LES MURS Le système constructif bloc béton Mise en œuvre Finition

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LES MURS Le système constructif bloc béton Mise en œuvre Finition Terminologie Cahier des Clauses Techniques Particulières Conception Décomposition du Prix Global et Forfaitaire Produits Textes de référence Estimation

Un système constructif complet Le système constructif bloc béton est celui adopté par 68 % des maisons individuelles 400 usines réparties sur le territoire métropolitain produisent 800 m² de blocs par minute. Une maison individuelle, c’est environ 150 m² de murs. Le gros œuvre d’une maison individuelle résulte de l’assemblage de nombreux éléments différents. Un système constructif complet

Terminologie Un système constructif complet Chaînage horizontal Blocs creux Planelle Linteau Blocs d’about Appui de fenêtre Chaînage vertical Blocs d’angle Et aussi Blocs pleins Blocs perforés Blocs coffrage Blocs de parement

Conception Ce que l’on attend d’un mur : selon qu’il est porteur ou non, extérieur ou intérieur… un mur doit satisfaire à différentes exigences Étanchéité à l’eau Résistance mécanique Parasismique Isolation thermique Isolation acoustique Résistance au feu Caractéristiques environnementales et sanitaires des produits

Hauteur du mur au-dessus du sol (m) Zone littorale sauf front de mer Conception Étanchéité à l’eau de pluie Le DTU 20.1 précise que le type de mur est fonction : du site de l’exposition de la hauteur Site a Site b Site c Site d L’exposition Définition des sites Site a : Constructions situées à l’intérieur des grands centres urbains (villes où la moitié au moins des bâtiments ont plus de 4 niveaux). Site b : Constructions situées dans les villes petites et moyennes ou à la périphérique des grands centres urbains. Site c : Constructions isolées en rase campagne. Site d : Constructions isolées en bord de mer ou situées dans les villes côtières, lorsque ces constructions sont à une distance du littoral inférieure à une limite à fixer en fonction des conditions climatiques locales et de la hauteur réelle de ces constructions. Cette limite doit, dans les meilleures conditions, être au moins égale à 15 fois la hauteur réelle au-dessus du sol. Dans les zones ou régions particulièrement exposées (zones non abritées du littoral de l’ouest et du nord de la France ou du golfe du lion), cette limite peut atteindre 5 à 10 km. Définition de l’exposition En fonction des vents dominants et de leur direction, on distingue : Les façades abritées Les façades non abritées Pour un pavillon, une façade est considérée comme abritée dans les principaux cas suivants : Construction en continuité (façades donnant sur rue ou sur courette) Constructions protégées par un relief naturel. Hauteur du mur au-dessus du sol (m) SITE A, B OU C SITE D Façades abritées Façades non abritées Zone littorale sauf front de mer Front de mer < 6 I I ou IIa IIb 6 à 18 IIa

IIa = par un isolant non hydrophile Conception Choix du type de mur Trois conceptions offrent une résistance croissante à la pénétration des eaux de pluie. Type I Pas de coupure de capillarité dans l’épaisseur totale du mur. Type II Une coupure de capillarité dans l’épaisseur du mur Note : La correction du pont thermique entre plancher et façade est présentée aux chapitres « planchers » écran n° 19 et « en savoir plus – thermique », écran n° 10 IIa = par un isolant non hydrophile IIb = par une lame d’air Coupure de capillarité : feuille de matériaux ou lame d’air empêchant le cheminement de l’eau dans l’épaisseur du mur. Isolant non hydrophile : matériaux isolant ne s’imprégnant pas d’eau. Les murs de type IIa et IIb (blocs enduits ou blocs de parement) représentent en France la solution la plus courante dans la maison individuelle.

Conception Type III Choix du type de mur L’eau éventuellement présente dans la lame d’air est évacuée vers l’extérieur en pieds de paroi. En type I, II et III, l’épaisseur minimale de la partie maçonnée réalisée en blocs enduits ou en blocs de parement est de 200 mm. En mur double (peu pratiqué en France), épaisseur de la partie extérieure  100 mm et  150 mm pour la partie intérieure.

