LYCEE “EINSTEIN” DE CERVIGNANO CLASSES IALSU E IBLSU Habillement dans la Rome antique LYCEE “EINSTEIN” DE CERVIGNANO CLASSES IALSU E IBLSU
Pendant le temps des premiers rois, les Romains portaient des tuniques et des amples manteaux probablement de dérivation étrusque. En ce qui concerne l’homme, l’habillement utilisé pendant la période de la République avant et pendant la période de l’Empire après, fut la toge, un énorme manteau ovale en laine ou en lin, entouré autour du corps en formant des plis épais verticals utilisés comme des poches.Ce manteau donnait à la figure l’aspect viril et statuaire qui convenait au citoyen de la Rome puissante, c’est-à-dire pas à celui qui y habitait, mais à celui qui avait reçu la citoyenneté comme titre honorifique. La toge connut un’évolution de style à partir de la République jusqu’à l’Empire. On en employait de différents types, de celles des Sénateurs bordées d’une bande de pourpre, à celles candides portées par celui qui concourait pour une charge politique, à celles d’une couleur foncée pour ceux qui étaient en deuil. Dans la dernière période de l’Empire la toge s’était tellement allourdie de broderies et de décorations qu’elle fut abandonnée à la faveur des manteaux plus libres et flous. Les conquêtes en Europe et en Asie influencèrent considérablement la mode romaine: les braies et les manches d’origine orientale furent introduites. Pendant le tard Empire des manches étroites furent appliquées à la tunique, tandis que la Dalmatica, habillement provenant probablement de la Dalmatie, les avait plutôt larges. La femme romaine n’avait pas la liberté qu’avait l’homme, étant donné qu’elle ne pouvait pas sortir de chez elle sinon accompagnée et recouverte d’un manteu porté même sur la tête. Les premières statues qui la rappresentent en éxaltent la vertu de la "Pudicitia". La matrone portait des différents vêtements superposés: la tunique intime (ou sous-vêtement), la tunique, l’étole, une robe sans manches arrêtée sur les épaules par des fibules.
L’HABILLEMENT MASCULIN
Parmi les vêtements, le Subligaculumo Licium, un pagne en lin noué à la taille. Au-dessus on mettait tout simplement la toge ou la tunique, formée de deux pièces d’étoffe cousus ensemble, portée afin que, nouée à la taille, la partie postérieure pouvait être plus longue jusqu’aux genoux, au contraire celle au devant était plus courte. Les tuniques étaient cousues avec les manches courtes jusqu’à l’avant-bras (contrairement au chiton grec lequel n’avait pas de manches): seulement dans la plus haute Antiquité les manches étaient plus longues jusqu’aux poignets. Pendant l’hiver, pour protéger les mains du froid, on portait des gants. Les tissus les plus utilisés pour l’habillement furent d’abord la laine et le lin. Dans la période impériale, les riches commencèrent à acheter des tissus en coton et en soie, les deux très coûteux car ils provenaient respectivement de l’Inde et de la Chine. Seulement ceux qui possédaient la citoyenneté romaine avaient le droit de porter la toge. La toge, qui au debut était un ample demi-cercle d’étoffe en laine blanche mesurant 2 mètres et 70 de diamètre, était enroulée entièrement autour de la personne et, plus tard, elle avait des draperies dans une manière plus élaborée (Toga Sinus). Elle était un peu difficile à porter et elle ne permettait pas des mouvements désordonnés, tout en donnant ainsi un aspect convenable à la personne. Le poids du tissu était considérable et la blancheur demandée nécessitait des lavages continuels qui dans un temps bref consommaient le vêtement, en obligeant à le changer souvent. Les citoyens communs portaient la toge seulement pendant les fêtes religieuses, les cérémonies publiques ainsi que les funerailles. Au contraire, elle constituait le signe distinctif des Sénateurs, qui la portaient d’une couleur blanche et ornée d’une bande d’une couleur pourpre. On complétait l’habillement par les chaussures: les Soleae (une sorte de sandales comme celles des frères, une simple semelle liée avec des lacets aux pieds) ou les Crepidae (des sandales en cuir entrelacé) ou les Calcei (des bottines fermées) ou les Caligae (des chaussures avec des courroies entrelacées).
