1-Le commerce du bois S’arrêter près du banc et imaginer la vue vers 1850. La plage est d’abord un site de pêche. Après 1800, les rives de Cap-Rouge accueillent des compagnies de construction navale et de bois. La baie, à l’instar du reste du fleuve dans cette région, se couvre de bois flottant et de bateaux en construction. Anse de Wolfe Des vestiges de l’infrastructure de quais et de caissons aménagés dans l’anse peuvent être encore observés à marée basse. Anse de Cap-Rouge en 1869 C’est après la conquête anglaise en 1759, que de riches marchands anglais achètent à bon prix les seigneuries près du fleuve et y installent leur compagnie.
Au 19e siècle, l’industrie du bois est importante au Québec Au 19e siècle, l’industrie du bois est importante au Québec. Les bûcherons abattent les arbres et les draveurs conduisent les billots, vers les entrepôts, par cours d’eau. Sur le fleuve, ils les rassemblent pour former d’immenses radeaux sur lesquels ils vivent. Radeaux de pins sur le fleuve Chambres des draveurs Sur les radeaux, les hommes dorment, à tour de rôle, dans de petites niches en bois.
Trois trois-mâts sont construits à Cap-Rouge : le Carouge, le Crescent et le William Huchisson Représentation artistique d’un chantier naval Un trois-mâts barque est monté : le Thomas Wallace. Deux bricks sortent des chantiers : le Guiana et le Harriet. Les compagnies de construction navale ne sont pas importantes à Cap-Rouge, malgré tout, six bateaux sont construits sur les rives de la plage Jacques-Cartier de 1810 à 1838.
2-La route Avancer jusqu’à mi-chemin du trottoir. Le chemin de la Plage-Jacques-Cartier n’a pas toujours été praticable puisque la marée recouvre le chemin longeant le fleuve. Autrefois, l’anse de Cap-Rouge est appelée l’anse Dalhousie. Plus à l’est, vers les ponts, la plage Jacques-Cartier est nommée également Crescent Beach en raison de sa forme de croissant.
3-Le pont de Québec Arrêter au rond point pour observer le pont de Québec au loin. C’est parce que la Ville de Lévis prend de plus en plus d’importance dans le transport ferroviaire, au détriment de Québec, qu’on construit le pont de Québec au début 1900. Jusqu’en 1920, des traversiers-rails transportent les trains d’une rive à l’autre. Premier train sur le pont de Québec en 1917 Pendant 11 ans, il n’y a que des trains qui empruntent le pont de Québec. En 1929, les automobiles y ont accès et en 1952, les voies sont élargies.
4-Les résidences Jeunes gens sur la plage vers 1935 Revenir sur ses pas pour s’arrêter près des premières résidences. Les terrains qui longent la plage Jacques-Cartier forment le front de ce qui fut un jour la seigneurie de Gaudarville. Le gouvernement fédéral achète ces terrains en 1891 pour les confier au Canadian National Railway. À partir de 1923, le CNR loue ces terrains de villégiature. Des chalets s’érigent, ensuite, le long de la plage Jacques-Cartier apportant du confort aux citadins désireux de ne pas trop s’éloigner de la ville.
5-La plage pour les loisirs Continuer jusqu’à l’escalier et en profiter pour descendre sur la plage si la marée le permet. Le maire Arthur Bédard à la chasse Cabanes à l’entrée de la rivière pour la pêche blanche La plage Jacques-Cartier est l’endroit idéal pour les loisirs et les sports. De 1930 à 1950, le site est un lieu de prédilection pour les baigneurs.
6-L’accès au fleuve Revenir au parc nautique. Fin L’accès au fleuve est plutôt difficile pour qui veut s’y rendre. Il devient impératif d’aménager la rive est de la rivière du Cap Rouge et l’entrée de la plage Jacques-Cartier. Le site du parc nautique avant son aménagement. En août 1984, quelques mois après sa construction, la bâtisse du parc nautique prend feu. La Municipalité aménage le vaste parc sur les deux rives, à l’embouchure de la rivière du Cap Rouge. Cela permet de donner l’accès au fleuve et à la rivière plus facilement aux Carougeois.