A LA DECOUVERTE DE LA LONDE LES MAURES

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Transcription de la présentation:

A LA DECOUVERTE DE LA LONDE LES MAURES (son terroir et son passé) Diaporama fait en 2010 par Michèle Lorraine Londaise

Carte du territoire de la commune en 2010. Bormes les Mimosas Carte du territoire de la commune en 2010. Collobrières Pierrefeu zone boisée espace bâti terres cultivées . Légende: Hyères s Les vieux salins Mer Méditerranée Fort de Brégançon

LA LONDE LES MAURES A mi-chemin entre Toulon et Saint Tropez, La Londe les Maures est une commune à part entière depuis le 11/01/1901. Située entre la Méditerranée et le Massif des Maures, elle s’étale sur 7826 hectares et son point culminant est d’environ 600m au nord-est du territoire communal à proximité du col de Babaou. Sur la carte faite par Cassini au XVIII ème siècle, on peut voir que les salins atteignaient presque le port Miramar. Aujourd’hui, les forêts couvrent 75% du territoire communal, les cultures 22% et l’espace bâti 3%.

Carte de Cassini

Hameau forestier dépendant de Hyères devenu village agricole et cité minière puis station balnéaire, La Londe est restée une commune rurale et agricole. La célèbre trilogie méditerranéenne « blé vigne olivier » est ici « fleurs vignes oliviers »

L’un des plus beaux monuments mégalithiques du Var et de plus situé dans un endroit magnifique La première occupation du territoire semble remonter vers 2500 av JC comme en témoigne le dolmen de Gaoutabry, découvert en 1876 sur un replat de colline à 198m d’altitude et à environ 4 km au nord du village

Les Bormini, peuple celto-ligure, vivaient probablement dans le quartier des Vanades aux 7è et 6è siècles av JC. Au moyen-âge les moines ont construit les premiers châteaux à vocation agricole comme celui des Bormettes et du Bastidon. En 1678 Antoine Lemonnier Sieur La Londe en Seine Maritime achète une parcelle de terre et fait construire sa maison, la première du futur village qui portera son nom (dans le quartier de l’église actuelle). Puis, peu à peu se forme à cet endroit un petit hameau, qui en 1791 comptait déjà 132 habitants. Ce quartier se nomme aujourd’hui «Vieille Londe». Autrefois les offices étaient célébrés dans une petite chapelle et à la fin du 18ème siècle, le vicaire accepta de faire construire une église pour la paroisse londaise. L’église de la Nativité fut bâtie en 1844-1845 avec une seule nef. Plus tard le bâtiment sera agrandi (deux nefs) et pourvu d’un nouveau clocher. Cette église fut repeinte en rose en 2007.

L église de la Nativité au début du 20 ème siècle et après 2007. La place de la mairie en 1907 , place Allègre pour la photo de 2009.

Lors du 1er recensement en 1790 La Londe n’était qu’un ensemble de bastides disséminées sur tout le territoire actuel de la commune et dépendait de Hyères. Grâce à Alphonse Denis, maire de la commune de la ville, des écoles furent ouvertes gratuitement pour tous les enfants. Mais peu à peu à cause de l’éloignement on fut obligé d’en créer une à La Londe (voir photos pages précédente et suivante). La première école londaise fut construite en 1884 sur l’actuelle place Allègre. L’absentéisme y était chronique comme dans de nombreux villages français au début du 20 ème siècle. Ici les principales raisons étaient surtout dues à la dispersion de l’habitat qui incitait peu les enfants d’ouvriers agricoles ou de mineurs à fréquenter cet établissement scolaire loin de chez eux. Le bâtiment fut agrandi afin d’y loger la mairie et deux écoles. L’école des filles (4 classes en 1950) et celle des garçons (4 classes aussi) abriteront ensuite le cours complémentaire devenu plus tard un collège. Ce bâtiment n’étant plus adapté à l’enseignement moderne, il est prêté aux associations londaises. Comme la population a fortement augmenté et que la durée scolaire fut modifiée, il fut nécessaire de construire un collège dans la commune et plusieurs écoles. Quant à la première gendarmerie de La Londe, elle se trouvait entre l’école et l’église dans l’actuelle rue Joseph Laure. Ensuite un bâtiment et des logements plus modernes furent construits dans le quartier Moulin Vieux sur d’anciennes vignes. En 2010 une nouvelle gendarmerie est en construction à la sortie est de la commune .