Conception Résistance mécanique du bloc R = Résistance à la compression en MPa (1MPa = 1N/mm2) C = Charge de rupture en N S = Surface brute du produit en mm2 Deux critères doivent être pris en compte pour le dimensionnement de l’ouvrage : La contrainte admissible « C » qui doit être au plus égale à la résistance du bloc divisée par un coefficient global « n » : C = R/n (sauf contraintes localisées). L’élancement (rapport entre la hauteur du mur et l’épaisseur du bloc) ne peut dépasser 15 (sans justificatif), valeur fixée par le DTU 20.1. Charge Coefficient n Centrée Excentrée Bloc béton 6 8 Béton cellulaire 10 Exemple : Charge de rupture minimale d’un bloc B40 d’épaisseur 200 mm (le plus courant) 800 kN /ml (≈ 80 t/ml) Soit 10 à 20 fois la charge d’une maison individuelle R + 0 : 40 kN /ml R + 1 : 70 kN /ml 800 kN /m soit environ 80 t/m

Exigences à respecter : Conception Parasismique Les blocs en béton et les exigences des règles PSMI actuelles Règles PSMI 92 : construction ParaSismique des Maisons Individuelles et des bâtiments assimilés Exigences à respecter : Épaisseur minimale de 200 mm Présence d’une cloison longitudinale dans les blocs creux Résistance minimale 4 MPa pour les blocs creux (B40) Alvéole des blocs de chaînage vertical diamètre 120 ou 140 mm selon les zones sismiques Remplissage obligatoire du joint vertical entre blocs Section d’armatures des chaînages : 2HA10 à 4HA12 selon les zones sismiques  Pour en savoir plus sur les séismes

Conception Ce qui ne changera pas Parasismique Blocs Impact de la future réglementation NF EN 1998 (Eurocode 8 + AN) Annexe Nationale Ce qui ne changera pas Blocs Épaisseur des blocs (200 mm) et résistance associée (4 MPa) 2 rangées mini d’alvéoles pour les blocs creux Blocs linteaux en zone Ia (sismicité très faible) Blocs planelle en about de plancher Mise en œuvre Jonction avec refend en zone Ia Aciers des chaînages horizontaux et verticaux (hors ouvertures) Dimensionnement Recours à une méthode simplifiée (équivalente aux PSMI actuelles) afin d’éviter un calcul complet mais avec pénalisation du dimensionnement  Pour en savoir plus sur les Eurocodes

Conception Ce qui changera Parasismique Blocs Impact de la future réglementation NF EN 1998 (Eurocode 8 + AN) Annexe Nationale Ce qui changera Blocs Alvéole de 150 x 150 mm ou Ø 150 mm dans les blocs de chaînage vertical et horizontal Mise en œuvre Section minimale des armatures : 3 cm², par exemple 4HA10 Nombre de chaînages verticaux plus important (murs de contreventement, ouvertures) Encadrements des ouvertures en zones Ib, IIa, IIb Possibilité de ne pas remplir les joints verticaux (sur justification)

Conception Isolation thermique Il y a 3 types d’isolation Isolation par l’intérieur Isolation répartie Isolation par l’extérieur Épaisseur du mur fini 335 mm 375 à 400 mm* 375 mm U : de 0,28 à 0,34 W/(m2.K) 0,39 à 0,45* W/(m2.K) 0,30 Intérieur Extérieur Plus le coefficient de transmission thermique U est faible, meilleure est la performance thermique. Rappel : U garde fou = 0,45 W/(m2.K) – U ref = 0,36 W/(m2.K)  Pour en savoir plus sur la thermique * selon nature du granulat

Conception Isolation acoustique L’indice d’affaiblissement acoustique (Rw) est mesuré en laboratoire. Il remplace l’ancien indice R français. La réglementation acoustique 2000 (arrêté du 30/06/99) exige un isolement acoustique minimal aux bruits extérieurs (façade) de 30 dB. L’indice d’affaiblissement acoustique (Rw) caractérise l’aptitude d’une paroi à atténuer la transmission des bruits aériens. Plus l’indice est fort, plus la paroi est isolante. Les performances des produits sont exprimées en Rw + C (correctif pour bruits intérieurs au bâtiment) et Rw + Ctr (correctif bruits extérieurs). En épaisseur 200 mm Indice en dB Bloc creux Bloc perforé Bloc plein Rw + C 54 57 58 Rw + Ctr 51 55  Pour en savoir plus sur l’acoustique

