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La soie Le ver à soie ou Bombyx du mûrier Est une larve de papillon originaire du Nord de la Chine. C’est au stade de chenille que le Bombyx produit la précieuse fibre, elle sécrète un fil unique de soie brut qui mesure de 400 à 600 mètres pour un diamètre de 19 à 32 millièmes de millimètre. Ce fil est nommé brin de cocon. Quelques brins assemblés suffisent pour en faire un fil tissable. Son élasticité, sa régularité, sa blancheur et son brillant sont remarquables. Ces qualités ne sont pas égales pour toutes les soies de provenance diverses. Les soies asiatiques sont les plus fines. La soie vietnamienne est réputée être l’une des meilleures du monde. La légende Les écrits de Confucius racontent que vers 2700 avant JC, un cocon de ver à soie serait tombé dans la tasse de thé de l’impératrice Xi Ling Shi. Quand elle voulut récupérer ce cocon, un fil de soie douce s’en détacha! Plus elle tirait, plus le fil s’allongeait. La jeune fille l’enroulait autour de son doigt pour pouvoir tirer encore, et ressentit une chaleur agréable. La princesse fut surprise par sa solidité et son élasticité. Elle découvrit alors le principe de dévidage de la soie et décida de le tisser. Techniques de fabrication Le déconnage: Huit à 10 jours après la fabrication du cocon(photo1), on les enlèves de leur support et on les tries. Ensuite on élimine la bourre ou « blaze » qui a servi à la fixation du cocon. L’étouffage: Les cocons sont ensuite étouffés dans des étuves de 70, 80°, puis trempés dans l’eau bouillante pour que le grès se ramollisse. La chrysalide doit être tuée sans abîmer le cocon. La filature: Pour trouver l’extrémité de chaque fil, on utilise un petit balai de paille de riz qui sert à accrocher les premiers fils de dévidage. Chaque fil étant trop fin, on en réunit une dizaine qui se soudent ensemble grâce au grès, lors de son refroidissement(photo 2). Les fils sont alors enroulés sur des dévidoirs. La soie est alors dite « soie grège ». Il faut 8 à 10 kg de cocon pour obtenir 1 kg de soie grège. Le moulinage: La soie grège n’est pas suffisamment résistante, alors on lui fait subir différentes torsions suivant la qualité du fil que l’on désire obtenir. Le décreusage: On la fait bouillir dans de l’eau savonneuse pour éliminer le grés. Cette opération peut être effectuée sur de la soie en flotte ou déjà tissée. Elle prend alors le nom de « soie cuite ». La teinture de la soie se pratique toujours sur de la soie décreusée. Le tissage: La soie est enroulée sur un tambour appelé « l’ourdissoir ». Cela permettra de monter les fils de chaîne sur le métier. Elle sera également dévidée sur une « canette » qui sera placée dans la « navette ». Celle-ci sert à tisser la trame (photos 3 et 4). L’entretien: Il est conseillé de nettoyer la soie à sec, néanmoins, on peut la laver à l’eau et à la main. On utilisera alors un shampooing doux pour cheveux. Les détergents classiques sont déconseillés. La soie est souvent sujette à décoloration et rétrécissement lors du premier lavage. Pour limiter ce phénomène, nous la lavons avant sa mise en œuvre. Nous la repassons alors qu’elle est encore légèrement humide ce qui lui donne un éclat parfait et permet également de s’assurer de sa bonne réaction aux traitements de lavage.