IL ÉTAIT UNE FOIS LE 1 SEPTEMBRE 2013

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Transcription de la présentation:

IL ÉTAIT UNE FOIS LE 1 SEPTEMBRE 2013 De battre le Ray s'est arrêté Un match nul sauf dans les tribunes...

L'OGC Nice a installé son village place Masséna Le président Rivère a mouillé la chemise en se mesurant, ce matin, aux supporters de la populaire sud dans un babyfoot géant !Richard Ray   Jusqu'à ce soir 19 heures, le village de l'OGC Nice est ouvert à tous place Masséna. Concours de tirs aux buts, jeux de précision, baby-foot humain, atelier de maquillage... Tout est gratuit et accessible à tous. Même des éducateurs du club sont là pour faire passer des stages de drible aux futurs stars du ballon rond. A quelques foulées de là, la toute nouvelle boutique de l'OGCN, située derrière la fontaine de l'Apollon, vient d'ouvrir ses portes au public. L'occasion de parcourir les 180 m2 entièrement dédiés aux "Rouge et Noir". Pour l'occasion, une nocturne est prévue jusqu'à 22 heures. La bonne occaz' aussi pour acheter les 1.000 dernières places en vente pour le match de demain, le dernier au Ray, face à Montpellier. Pour s'y rendre, une grande marche collective partira à 14 heures de la place Masséna. Qui pourra dire : Li eri* ? *"J'y étais", en niçois   Jusqu'à ce soir 19 heures, le village de l'OGC Nice est ouvert à tous place Masséna. Concours de tirs aux buts, jeux de précision, baby-foot humain, atelier de maquillage... Tout est gratuit et accessible à tous. Même des éducateurs du club sont là pour faire passer des stages de drible aux futurs stars du ballon rond. A quelques foulées de là, la toute nouvelle boutique de l'OGCN, située derrière la fontaine de l'Apollon, vient d'ouvrir ses portes au public. L'occasion de parcourir les 180 m2èrement dédiés aux "Rouge et Noir". Pour l'occasion, une nocturne est prévue jusqu'à 22 heures. La bonne occaz' aussi pour acheter les 1.000 dernières places en vente pour le match de demain, le dernier au Ray, face à Montpellier. Pour s'y rendre, une grande marche collective partira à 14 heures de la place Masséna. Qui pourra dire : Li eri*? *"J'y étais", en niçois

La der du Ray comme si vous y étiez. 7.000 personnes sont montées au stade du Ray pour la dernière fois   La der du Ray comme si vous y étiez. 5.600 au départ de la place Masséna, 7.000 à l'arrivée au Ray selon la DCRI. C'est le nombre de supporters de l'OGC Nice qui ont dit au revoir au Ray ce dimanche, selon les chiffres de la DCRI.  

La Der du Ray comme si vous y étiez Tout Nice - et plus encore - dit adieu au stade du Ray ce dimanche. Cortège depuis la place Masséna, abords du stade, ambiance du match   viva nissa @tiffouille06 viva nissa @tiffouille06 viva nissa @tiffouille06

viva nissa @tiffouille06 J-Sébastien Martinez @js_martinez Mathieu Faure @matfaure J-Sébastien Martinez @js_martinez

J-Sébastien Martinez @js_martinez J-Sébastien Martinez @js_martinez

Le premier (septembre) sera la dernière… Du Ray Le premier (septembre) sera la dernière… Du Ray. Ainsi s'achève l'histoire du Léo-Lagrange. 1927-2013. Avec pour épitaphe, au choix, « Ray e basta » ou « Petit est ce tombeau, mais au ciel va sa gloire ». Pour paraphraser Thalès, Grec lui aussi… Comme Cet après-midi, à 17 heures, face au Montpellier de Loulou Nicollin, les Aiglons fouleront une dernière fois la pelouse de Nice nord. Au son de Nissa la Bella, acclamés par les fidèles de la Populaire sud et des secondes de l'ARN, ils traverseront le vieux couloir. Entourés des « esprits » et de ceux qui ont porté la tunique rouge et noir : Gonzales, Huck, Katalinsky, Langers, Bocandé, Van Dick… Face à eux, une ultime fois, la lumière rasante et les cyprès du parc Chambrun. Dans les tribunes - ou dans l'arbre pour certains ! - on devrait faire le plein pour dire « Chau viva lou Ray ! Que de bons souvenirs nous avons partagé. Que de tempêtes nous avons essuyé. » Ici, on y a grandi. On s'y est aimé. On y a travaillé, aussi. On a beaucoup râlé, scandé, rigolé. On s'est battu parfois. On a tremblé, souffert. Souffrir. C'est sans doute le lot du supporter niçois. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien si LE souvenir que les Niçois aiment plus que tout évoquer concerne un match de barrage. Synonyme de survie en 1re division. Alors qu'en d'autres temps, le Real de Madrid et le FC Barcelone ont mordu la poussière sur cette satanée pelouse. Nikaïa.  

