Pablo Lozano Vita Juan Lisardo Delgado Rodríguez

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Transcription de la présentation:

Pablo Lozano Vita Juan Lisardo Delgado Rodríguez XVI SIÈCLE HISTOIRE Pablo Lozano Vita Juan Lisardo Delgado Rodríguez

1ère moitié: expansion économique, épanoussiment 1494-1559: Guerres d’Italie 1515-1547: Règne de François 1er 1517: Début de la réforme de Luther 1531: Henri VIII chef de l’Eglise anglicane 1547: Ignace de Loyola fonde l’ordre des Jésuites 1547-1559: Règne de Henri II 1521-1556: Guerres contre Charles Quint

2ème moitié: crise religieuse et politique 1559: Mort de Charles Quint, Philippe II roi d’Espagne 1545-1563: Concile de Trente (contre-réforme) 1562-1598: Guerres de religion 1571: Victoire de L’Europe chrètienne sur les Turcs à Lépante 1572: St-Barthélémy (massacre de protestants) 1589-1610: Règne d’Henri IV 1598: Edit de Nantes (en faveur des protestants)

Guerres d’ Italie En 1491, le jeune Charles VIII, qui succède à son père Louis XI, réalise une unité que le royaume de France n'avait jamais connue jusque là. A la suite du siège de Rennes par les armées françaises, Anne, duchesse de Bretagne, consent à se marier au roi de France. Grâce à cette union, cette province occidentale longtemps indépendante rejoint la couronne des Valois. Toutefois, ce mariage ne produira pas d'héritier et le trône reviendra plus tard à une autre branche des Capétiens, les Orléans. Charles VIII ne se contente pas de la Bretagne, il rêve surtout de reconquérir le royaume de Naples, qui a autrefois appartenu à la France par héritage. Son règne de neuf années sera ainsi placé sous le signe de la guerre avec le voisin du sud, et les guerres d'Italie, qu'il commence en 1495, vont durer jusqu'en 1559. D'abord victorieux à Naples, Charles VIII doit abandonner la ville un an plus tard, face à une ligue qui regroupe les Vénitiens, le duché de Milan et les armées du pape. En 1498, son successeur Louis XII, un Orléans, reprend les guerres d'Italie: après des succès initiaux, il est lui aussi contraint de se replier et de renoncer à ses conquêtes dans la péninsule.

La bataille de Pavie

François 1er François Ier fut le fils de Charles de Valois-Orléans, comte d'Angoulême et de Louise de Savoie. Il succéda en 1515 à son cousin et beau-père Louis XII qui n'avait pas d'héritiers et dont il avait épousé la fille, Claude de France l'année précédente. Son règne de trente-deux ans marqua profondément le XVIe siècle français, transformant à l'extérieur les guerres d'Italie en un affrontement avec les Habsbourg, donnant, à l'intérieur, une impulsion décisive à la pratique d'une «monarchie absolue». François 1er avait une stature colossale, ce que laissent quelque peu entrevoir les célèbres portraits que l'on a de lui (Le Titien, Clouet ) ainsi que son armure gigantesque qui a été conservée jusqu'à aujourd'hui. Il mesurait presque deux mètres, ce qui faisait de lui un véritable géant, surtout à l'époque où la taille moyenne était nettement plus faible qu'aujourd'hui. François 1er était le type même de l'homme élégant de la Renaissance, vigoureux, de goûts chevaleresques, amateur de femmes et de belles choses, un peu artiste. Mais en même temps, c'est un homme fantasque, sujet aux emballements, d'une intelligence un peu superficielle. Le règne s'ouvrit sur la fin des guerres d'Italie.

Début de la réforme de Luther La réforme luthérienne est introduite par le moine augustin Martin Luther. Celui-ci vit dans l'anxiété de son époque. Depuis son entrée au couvent, Luther cherche par tous les moyens à acquérir la certitude de son salut. Mais ni la dévotion, ni les jeûnes, ni les exercices spirituels, ni la théologie n'apportent à Luther l'apaisement et la certitude de son salut. En 1512, il retrouve enfin la réponse à ses questions, Il écrit à ce moment-là : « le juste suivra la loi. Dieu donne, sa justice infinie est un don ». La bonté de Dieu, son amour, sa générosité sont la clé de voûte de la doctrine chrétienne. Le chrétien répond à l'amour de Dieu par la foi. Tous les préceptes se trouvent uniquement dans l'écriture sainte. Et c'est en suivant les lois divines que le chrétien montre sa foi. Luther est connu pour avoir accentué et développé le sens de l'idée que « le juste vivra par la foi ».

