité est l'eau). Elle dépend de la force que ce fluide exerce sur l'objet qui y est immergé. En fait, puisque la pression exercée sur un objet immergé augmente avec la profondeur, la partie inférieure de l'objet immergé subit une pression plus grande que la partie supérieure de l'objet immergé. Il en résulte donc une force verticale, dirigée vers le haut. La direction de cette force est inverse à la direction de la force exercée par la gravité sur le même objet.
On nomme la force verticale dirigée vers le haut la « poussée d'Archimède » en l'honneur du mathématicien qui a vécu environ 300 ans avant Jésus-Christ. Ce mathématicien, à qui le roi aurait demandé de l'aide afin de savoir si des cadeaux reçus étaient d'une bonne valeur, aurait eu l'idée de calculer la masse volumique des couronnes et bijoux du roi et de la comparer avec la masse volumique de l'or massif, afin de savoir s’ils étaient faits d'or massif. On dit qu'il aurait eu cette idée alors qu'il était dans sa baignoire, et qu'il serait sorti nu dans la rue en criant « Eurêka! », qui signifie : « J'ai trouvé! ». Il venait en fait d'établir le lien entre la force exercée sur un objet immergé dans un fluide et la masse volumique de cet objet : la force de la poussée d’Archimède est égale au poids du volume d’eau déplacé par l’objet immergé. Il venait de trouver le moyen de vérifier que les couronnes et les bijoux du roi étaient bel et bien en or massif. Voyons plus précisément comment le concept de masse volumique peut être relié au concept de flottabilité.
La masse volumique La flottabilité d'un objet dépend de sa masse volumique. La masse volumique d'un objet est le rapport de sa masse — que l'on peut exprimer en kilogrammes (kg) — avec son volume, exprimé, par exemple, en mètres cubes (m3). Ainsi, la masse volumique de l'eau est de 1000 kg/m3, puisque 1000 kilogramme d'eau équivaut à un volume de 1 m3 d'eau. Si la masse volumique de l'objet est plus grande que celle de l'eau, l'objet coule. Par contre, si la masse volumique de l'objet est plus petite que celle de l'eau, l'objet flotte.
Il est à noter que lorsqu'on traite d'un objet qui flotte, on doit prendre en considération, dans le calcul de la masse volumique de cet objet, la totalité du volume qui est sous l'eau, même si ce volume contient des sections d'air. Par exemple, dans le cas d'un bateau, si on désire calculer sa masse volumique, on doit considérer la masse totale du bateau et le volume du bateau qui est sous l'eau. Ainsi, ce volume comprend les sections d'air qui se trouvent à l'intérieur de la cale du bateau et ne comprend pas les sections du bateau qui sont à l'extérieur de l'eau.