La première école londaise et l’école Jean Jaurés construite à proximité immédiate La gendarmerie de l’avenue De Gaulle en l’an 2000 et son quartier vers 1960

C’est à partir de 1890 que le train du littoral arriva en gare de La Londe. Celle-ci était classée troisième classe avec un hall de marchandises, deux voies principales et une voie marchande. Les voies de la ligne Toulon-Saint Raphaël étaient reliées à deux autres voies ferrées, celle à voie étroite construite en 1899 pour relier la mine de la Rieille au port de l’Argentière et celle à voie métrique aménagée en 1920 entre la gare du village et l’usine Schneider. Cette dernière fut construite par des Annamites et depuis la suppression de la ligne du littoral (= piste cyclable), elle est devenue « le chemin des annamites », lieu de promenade fort apprécié par les londais comme par les touristes. La ligne du « Macaron » surnommé parfois aussi « train des pignes » fut transformée progressivement en piste cyclable sauf dans quelques secteurs (comme au Rayol ou à La Londe centre…). Ainsi on peut aller « à bicyclette » presque sur la totalité de l’ancienne ligne Toulon-Saint Raphaël. C’est le 2 juin 1948 que le dernier autorail ouvert au public a circulé entre les deux villes et l’ancienne gare de La Londe, comme l’ancienne école, est maintenant à la disposition d’associations . Il reste quelques traces de la ligne de la mine de la Rieille : sur la piste forestière privée dans le quartier des Vanades, sur le côté droit de la route menant à Collobrières ou en contre-bas du chemin des Annamites (voir photos de la page suivante).

Carte des noms de lieux cités dans les pages précédentes Légende: 1: Plage de Pellegrin 2:Plage de l’Argentière 3 Plage de Tamaris 4 Port Miramar 5 Plage Miramar 6 Tracé de l’ancienne voie ferrée de la ligne Toulon à Saint Raphaël dite ligne du macaron. 7 Tracé de la voie de la mine de la Rieille à L’Argentière 8 Tracé du chemin des Annamites ou ancienne voie ferrée de l’usine Schneider U Usine Schneider R mine de la Rieille D Dolmen de Gaoutabry VS Vieux Salins PL Plage de Léoube sur commune de Bormes PE Plage de l’Estagnol Les cours d’eau M Maravenne P Pansard T Tamaris Commune de Hyères les Palmiers Commune de Bormes les Mimosas Mer Méditerranée

La gare de La Londe les Maures (utilisée entre 1890 et 1948) et sa récente peinture trompe-l’oeil La ligne de la mine de la Rieille aux Vanades, route de Collobrières et près de Château Vert

L’épopée minière à La Londe les Maures En 1875, Victor Roux découvre le filon de plomb argentifère à l’Argentière. Au cours des années suivantes une dizaine d’autres gisements seront découverts. Après l’Argentière, les plus productifs étaient celui de la Rieille au nord-est et celui du Verger au nord-ouest du territoire de La Londe. En 1881, Victor Roux fonda la société des mines des Bormettes et l’exploitation commença vraiment à partir de 1885 créant de nombreux emplois. Les mines furent tellement prospères que leur rentabilité nécessita la création en 1899 d’un chemin de fer à voie étroite, entre les lieux d’extraction (Rieille et Verger) et le port de l’Argentière où s’effectuaient le traitement et l’expédition du minerai par voie maritime. Une usine s’installa et une fonderie dont on voit encore aujourd’hui l’imposante cheminée couchée «tunnel», fut construite à titre expérimental en 1897 pour traiter le minerai sur place.

Les restes du hameau des mineurs de la Rieille au nord de la commune . Les restes de la cheminée couchée. L’usine des Bormettes en 1914. Les restes du hameau des mineurs de la Rieille au nord de la commune .