L’HABILLEMENT FEMININ
Les femmes portaient comme vêtements le pagne, une bande pour le sein ou une gaine et une ou plus Tuniques Subuculae, tissues avec de la laine ou du lin et en général sans manches. Au-dessus de la Subucula on portait le Supparum ou l’étole (si dites pour cette raison “tuniques supérieures”). Le Supparum était une tunique féminine de longueur variable, mais pas jusqu’aux pieds (à cause de cela la partie inférieure de la Subucula restait visible); elle semblait au chiton grec, mais elle avait les flancs toujours cousus; les marges supérieurs (pas cousus ensemble) étaient rapprochés par des fibules ou des camées, afin de former deux fausses manches longues presque jusqu’au coude. L’étoile était au contraire une tunique ample et longue jusqu’aux pieds, fermé à la taille par un Cingulum, une ceinture; en général on utilisait un Succingulum pour former un deuxième Kolpos (étoffe bouffante) plus riche à la hauteur des hanches. La Recta, enfin, était une tunique blanche dépourvue de manches, adhérente à la taille et légèrement cloche en bas. C’était l’habillement des jeunes épouses romaines, complété par le Flammeum, un ample voile de couleur rouge feu (d’où vient le nom) à appuyer sur la tête et qui descendait sur le dos. La Palla au contraire était le classique manteau féminin. De forme rectangulaire, similaire au manteau grec, elle était portée dans les moyens les plus différents, quelquefois même en appuyant un pan sur la tête. Si les hommes ne portaient pas des chapeaux en se protégeant du soleil ou de la pluie avec un bout du manteau ou en soulevant le capuchon de leur Paenula, la femme romaine mettait parmi ses cheveux un rubain de couleur rouge pourpre ou un Tutulus, un large bandeau à la forme de cône mis sur le front. La matrone portait ensuite d’habitude, noué au bras, un mouchoir, la toile, pour nettoyer le visage de la poussière et de la sueur. Pour se protéger des intempéries on pouvait porter un manteau avec un capuchon, un habillement transmis jusqu’aujourd’hui dans le Nord de l’Afrique. Les femmes se paraient avec des peignoirs, des broches et avec des nombreux bijoux: des boucles d’oreilles, des colliers, des chaînettes autour du cou, des bagues aux doigts, au bras et aux chevilles.
LES ORNEMENTS DES ROMAINS L’usage des bijoux eut un considérable incrément vers la fin de l’âge républicaine, surtout à partir de l’âge d’Auguste (27 avant J.C.-14 après J.C.), quand les marchés orientaux s’étaient consolidés et ampliés. De ces marchés provenaient les pierres précieuses. Surtout les perles, pêchées dans l’Océan Indien et dans la Mer Rouge, furent l’objet d’une véritable convoitise de la part des femmes. Très aimés étaient les émeraudes, provenants pour la plupart des mines égyptiennes, les grenats et le jaspe, des gemmes qui, avec leurs couleurs vives, créaient un fort et apprécié contraste avec l’or. C’est ce métal, en effet, la composante la plus utilisée pour les bijoux, beaucoup plus que l’argent et les matériaux pauvres comme le bronze. Pour la plupart des ornements, donc, à l’exception des colliers et des épingles pour les cheveux, on utilisait l’or, en le préférant aux matériaux les plus économiques, comme s’il y avait peu d’intérêt pour ceux qu’aujourd’hui on appelle les “bijoux de fantaisie”. Il faut souligner pourtant que le témoignage des auteurs anciens se réfère à la classe élevée de la société romaine, presque toujours avec une intention moralistique et de blâme. C’est à cette catégorie qu’il faut reporter les nouvelles concernantes les bijoux de grande valeur et de richesse ainsi qu’à l’usage surabondant d’ornements, comme le fameux extrait de Pline l’Ancien dans lequel il décrit “LOLLIA PAOLINA... recouverte d’émeraudes et de perles …portant des bijoux étincelants sur la tête, sur les cheveux, sur le cou, aux oreilles et aux doigts”... Très considérable est le nombre des bagues, en général en or, motivé du fait que même les hommes les portent. Une quantité remarquable de colliers et de boucles d’oreilles, si l’on inclut aussi ceux en matériaux plus au moins pauvres. Un nombre nettement inférieur de sphère armillaire et encore plus modeste d’aiguilles à pointe, en prenant en considération aussi ceux en matériaux pauvres comme l’os. Très rares enfin les diadèmes. Le plus souvent, les femmes devaient s’accontenter de bagues et de boucles d’oreilles de simple facture ainsi que de quelque simple collier en pâte de verre. En or
LA CORNALINE La cornaline est une variété très connue de la calcédoine. Sa coloration la plus précieuse est celle d’une couleur rouge- orange, à cause de la présence d’oxydes de fer, tandis que les tonalités les plus claires s’attribuent à l’hydroxyde de fer. Si l’on soumet un minéral à un léger rechauffement, sa couleur devient plus intense.
Mode d'hier et d'aujourd'hui
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