Premier accueil à Ellis Island
Le phénomène toucha des pointes maximes dans la première décade du XXe siècle, vers les États-Unis dabord et puis vers l'Amérique du sud. Entre 1901 et 1913 les émigrés italiens en Amérique furent dont en provenance de lItalie du Sud. Un émigré écrivait: Dans le navire nous sommes comme dans une ruche. Un jeune de 25 ans est mort et il était très beau et très bien nourri. Lun pleure, lautre se plaint, des femmes avec des enfants dans leurs bras veulent se jeter dans l'eau." Un voyage clandestin coûtait environ lires, moitié au départ et moitié à l'arrivée. Pour se procurer cette somme ils vendaient tout ce qu' ils possédaient: maison, animaux couvertures.. Le voyage durait plus ou moins jours.
À l'arrivée, les voyageurs de première et de seconde classe ils étaient inspectés dans leurs cabines confortablement, les voyageurs de troisième classe subissaient des inspections très dures dans l'île d'Ellis Island, dont le centre d'accueil pouvait contenir immigrés par an, mais en réalité ils étaient au moins le double. Des escrocs de chaque sorte les volaient souvent de leurs pauvres bagages, pendant les contrôles. La plus grande partie des immigrés arrivait affamée, sale et sans un sou, sans connaître un mot de la nouvelle langue.
En quelques heures, les inspecteurs des contrôles décidaient la destinée de familles entières: de la Salle d'Enregistrement on descendait par les Escaliers de la Séparation, où les familles étaient séparées, en éliminant les gens indésirables et les malades, en les confinant dans l'île ou is étaient rembarqués vers leurs pays d'origine. Cest pourquoi Ellis Island fut appelée. LÎle des larmes.
Diminués vivement entre la première et la seconde guerre mondiale, pour les restrictions des gouvernements américains et les politiques du fascisme, les flux migratoires reprirent au cours du second après-guerre, cette fois-ci vers l'Allemagne, la France et la Belgique. Village de mineurs en Belgique.. Les italiens houilleurs en Belgique.