Henri VIII chef de l’Eglise anglicane Le titre fut créé pour le roi Henry VIII, qui était responsable de la rupture de l'église d'Angleterre avec l'autorité de l'église catholique romaine, après son excommunication par le pape en raison de son divorce avec Catherine d'Aragon, en 1533. Vers 1536, alors que la rupture était faite, il saisit les églises actives en Angleterre et établit l'église anglicane, et s'auto-déclare à sa tête. The Act of Supremacy, en 1534, confirma le statut de possesseur de la suprématie sur l'église pour le roi d'Angleterre, et pour la noblesse la nécessité de prêter serment en reconnaissant cette suprématie. La reine Marie Ire, fille de Henry VIII, tenta de restaurer l'allégeance de l'église d'Angleterre au pape, et abrogea The Act of Supremacy en 1555. Elizabeth prit le trône en 1558 et, l'année suivante, le parlement adopta l'Act of Supremacy de 1559, qui restaure la loi originale.

Ignace de Loyola fonde l’ordre des Jésuites Íñigo López de Loyola, francisé en Ignace de Loyola est le fondateur et le premier Supérieur général de la Compagnie de Jésus, congrégation catholique reconnue par le pape Paul III en 1540 et qui prit une importance considérable dans la réaction de l'Église catholique romaine aux xvie et xviie siècles, face à l'ébranlement causé par la Réforme protestante.

Règne de Henri II Il fut le fils de François 1er et de Claude de France. En 1533, il fut marié à Catherine de Médicis, mais son coeur resta pour sa maîtresse Diane de Poitiers dont la liaison devint officielle en 1536. Catherine qui se montra pourtant bonne épouse et qui lui donna dix enfants, devait rester dans l'ombre jusqu'à son veuvage. Lorsqu'il monta sur le trône en 1547, la cour changea de style, les affaires furent traitées avec plus de rapidités et le sport prit la place des divertissements intellectuels prisés par son prédécesseur. Sur le plan politique, il dut faire face non seulement aux Anglais, mais aussi à Charles-Quint. Il dut aussi contenir la crise religieuse qui, comme partout en Europe, menaçait de plus en plus l'unité du royaume. En 1549, il déclara la guerre à l'Angleterre qui tardait à rendre Boulogne, comme cela avait été convenu dans un traité signé sous François Ier. Il récupéra la ville rapidement. En 1551 cependant, une autre guerre moins facile s'engagea en Italie.

Guerres contre Charles Quint Les relations avec Henri II s'inscrivent dans la continuité de celles avec le prédécesseur de ce dernier. Dès 1551, Henri II écoute les princes réformés d'Allemagne, qu'il avait bien connus lorsqu'il était dauphin. En janvier 1552, il reçoit à Chambord le margrave Albert de Brandebourg qui lui suggère d'occuper Cambrai, Verdun, Toul et Metz (ces trois dernières villes constituant les Trois-Évêchés), cités d'empire de langue française et bénéficiant traditionnellement d'une certaine autonomie. Henri II y prendrait le titre de « vicaire d'Empire ». Le traité de Chambord est signé le 15 janvier 1552, scellant l'alliance d'Henri II avec les princes réformés contre Charles Quint. En mars 1552, l'armée française est massée à Joinville sous le commandement du connétable de Montmorency et du duc de Guise. Cambrai, Verdun et Toul ouvrent leurs portes sans opposer de résistance ; le 18 avril 1552, Henri II entre dans Metz. Après un détour par l'Alsace, le « Voyage d’Allemagne » s'achève en mai 1552.

Six mois plus tard, en octobre 1552, sur ordre de Charles Quint, le duc d'Albe met le siège devant Metz, où reste une faible garnison sous les ordres de François de Guise. Le siège dure quatre mois et, malgré le déploiement d'importantes forces impériales (35 000 fantassins, 8 000 cavaliers et 150 canons), reste voué à l'échec, et l'armée de Charles Quint finit par lever le siège en janvier 1553. La même année, Charles Quint fait raser Thérouanne, en Flandre, la ville étant tombée après avoir été assiégée. Toujours en 1552, en Italie, la ville de Sienne chasse sa garnison espagnole (26 juillet) et demande l’intervention française. Henri II en profite pour ouvrir un nouveau front. Défendue par Monluc, la ville capitule finalement le 17 avril 1555. Charles Quint cède Sienne à Florence mais conserve les présides toscans de Piombino (Italie) et Orbetello.

