Bienvenue pour cette promenade dans Coubert Nous sommes heureux de vous guider à travers la petite histoire de notre village. Le point de départ de ce circuit se trouve à la fin du chemin des roses, très fréquenté par les promeneurs. Le circuit s’achève en rejoignant le chemin des roses également, par le chemin de Cordon que vous prendrez à la fin. Nous vous souhaitons un agréable moment. Le chemin des Roses Le classement d’une zone en espace naturel sensible (ou ENS) par le département permet la préservation de la qualité des sites, des paysages, la sauvegarde des habitats naturels ainsi que la création d'itinéraires de promenade et de randonnée. La zone ENS dont il est question ici est le chemin de randonnée pédestre qui passe par 3 communes: Brie-Comte-Robert, Grisy-Suisnes et Coubert. Le Conseil Général instaure ensuite une taxe spécifique : la taxe départementale des espaces naturels sensibles (TDENS), qui tient lieu de participation forfaitaire à ses dépenses dans ce domaine. D’une superficie de 17 hectares, ce chemin de randonnée est très prisé et fréquenté. Cliquez sur la rose blanche de Coubert à chaque fin de page pour revenir au plan du circuit pédestre. Cliquez sur les points du circuit pour atteindre le monument ou l’endroit correspondant. Promenade dans Coubert

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Gare de Coubert C’est à Suisnes, au début du 19ème siècle, que se développe la culture de la rose grâce à l’habile jardinier de Louis-Antoine de Bougainville, Christophe Cochet. Lorsque son petit fils, Philémon Cochet se marie avec la fille du maire de Coubert, ce dernier vient s’installer comme rosiériste dans notre village. Son fils, Charles, savant botaniste, s’attache à poursuivre cette activité. C’est d’ailleurs lui qui crée en 1892, une rose blanche dont les pétales fins et volumineux semblent se superposer indéfiniment. Elle est reconnue parmi les variétés de roses anciennes et a fait la célébrité de Coubert dans le monde entier sous le nom de « Blanc double de Coubert ». La ligne de chemin de fer, construite par tronçons, est achevée en 1892. Elle relie Verneuil-l’étang à la Bastille en passant par de nombreux villages dont Coubert. Tout d’abord, c’est la ligne de la Bastille à la Varenne qui ouvre en 1859, puis par extension, Sucy en 1872, Boissy St Léger en 1874, Brie Comte Robert en 1875, et enfin Verneuil en 1892. En 1876, on dénombre 50.000 voyageurs sur cette ligne. Les rosiéristes de la région acheminent leur production par carrioles jusqu’à Brie Comte Robert puis prennent le train jusqu’aux Halles pour l’écouler. L’ouverture des gares de Grisy et Coubert en 1892 profitent aux rosiéristes qui multiplient leurs cultures. Les roses remplissent alors des wagons entiers. C’est ainsi que nait en 1900 « le train des roses ». Il collecte toutes les fleurs via les gares de Coubert, Grisy, Servon, Mandres et Villecresnes, soit environ 85 tonnes par exemple pour le mois de juillet 1900. (intérieur de la gare non visitable)

Mairie C’est en 1856 qu’est décidée la construction d’une mairie et d’une maison d’école. Un terrain est acheté le long du chemin vicinal n°10 (rue Aristide Briand), terrain situé idéalement entre Coubert-la-ville et le Haut-Coubert. Les travaux, confiés à deux entrepreneurs locaux, Mr Tétrot Eugène et Mr Leperdrieux Julien, débutent le 8 Octobre 1856. La mairie et l’école sont inaugurées en 1857.

Château des Tourelles Aussi connue sous le nom de la Boudinière ou du Manoir, cette propriété privée du 16ème siècle est visitée au cours de son histoire par plusieurs personnalités. Napoléon III y aurait fait quelques séjours pour y retrouver sa maitresse favorite, avant son mariage. Moins frivole mais tout aussi prestigieux, Georges Clemenceau et Raymond Poincaré s’ y seraient également rendus. Derrière le château se trouve encore la maison du jardinier avec sa serre. La propriété connait une grande effervescence dans les temps passés, de nombreuses personnes étant chargées de son entretien. Le verger a laissé la place depuis quelques années à un petit lotissement. (propriété privée et non visitable, seule la petite tour est visible depuis la rue)

Halte de repos et de pique-nique: la place du monument aux morts Comme toutes les communes, un monument aux morts est érigé et inauguré le dimanche 27 Mai 1923, en souvenir de tous ces hommes morts pour la France lors de la 1ère guerre mondiale.

Eglise Sainte-Geneviève Cette église dont le chœur remonte au 13ème siècle, est reconstruite au cours du 17ème siècle. A plusieurs reprises, elle subit des travaux de restauration. A l’intérieur, une statue en bois de Sainte Geneviève, datée du 18ème siècle et classée par les monuments historiques en 1980, est restaurée et remise en place en Mars 2009.

Demeure « le petit Coubert » Cette propriété du 17ème siècle est habitée dans les années 1900 par des personnages illustres: les frères Rosny, membres du jury du 1er prix Goncourt et auteurs du roman préhistorique « La guerre du feu ». (propriété privée non visitable, ensemble visible depuis l’entrée du domaine)

2ème gendarmerie de Coubert C’est en face de l’église que la 2ème gendarmerie de Coubert s’installe le 1er Octobre 1911 pour un bail de 18 ans dans un bâtiment appartenant à Mr Chereau. Elle restera implantée à cet endroit jusqu’en 1972. On peut encore distinguer le fronton « Gendarmerie Nationale » au dessus de la porte d’entée. (propriété privée, intérieur non visitable)

Châteaux de Coubert et Orangerie Le château de Samuel Bernard le premier château est probablement construit au 15ème siècle sur les ruines d’un ancien fort médiéval. Il est alors habité par la famille de l’Hospital, dont le nom devient connu lorsque Nicolas de l’Hospital assassine en 1617 Concini, Maréchal d’Ancre, sous l’ordre du jeune Louis XIII. Mais c’est au 17 et 18ème siècle que la demeure prend toute son ampleur, lorsqu’elle est achetée par Samuel Bernard, richissime financier, qui aide Louis XIV et Louis XV à maintes reprises durant leur règne. (propriété privée non visible) Le nouveau château Il ne reste plus que quelques ruines du château de Samuel Bernard au 19ème siècle, abandonné et dévasté depuis la révolution. Le nouveau château est construit en 1890 par la famille Desmarais, nouveaux propriétaires. La propriété est une demeure bourgeoise, d’un style anglo-normand très en vogue à la fin du 19ème siècle. (propriété privée non visitable, visible depuis le portail du château) L’Orangerie Véritable vestige du 18ème siècle, elle est construite en 1740 par Boffrand pour Jacques Samuel Bernard. Témoignage de la riche architecture du 18ème Siècle, le fronton est orné de 5 enfants jouant parmi les fleurs et la vigne. Sont également sculptés des outils de jardinage et des paniers, en écho à la fonction de l’Orangerie, protection des arbres fruitiers et des plantes fragiles lors des hivers, et plus globalement au jardinage. (situé dans le parc privé du château, non visible)