La prospérité de la mine a contribué à la formation du village et à son émancipation. La Londe est devenue une commune à part entière en 1901. Elle comptait 3219 habitants en 1901 contre 879 en 1876 pour le hameau dépendant de la commune de Hyères. Quelques familles dont le père travaillait à la mine de la Rieille ont résidé sur place dans le petit hameau des Vanades qui existait déjà au nord de la commune. Les autres vivaient soit au centre du village, soit dans le quartier des Bormettes.

( Photos prises sous le même angle) En 1908 la mine de l’Argentière ferma, le groupe Schneider en profita pour acheter 205 hectares de terre, installer une usine de torpilles, un lotissement de type coron afin d’ utiliser la main d’œuvre locale. Comme la productivité des mines ne cessait de baisser, l’activité minière s’interrompit en 1929 et la société des mines des Bormettes fut dissoute en 1933 . Le groupe Schneider qui occupait environ 750 salariés en 1920 fit construire une nouvelle voie ferrée entre l’usine et le village. Cette voie était reliée à celle du train du littoral qui traversait La Londe depuis 1890. Le groupe Schneider a lui aussi fortement contribué au développement de la commune dont la population passa de presque 3000 habitants lors de son arrivée en 1908 à plus de 7000 lors de la fermeture de l’usine en 1993. Cette usine avait été nationalisée sous le front populaire et Schneider expulsé en 1937. L’usine Schneider autrefois et la friche industrielle en 2009 entre la plage de l’Argentière et le port Miramar. ( Photos prises sous le même angle)

L’entrée de la galerie de la mine de l’Argentière et le terril tels qu’on peut les voir aujourd’hui. Les corons des Bormettes autrefois et ceux qui étaient derrière l’actuel hôtel de ville.

relie le centre ville à la plage de l’Argentière. Les établissements Schneider ont fermé leurs portes le 01/07/1993 et tout appartient à l’armée. Aujourd’hui 20 décembre 2010, le site est une véritable friche industrielle en attente d’une reconversion. Quoiqu’il en soit, à La Londe ancien quartier forestier de Hyères, devenue ensuite cité minière, une partie de la population tire toujours ses revenus de la terre, même si aujourd’hui la ville est une station balnéaire. La population ne cesse d’augmenter et l’espace urbain s’étale de plus en plus au détriment des terres agricoles. 132 habitants en 1791, 900 en 1885, 3 219 en 1901, plus de 7 151 en 1990 plus de 10 000 actuellement (10 034 en 2006). Le chemin des Annamites sur l’ancienne voie ferrée de l’usine Schneider relie le centre ville à la plage de l’Argentière.

L’avenue Schneider en l’an 2000 et l’usine vue depuis la mer avant sa fermeture en 1993. La «machine à coudre» ou plate-forme lance torpilles de l’usine Schneider au début du XX è s et ce qu’il reste actuellement de cette plate-forme vue depuis le sentier du littoral entre l’Argentière et Brégançon.

Deux photos pour montrer la plage de l’Argentière avec laverie et embarcadère pour le minerai en 1908 à l’époque des mines et la même prise de vue fin 2008 sans touriste et sans cabanon. Après la fermeture de l’usine des Bormettes des londais (pêcheurs, ouvriers chez Schneider ou autres professions) avaient installé de petits cabanons sur la plage . Ces constructions où l’on passait le dimanche en famille se sont multipliées entre 1936 et 1969 . Elles ont disparu pour laisser place à d’autres résidences