Après, c'est maintenant Depuis hier, c'est tout Nice qui commémore son stade. Depuis la place Masséna, où le club et la Ville ont érigé un village aux couleurs de l'équipe de Claude Puel (à lire dans notre édition de Nice). Jusqu'au café et au petit marché de la place Fontaine-du-Temple. Où va se poser, de plus en plus, la question de l'avenir du Ray. Hier, quelques éléments ont filtré des souvenirs du député-maire, Christian Estrosi. Il souhaite apporter une réponse rapide. Mais intelligente et réfléchie : « Je ne veux pas le Ray devienne une friche. Les Niçois sont et seront associés aux différents projets. Projets qui ne dépasseront pas des limites de l'emprise actuelle. » Après ? Eh bien, c'est déjà maintenant. Dans la plaine du Var. C'est là que les amoureux du foot auront rendez-vous. A l'Allianz Riviera. Une enceinte ultra-moderne de 35 000 places, prévue pour les trente prochaines années, dixit Michel Platini. On ne va pas remuer le couteau dans la plaie, le premier match à l'Allianz aurait pu avoir lieu le 19 septembre. Synonyme de qualification en Ligue Europa. La déception est encore là. Les Niçois l'attendaient depuis 17 ans. Mais elle n'entachera en rien la dernière montée au stade prévue à partir de 14 heures, place Masséna. Ni la grande fête qui commencera à la fin du match en présence de ceux qui ont fait l'histoire du Gym et du Ray. Eux aussi pourront dire : Li éri (1) ! 1. « J'y étais », en niçois.  

A Dieu, le Ray 2013. Voilà, le Ray n’est plus. Il a été rendu à Dieu. Pour la dernière fois, ses plus fidèles serviteurs ont fait le pèlerinage. Celui de la foi. La foi en un club, une Ville, un blason, une histoire et une tribune. La populaire Sud. Les 90 dernières minutes d’une histoire d’Amour commencée en 1985. Difficile de trouver du rationnel dans une tribune d’un stade de football. Encore plus lorsqu’il s’agit d’un adieu. Implanté au Ray depuis 1927, l’OGC Nice a donc quitté son théâtre. Derrière les buts, la Populaire Sud ne chantera plus. Plus comme ça. Ses 1900 gueules iront porter les couleurs niçoises quelque part dans l’Allianz Riviera. Un stade flambant neuf. Beau. Moderne. Mais sans âme. Pour le moment. Parce que l’âme, elle est encore sur les marches en béton du Ray. Un stade d’un autre temps. “On n’en reverra plus des stades comme ça, étaye Tchoa, le capo de la Brigade Sud Nice. Ce matin encore (lire dimanche), j’ai pu rentrer au Ray et me balader sur la pelouse avec mon fils. C’est impensable aujourd’hui”. Tchoa l’avoue, il n’a pas encore la boule au ventre avant de quitter son stade et sa tribune. “Je ne réalise pas encore” conclut-il. Là où le commun des mortels n’y voit que des marches et un grillage, les ultras y voient un paradis. 28 ans dans une même tribune, ça en laisse, des souvenirs. Un groupe se dessine souvent selon une sainte trinité: une bâche, un noyau et une tribune. Depuis dimanche, la Brigade - dissoute officiellement en avril 2010 - n’a plus de tribune. Elle n’a plus grand chose à part sa fierté et un noyau dur. De l’humain et de la foi. Parfait. Peu importe, les Niçois n’ont jamais fait comme tout le monde. Tchoa va d’ailleurs le hurler plusieurs fois dans le micro pour la dernière du Ray. “Ce qui compte, c’est nous”. Avant de poser ses guêtres au deuxième anneau du bijou du quartier Saint-Isidore, les frères de tribunes sont donc partis en beauté. Il y avait un peu d’Argentine, hier, entre la Place Masséna et le Stade du Ray. Des torches, des pots de fumé, des bombes agricoles, des calicots. Tout l'attirail était sorti. A l’image des Barras Bravas de River Plate, le cortège était festif, bruyant et massif. Ouais, cette dernière montée au Ray avait de la gueule. Le match importait peu, au final. Ce qui comptait, c’était de partir en beauté. Se souvenir des belles choses. 28 ans, quand même. Il fallait en être digne. Ce fut le cas. Et dans la pure tradition locale.  