Concile de Trente (contre-réforme) Le concile de Trente est le dix-neuvième concile œcuménique reconnu par l'Église catholique romaine. « Destiné à l'origine à restaurer l'unité de l'Église, ce concile fut en réalité une réponse du catholicisme à la Réforme protestante, à travers la révision de sa discipline et la réaffirmation solennelle de certains dogmes. » Convoqué par le pape Paul III le 22 mai 1542, en réponse aux demandes formulées par Martin Luther dans le cadre de la Réforme protestante, il débute le 13 décembre 1545. Étalées sur dix-huit ans, ses vingt-cinq sessions couvrent cinq pontificats (Paul III, Jules III, Marcel II, Paul IV et Pie IV) et se tiennent dans trois villes. En réaction à la Réforme protestante, il confirme la doctrine du péché originel, précise celle de la justification, de l’autorité de la Bible spécifique au catholicisme romain et confirme les sept sacrements, leculte des saints et des reliques ainsi que le dogme de la transsubstantiation. Sur le plan disciplinaire, il crée les séminaires diocésains, destinés à former les prêtres. Trente est l'un des conciles les plus importants de l'histoire du catholicisme ; il est le plus abondamment cité par le concile de Vatican II. Entre Trente et Vatican II, il n'y eut qu'un seul concile, Vatican I, qui définit la primauté pontificale mais fut interrompu par la guerre franco-prussienne de 1870 et l'intervention des troupes italiennes qui à la Prise de Rome annexèrent les États du pape. L'historienne Régine Pernoud présente ce concile comme « la coupure entre l'Église médiévale et l'Église des temps classiques »4. Cette Église « de la Contre-Réforme » est aussi appelée Église « tridentine »

Guerres de religion En France, on appelle guerres de religion une série de huit conflits, qui ont ravagé le royaume de France dans la seconde moitié du xvie siècle et où se sont opposés catholiques et protestants, appelés aussi huguenots. À partir du xvie siècle, au catholicisme s’oppose le protestantisme, opposition qui débouche sur une terrible guerre civile. Les premières persécutions contre ceux qui adhèrent aux idées nouvelles commencent dans les années 1520. Mais il faut attendre les années 1540 et 1550, pour voir le développement des clivages. À la fin du règne d'Henri II, le conflit se politise. Les guerres de religion commencent en 1562 et se poursuivent entrecoupées de périodes de paix jusqu'en 1598, avec la mise en place de l'Édit de Nantes. Les guerres de religion trouvent un prolongement aux xviie (siège de La Rochelle, révocation de l'Édit de Nantes) et xviiie siècles (guerre des Camisards), jusqu'à l’arrêt des persécutions sous Louis XVI (Édit de Versaillesen 1787). On peut distinguer huit guerres de religions : 1562-1563, 1567-1568, 1568-1570, 1572-1573, 1574-1576, 1576-1577, 1579-1580, 1585-1598, la dernière se transformant en guerre classique contre le roi d'Espagne qui a soutenu la ligue. En fait, la France connait 36 années de troubles avec seulement deux périodes d'accalmie relative

Le Massacre de la Saint-Barthélemy

Règne d’Henri IV Henri IV, né Henri de Bourbon fut roi de Navarre (Henri III de Navarre, 1572-1610) puis roi de France (1589-1610), premier souverain français de la branche dite de Bourbon de la dynastie capétienne. Il était le fils de Jeanne III, de son nom patronymique Jeanne d'Albret, reine de Navarre, et d'Antoine de Bourbon, chef de la maison de Bourbon, descendant du roi Louis IX et premier prince du sang. En vertu de la « loi salique » cette filiation fera d'Henri le successeur naturel du roi de France à la mort de François, duc d'Anjou (frère et héritier du roi Henri III), en 1584. Confronté aux guerres de religion, il y fut d'abord impliqué en tant que prince du sang et chef protestant avant d'accéder au trône de France (baptisé catholique à sa naissance, il dut changer plusieurs fois de religion avant son accession au trône). Pour être accepté comme roi de France, il se reconvertit à sa religion d'origine, le catholicisme, et signa l'Édit de Nantes, traité de paix tolérant dans certaines limites le culte protestant, qui mit fin pendant deux décennies aux guerres de religion. Alors qu'il préparait une guerre contre l'Espagne, il fut assassiné le 14 mai 1610 par un fanatique charentais, François Ravaillac, rue de la Ferronnerie à Paris.