Cette maison restera dans ma mémoire Cette maison restera dans ma mémoire. J’ai essayé de profité de chaque moment passé ici. En tout j’aurai passé dix mois au Gué. J’aurais fait de riches rencontres tant dans l’équipe que dans les résidants. Je pars avec l’envie de vivre. Je pars avec l’intention de m’assumer. Merci pour toute votre écoute. Merci pour m’avoir poussée à me dépasser. Je garderai cette maison dans mon cœur. Le Gué où le temps s’arrête, où l’on a le temps de se reconstruire. Vous allez tous me manquer. Françoise.
Nous sommes aujourd’hui le 30 août 2007, il est minuit et quart et je m’apprête à passer ma dernière nuit au Gué. Je suis arrivé il y a maintenant 1 an, ce qui m’aura permis de connaître la maison en toutes saisons : j’y ai vécu un automne triste et morose, un hiver froid et hostile, puis un printemps doux et plein de promesses, et enfin un été chaud et plein de joie. Mes débuts n’ont donc pas été une réussite ; mais à force de persévérance et en bénéficiant du soutient constant d’une équipe hors du commun, j’ai pu relever la tête, comprendre qui je suis, et apprendre à donner des couleurs au quotidien. L’héroïne fut aux commandes de ma vie durant des années. Aujourd’hui, je prends sa place. Je pars la tête remplie de souvenirs impérissables, en vous tirant ma révérence et en vous adressant un immense merci ; encadrants et résidents , c’est vous qui donnez une âme à cette maison, qui la rendez si chaleureuse. Antoine
J’ai repensé à toutes nos conversations, nos engueulades qui m’ont énormément fait du bien moralement. Cela fait plus de huit mois maintenant que je suis sorti, je reste nostalgique du Gué et des gens qui m’ont aidé à ne plus faire d’écart. Christophe
Je réalise que je ne suis plus la même, tout en sachant qu'il faut que je persévère pour ne plus être celle que j'étais… J'ai repris les études, je vais passer le concours d'aide-soignante… Merci d'avoir cru en moi Amandine
C’est avec beaucoup d’émotion que je quitte la maison qui m’a tendu la main quand j’en avais le plus besoin. Difficile pour moi d’exprimer toute l’admiration et la tendresse que j’éprouve à l’égard de notre chef de meute André ainsi qu’à tous ceux qui contribuent à l’ouvre magnanime du doyen de la Maison, le père André. Ce séjour fut une expérience estimable et une étape enrichissante dans mon parcours et mon combat contre la drogue. J’ai beaucoup plus confiance en moi et retrouvé l’espoir. Le Gué a toute ma gratitude. J’en garderai un très bon souvenir et n’oublierai jamais toute l’affection et le soutien qu’il m’a apporté. Demain, je remonte sur le ring de la vie, confiant en ma réussite. C’est une victoire sur moi que je dois en partie au Gué. J’espère pouvoir en partager les fruits dans le futur, mais pour le moment, je vous dis humblement merci. Thomas
Je m’appelle Stéphane, j’ai 35 ans, patron pêcheur dans le Finistère en Bretagne, je tenais la barre d’un bateau de 15 mètres. Les coups de vent, les tempêtes, j’ai connu, je n’ai jamais perdu le cap, toujours tenu bon, même pendant les coups durs. Toxicomane depuis mes 17 ans, là j’ai perdu le cap de ma « vie » dans la tempête. Tous les jours dans la brume, et dans cette brume je vois un remorqueur qui vient me chercher. Ce bateau il s’appelle « Le Gué ». Alors là seulement, je reprends un cap, doucement la brume se dissipe, les premiers rayons de soleil apparaissent, la « vie » reprend doucement. Merci à tous ceux par qui cela est possible. Stéphane
Avant de venir au Gué on a tous eu notre dose de souffrances de douleurs de problèmes… Il faut garder en mémoire les erreurs passées à cause des produits, ne plus les refaire et peut-être les réparer quand c'est encore possible… Depuis le passage au Gué beaucoup de familles vous le diront, elles ont retrouvé quelqu'un en qui elles croyaient perdu à jamais dans les produits… Saïd