Ecrasés les uns contre les autres, ils ne forment plus qu’un seul corps Un groupe ultra, c’est avant tout des codes. Des codes vestimentaires, déjà : polos Fred Perry, Ben Sherman ou Stone Island, paire de pompes Adidas Samba ou Stan Smith, lunettes de soleil et tatouages apparents. C’est aussi des gueules. Une galerie de portraits grandeur nature qui s’entasse le long des escaliers blanc qui mène au sommet de la Populaire. Notaire, avocat, cadre, étudiant, manutentionnaire, prof, chômeur, comptable. Le brassage est incroyable. Ici, on ne se juge pas. On est tous là pour la même chose. On déconnecte et on s’évade. Écrasés les uns contre les autres, ils ne forment plus qu’un seul corps. Chacun a son rituel d’avant-match. C’est immuable. Dans ce qui peut ressembler à un capharnaüm à ciel ouvert, l’ordre règne. On se place souvent au même endroit, avec les mêmes personnes. Cette logique de territoire est la preuve formelle de l’appropriation d’une tribune. C’est comme ça que ça fonctionne. Des règles non écrites mais primordiales au bon fonctionnement d’une tribune. On a trop souvent limité les groupes ultras à des petits voyous venus au stade pour se rouler des joints et coller quelques baffes. C’est faux. Ou pas tout à fait vrai. Le côte associatif est primordial pour ne pas dire vital. Hier, ce sont les leaders de la Populaire Sud qui ont géré le cortège. Du début à la fin. 10.000 mecs dans la rue pour monter au Ray. Mine de rien, c'était aussi leur dernière sortie. “C’est la dernière fois que l’on va prendre le chemin du Ray, étaye Cédric. C’est une partie de notre histoire à nous aussi. Le groupe n’a connu que cette tribune. Certains y viennent depuis plus de trente ans. On sait que le football évolue, on doit évoluer avec et trouver notre place dans le futur stade”. Dans les mots de ce beau bébé tatoué se cache une certaine appréhension. La peur de ne plus reconnaître sa maison. Là où les capis savaient parfaitement donner le tempo à leur base à l’aide du micro au cœur de la Populaire, la nouvelle enceinte devra être domptée. “Pour le moment, on est en pleine négociation pour l’installation de la sono” balance Renaud. En attendant, pour son dernier match, la populaire a su partir la tête haute en livrant ses classiques : des montées de grillages de sauvages, des craquages dans tous les sens et de la voix. Alors oui, l’histoire retiendra que Siaka Tiéné aura collé le dernier caramel du Ray mais la populaire aura su élever son niveau de jeu jusqu’au bout. A sa manière, les ultras ont dit au revoir à leur maison. Et dans ce genre de séparation, il n’y a que des malheureux.  

LA DER DU RAY

Ciao le Ray Les Anciens et le Ray... Après la Der du Ray, les anciens du Gym se sont retrouvés. Tous. Un moment à la Villa Masséna pour partager le verre de l'amitié (à la santé du stade bien sûr) mais aussi pour échanger. Se rappeler des bons moments passés ici. Des souvenirs concentrés au mètre carré. Bruno Valencony, Tony Kurbos, Patrick Bruzzichessi, Fred Martin, René Bocchi, Benard Castellani et Lionel Letizi racontent... Les Niçois avaient le Ray dans la peau. Dans le cœur. Dans le sang. Par quel espoir? Par quel mystère? On n'a jamais su. Alors, au moment de dire "Ciao le Ray", beaucoup avaient les yeux mouillés, la voix qui tremblotait. Aujourd'hui, quelque chose a changé. Il faudra combler le vide. Habiller les souvenirs. Aujourd'hui quand on pense au Ray, nos dents se serrent... 

LE RAY AU STADE DES ADIEUX Adieu , le ray LE RAY STORY