Lilymage présente
Orléans Volet 1 France
Orléans est une ville située à 133 km au sud-est de Paris Orléans est une ville située à 133 km au sud-est de Paris. Elle est traversée par la Loire que l’on franchit par cinq ponts disséminés sur le fleuve. C’est en 52 avant J.C. que César conquiert la place, la détruit et la reconstruit à la romaine. Accompagnés par les Vandales, les Alains franchissent la Loire en 408. Sous le roi Sangiban, les Alains se joignent aux forces d’Aetius qui s’opposent à Attila. Ce dernier a envahi la Gaule en 451. A l’époque mérovingienne, Orléans est la capitale du royaume d’Orléans à la suite du partage de celui-ci par Clovis 1er. En 1108, Louis VI le Gros est sacré dans la cathédrale par l’archevêque de Sens. Il s’agit de l’un des rares sacres capétiens n’ayant pas eu lieu à Reims. Au Moyen-Age, Orléans est l’une des trois villes les plus riches de France avec Rouen et Paris. C’est le 8 Mai 1429 que Jeanne d’Arc fait son entrée dans la ville libérée des Anglais. Les habitants lui vouent dès lors une admiration et une fidélité qui durent encore aujourd'hui. Ils la nomment « la pucelle d'Orléans » et lui offrent une maison bourgeoise dans la ville. Lors de la guerre contre les Prussiens en 1870, la ville se présente encore comme enjeu stratégique géographiquement. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis font de la gare d'Orléans, Fleury-les-Aubrais, une gare centrale pour leur logistique ferroviaire. Les dégâts causés par les bombardements de l’aviation américaine en 1944 sont importants mais les travaux de reconstruction se font rapidement. Actuellement, Orléans est une ville de moyenne importance.
Pont George V ou pont Royal Ce pont, le plus ancien de la ville, inauguré en 1760 par la marquise de Pompadour, succéda au pont des Tourelles.
Pont de l’Europe Ce pont est le cinquième et le plus récent construit à Orléans. Il fut inauguré en 2000.
Cœur symbolique de la cité, cette place comporte en son centre une statue équestre monumentale de Jeanne d'Arc (où cette dernière est plus grande que son cheval), sculptée par Denis Foyatier. Cette statue fut brisée pendant la seconde guerre mondiale puis réparée par le sculpteur Paul Belmondo. La place du Martroi
La cathédrale Sainte Croix est bâtie à la place d’une église romane qui s’écroula à la fin du XIIIe siècle. Ne reste de cette époque que peu de vestiges à l'exception d'une crypte impressionnante. La construction du second édifice s’est étalée sur plusieurs siècles : les travaux ont débuté à la fin du XIIIe pour se terminer au début du XVIe siècle. Saccagée pendant les guerres de Religion, elle est rebâtie au XVIIIe siècle dans le style gothique flamboyant, avec ses deux tours hautes de 81 mètres. Ce n’est, en fait, qu’en 1920 que les travaux s’achèvent enfin ! Quoi qu'il en soit on ne peut qu'être admiratif devant la finesse des sculptures, véritables dentelles minérales. A l'intérieur, de superbes vitraux représentent la vie de Jeanne d'Arc, la passion du Christ et l'histoire de la cathédrale. L'orgue, quant à lui, provient de Saint Benoit sur Loire, il a été remanié en 1879 par Cavaillé-Coll. Enfin, vous serez surement surpris d'apprendre que la cathédrale Sainte Croix est la seule de France à ne pas avoir été consacrée par le clergé... La légende dit que, Dieu l'ayant bénie lui-même, toute autre consécration n'était pas nécessaire !
La cathédrale Sainte-Croix vue depuis la rue Jeanne d’Arc.
L’encadrement du portail de la cathédrale
La façade nord de la cathédrale La base de ce rempart date du IVe siècle, sa partie supérieure de l’époque carolingienne. Durant la guerre de Cent Ans, pour se préparer au siège des armées anglaises, on rase toutes les constructions situées aux abords de l’enceinte : maisons, églises, monastères… et le fossé est à nouveau creusé. Dès la fin du XVe siècle, le mouvement s’inverse : le mur de ville nord perd sa fonction défensive; il est peu à peu détruit ou sert de soutien à la construction de bâtiments, dont l’Hôtel-Dieu. Façade nord de la cathédrale
Les chapelles rayonnantes dont les murs sont peints majoritairement en rouge et or.
Autel dédié à Jeanne d’Arc.
L’orgue et deux exemplaires de vitraux consacrés à Jeanne d’Arc.
Le Campo Santo Le Campo Santo fut longtemps le principal cimetière d'Orléans. Créé au XIIe siècle, clos d'arcades à partir des XVe et XVIe siècles, il fut en effet durant 600 ans la dernière demeure des Orléanais; Lors des guerres de Religion, il fut profané : plaques tombales brisées, piquetées et chapelles attenantes incendiées. Au XVIIIe siècle, en raison d'un trop grand nombre d'inhumations, il fut jugé insalubre et fermé. Un nouveau cimetière lui succéda au nord de la ville.
La maison de Jeanne D’Arc. La Maison de Jeanne d'Arc, où elle séjourna du 24 avril au 9 mai 1429 est, en fait, une reconstitution, l'originale ayant été détruite durant les bombardements. La maison de Jeanne d’Arc
Maison Jean Dalibert du XVIe siècle. Hôtel Cabu du XVIe siècle. Musée historique et archéologique de l’Orléanais.
Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier Saint-Pierre le Puellier était sans doute, à l'origine, la chapelle du monastère de "Saint-Pierre des Filles" dont la première mention date de 840 et aurait été plutôt une église cimetiérale. Plus tard, l'abbaye est occupée par des chanoines. Elle est transformée en collégiale puis en église paroissiale. Cette église, d’un style roman très pur devient, lors de la Révolution, un magasin à sel. Aujourd’hui, l’édifice est un centre culturel qui accueille de nombreuses expositions.
Place Sainte-Croix et rue Jeanne d’Arc
L’Hôtel de Ville actuel.
Hôtel Groslot Jacques Groslot, bailli de la ville, fit construire à la Renaissance cette maison qui, après la Révolution, devint la Mairie. La décoration intérieure, réalisée entre 1850 et 1854, est signée Albert Delton. Elle est de style gothique « troubadour ». La statue de Jeanne d'Arc qui orne son perron date, quant à elle, du milieu du XIXe siècle. L’hôtel a gardé le privilège d’accueillir les cérémonies.
Quelques trésors abrités dans l’Hôtel Groslot parmi beaucoup d’autres, aussi bien des meubles que des tableaux ou tapisseries.
Sur la place du Martroi et dans les rues avoisinantes, beaucoup de façades d’immeubles sont ornées de très belles sculptures en pierre.
Informations prises sur place et sur le Net. Photos personnelles. Musique : Prélude interprétée par R. Abel. Conception et réalisation : L. Cavallari Novembre 2009. lilymage1@gmail.com