Jusqu’en 1950 l’activité forestière fut très intense : chênes-lièges pour les bouchons, bruyères pour les fagots, les pipes, le charbon de bois… Des artisans forestiers (leveurs de liège) et des bergers itinérants venant du Haut Var pour faire hiverner leurs troupeaux vivaient aux Vanades. Le marché du moutonnet a disparu (agneau âgé de 1 ou 2 ans) au profit de l’agneau de lait (âgé de 6 mois) qui préfère les pâturages tendres des plaines. Il ne reste actuellement dans ce secteur nord de la commune que quelques familles vivant de la forêt, de la culture de l’olivier mais surtout du vignoble. Autrefois l’utilisation du bois et de ses dérivés donnait du travail à la tonnellerie (fermée en l’an 2000) et aux quatre bouchonneries de La Londe. La plus grande qui fut la dernière à fermer en 1961 était située face à l’espace Romboni,à la place de l’actuel parking. Aujourd’hui le levage du liège existe encore,mais il est envoyé hors du département puisque la dernière fabrique de bouchons du Var, celle de Gonfaron, est fermée depuis une vingtaine d’années.

Si l’élevage du mouton n’existe plus sur la commune, on peut toujours voir des alignements de ruches dans certains secteurs de la forêt .

Au nord de la commune dans le quartier des Vanades, là où autrefois des moutons venaient pour l’hiver et où passait le petit train de la mine de la Rieille se trouve toujours cet oratoire qui est le plus vieux de La Londe.

La cabane du cigalou Dans la forêt du Massif des Maures où exerçaient les bûcherons et les charbonniers, des membres d’Alpha (action londaise patrimoine histoire et archéologie) ont restauré en 2006 cette cabane au bord d’une piste menant au Barraou.

Aujourd’hui La Londe est connue pour être une station balnéaire qui accueille des milliers de touristes et pourtant l’agriculture y est encore importante. En l’an 2000 on recensait 105 exploitations agricoles contre 405 en 1929. La forêt occupe toute la partie nord du territoire sur les hauteurs du Massif des Maures en limite avec Pierrefeu, Collobrières ou Bormes les Mimosas. La vigne est à la fois la culture qui occupe le plus de place et qui rapporte le plus d’argent (16% du sol communal mais sur 76% de la SAU ou surface agricole utile). Les cultures florales sous serres ou en pleine terre font vivre plusieurs centaines de personnes. Depuis quelques années on replante beaucoup d’oliviers car sa culture avait fortement chuté après le gel de 1956. L’arrivée de l’eau du canal de Provence a favorisé l’introduction de nouvelles cultures comme par exemple les kumquats du domaine de la Jouasse ou la culture à grande échelle des lauriers roses chez Rey.

Champ de cannas et arrivée de l’eau du canal de Provence à l’entrée ouest de la ville. Les vignes du domaine des Bormettes et la colline Saint Georges à proximité de la plage de l’Argentière et de plusieurs résidences de vacances (côté est de la commune).

Cave des vignerons londais située à l’entrée ouest de La Londe juste avant le pont du Pansard Elle fut créée en 1921 par une cinquantaine de vignerons sociétaires.

Cultures sous serres chez le plus gros producteur de fleurs londais qui exporte en France et à l’étranger. Il emploie plus de 200 permanents et une centaine de saisonniers sur toutes ses terres de La Londe et des communes voisines.

Vignes et serres à l’entrée de La Londe en arrivant par la route de Hyères (côté ouest).

Plantation récente d’ agrumes .

De jeunes oliviers bien alignés.

FLEURS VIGNES ET OLIVIERS : La trilogie du terroir agricole londais Chaque année la plus grande pépinière londaise expédie dans l’Europe entière plus d’un million de Nerum Oleander plus connus sous le nom de lauriers roses.

La Londe les Maures et Porquerolles au loin .

Une partie du domaine de Valcros en 2008 vu depuis le dolmen de Gaoutabry.

Même si La Londe les Maures en l’an 2010 est surtout connue comme station balnéaire, ce diaporama n’est pas consacré à l’activité touristique. C’est un petit résumé illustré du passé londais pour montrer aussi que la commune qui bénéficie d’un bel ensoleillement et de conditions climatiques exceptionnelles, a su préserver au fil du temps son environnement agricole et son paysage. La Londe est un lieu de séjour à taille humaine avec de belles plages de sable. Celle de l’Argentière est le point de départ d’un des plus beaux sentiers du littoral de la côte d’Azur allant jusqu’au fort de Brégançon, résidence d’été de la Présidence de la République…