Nous marchons à Compostelle 1ère partie
Préparation Exercices physiques et spirituels Un pèlerinage à Compostelle, ça ne s’improvise pas! D’abord, c’est un défi physique important, le corps a besoin d’un bon entraînement. Ensuite, il y a une bonne préparation matérielle pour un strict minimum de provisions pour la route, pas plus de 10% de son poids. Enfin, il y a à faire les prévisions quant au parcours souhaité et la formulation de nos objectifs de marche. Pourquoi, je vais marcher des centaines de kilomètres?! Le mot d’ordre, bien se préparer pour ensuite partir à l’aventure!!
Avec d’autres Avec un groupe Il existe une Association des pèlerins du Québec à Compostelle où trouver une multitude d’informations pratico pratique et entendre des expériences de pèlerins qui y sont déjà allés (avec conseils, mise en garde etc.). Cette association jacquaire, octroie à chaque pèlerin son passeport, une « crédential », nécessaire pour avoir accès aux gîtes pour pèlerins et pour accumuler les sceaux attestant les étapes où nous sommes passés.
Spirituel « Le pèlerinage rappelle à l’humain sa condition de voyageur sur le chemin d’une Terre où il ne fait que passer ». Jean-Paul II Un pèlerinage revêt très souvent un caractère spirituel. Cette citation de Jean-Paul II nous inspire beaucoup Mario et moi. Une longue marche, c’est un endroit tout désigné pour expérimenter comme un condensé de la vie et découvrir que nous sommes de passage… nos pas deviennent des pas-sages où nous avançons avec confiance au cœur et audace! Avec une réflexion de fond sur la vie, la mort, la souffrance, l’essentiel, les relations, la solitude, la fraternité universelle etc.
Origine Zone pastorale : toute une intuition Un mot pour dire qu’il est essentiel de prendre soin des brebis et de se protéger des chiens, des loups. Nous étions invités à revisiter notre engagement pastoral en puisant aux origines du nom.
À chaque jour suffit sa peine À chaque jour suffit sa peine. (Mt 6) 1- Cathia médite… 2- se repose… ou 3- se demande ce qu’elle fait là… et dans qu’elle aventure…!!!??? grr…?? Les trois réponses sont bonnes. On a beau être préparé, il faut le vivre en réel et découvrir ses limites. Cathia et moi n’y avons pas échappé… arriver à les accepter… et choisir d’avancer en les respectant pour soi d’abord. Ce qui implique de revisiter ses motivations profondes.
Marcher avec… Seul = plus vite… Ensemble = plus loin En marchant nous nous découvrons différents, avec nos limites, avec d’autres facettes. Marcher ensemble demande le respect de l’autre et une bonne dose d’ouverture à vouloir aimer la différence de l’autre et ultimement revisiter le bien fondé de ses motivations. Qu’est-ce qui est le plus important : atteindre le but ou être ensemble jusqu’au bout?? Nous n’avons pas le même rapport à la souffrance, le même rythme, les mêmes intuitions, les mêmes désirs… Les trois dernières diapos nous ont semblé comme une invitation à se centrer sur ce qui nous anime et à découvrir l’essentiel à partager. D’où la découverte de cette belle maxime : Seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin.