Scienze Politiche Lingua Francese Mod. A à propos de lhistoire : langue et construction de lidentité nationale
LES LANGUES DE FRANCE Les différents « parlers »
Quelles différences avec la carte précédente ?
Définir les termes de la problématique Langage Langue Dialecte Patois
14 février 842, Serments de Strasbourg entre Louis le Germanique et Charles le Chauve Version en latin (classique, I° siècle av.J.C.) : Per Dei amorem et per christiani po puli et nostram commumem salutem, ab hac die, quantum Deus scire et posse mihi dat, servabo hunc meum fratrem Carolum, et ope mea et in quacumque re, ut quilibet fratrem suum servare jure debet, dummodo mihiidem faciat et cum Clotario nullam unquam pactionem faclam, quæ mea voluntate huic meo fratri Carolo damno sit. Version originale (année 842) : Pro deo amur et pro christian poblo et nostro commun saluament d'ist di en avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fradre Karlo, et in aiudha et in cadhuna cosa, si cum om per dreit son fradra salvar dift, in o quid il mi altresi fazet et ab Ludhernulplaid nunquam prindraiqui meon vol cist meon fradre Karle in damno sit. Version en français contemporain (XX° s.) : Pour l'amour de Dieu et pour le salut commun du peuple chrétien et le nôtre, à partir de ce jour, autant que Dieu m'en donne le savoir et le pouvoir, je soutiendrai mon frère Charles de mon aide et en toute chose, comme on doit justement soutenir son frère, à condition qu'il m'en fasse autant, et je ne prendrai jamais aucun arrangement avec Lothaire, qui, à ma volonté, soit au détriment de mon dit frère Charles.
Pro deo amur et pro christian poblo et nostro commun saluament d'ist di en avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fradre Karlo, et in aiudha et in cadhuna cosa, si cum om per dreit son fradra salvar dift, in o quid il mi altresi fazet et ab Ludhernulplaid nunquam prindraiqui meon vol cist meon fradre Karle in damno sit.
Les trois versions des Serments de Strasbourg 1.Sagit-il de la même langue ? 2.Avons-nous intercompréhension entre les locuteurs de ces différentes formes de la langue ? Définitions : Koinè, véhiculaire, vernaculaire Variété haute et variété basse
Construction de la nation et diffusion de la langue Quelle langue pour ladministration de lEtat ? Quelle(s) langue(s) pour la littérature et la culture ? -au Moyen-âge -sous la Renaissance - à lépoque moderne
Ordonnance 188 d'août 1539 (ou « ordonnance de Villers-Cotterêts ») prise par le Roi François Ier et imposant l'usage du français dans les actes officiels et de justice Art – Et pour ce que telles choses sont souvent advenues sur lintelligence des mots latins contenus esdits arrests, nous voulons doresnavant que tous arrests, ensemble toutes autres procédures, soient de nos cours souveraines et autres subalternes et inférieures, soient de registres, enquestes, contrats, commissions, sentences, testaments, et autres quelconques, actes et exploicts de justice, ou qui en dépendent, soient prononcés, enregistrés et délivrés aux parties en langage maternel françois et non autrement.
Lidéologie de la langue LAncien Régime et les langues régionales : tolérance et coexistence des différentes variétés de langue (diglossie) La Révolution et les langues : idéal démocratique et centralisation linguistique LE RAPPORT SUR LA NÉCESSITÉ ET LES MOYENS DANÉANTIR LES PATOIS ET DUNIVERSALISER LUSAGE DE LA LANGUE FRANÇAISE Comment sont jugées les langues régionales dans le texte ? Et leurs locuteurs ? Comment interprétez-vous les arguments avancés par le texte pour justifier limposition du français et lélimination de ces langues régionales ? Quelle est la portée idéologique du texte ? Est-il une possible source dinspiration pour le fonctionnement de la Comunauté Européenne ?