Performances des blocs creux en béton d’épaisseur 200 mm : Conception Résistance au feu La réglementation française impose un degré de coupe-feu (REI) de 15 minutes en mur porteur extérieur des maisons individuelles Performances des blocs creux en béton d’épaisseur 200 mm : Mur porteur Mur non porteur Structure et classe de résistance Creux à 8 alvéoles B40 Creux à 9 alvéoles Elévation de température C (I) 136°C 253°C 278°C Etanchéité au feu (E) 360 min Capacité portante (R) Performance coupe feu REI 120 min REI 240 min EI 240 min  Pour en savoir plus sur le feu

Conception Caractéristiques environnementales et sanitaires des produits Les FDES sont élaborées selon la norme NF P 01-010. Elles informent de façon objective sur les caractéristiques environnementales et sanitaires des produits. Les Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) attestent des qualités environnementales et sanitaires du système constructif blocs béton pour réaliser des ouvrages selon la démarche HQE. atteste que le fabricant maîtrise les impacts environnementaux de sa production et que ceux-ci sont conformes à la FDES.  Pour en savoir plus sur le développement durable

Blocs d’about de plancher Produits Un bloc est défini par : Le type de produit : creux, perforé, plein Les dimensions (longueur x largeur x hauteur), en mm le bloc le plus utilisé est le 500 x 200 x 200 mm La classe de tolérances dimensionnelles D1 : Blocs à enduire à maçonner D2 : Blocs de parement à maçonner D3 : Blocs à enduire à coller D4 : Blocs à enduire ou de parement à coller La classe de résistance garantie à la livraison de B40 à B160 : granulats courants de L25 à L70 : granulats légers le bloc le plus utilisé est le B40 (B40 = 4MPa) Les caractéristiques sont normalisées et les performances sont certifiées par la marque Bloc creux Bloc d’angle Bloc perforé Bloc linteau Bloc plein Blocs d’about de plancher Les caractéristiques des blocs sont définies dans les normes NF EN 771.3 Compil et NF P 12023-2 Spécifications pour éléments de maçonnerie - Partie 3 : éléments de maçonnerie en béton de granulats (granulats courants et légers) - Complément national à la NF EN 771-3. La hauteur réelle des blocs est inférieure à 200 mm pour tenir compte de l’épaisseur des joints qui peuvent être maçonnés ou collés.  Pour en savoir plus sur les sigles de qualité

Murs de refend, sous-sols enterrés, soutène-ment Produits Les principaux usages selon le type de bloc Les blocs standards Murs de façade Murs de refend, sous-sols enterrés, soutène-ment Cloisons Murs de clôtures piscines Bloc creux  Bloc perforé Bloc plein

Blocs d’about de plancher Produits Les blocs accessoires facilitent la réalisation des points singuliers Bloc linteau Blocs d’about de plancher Blocs en L Bloc d’angle Bloc de coupe

Mise en œuvre : remplissage Produits Blocs coffrage Les blocs coffrage sont montés à sec ou maçonnés au mortier. La partie centrale est remplie sur site d’un béton fluide. Des armatures longitudinales et verticales permettent de réaliser un mur résistant aux efforts horizontaux (piscines – soutènement). Mise en œuvre : remplissage

Produits Blocs de parement pour murs de façades, refends, cloisons séparatives et clôtures Blocs lisses Blocs striés Blocs splités

Réservation dans le linteau pour intégration d’un volet roulant Produits Encadrement de baie monobloc Il offre une réponse simple aux spécifications exigées en zone sismique. Réservation dans le linteau pour intégration d’un volet roulant Liaisons avec les chaînages de la maçonnerie pour les constructions en zone sismique Crochets de manutention

Produits La fabrication des blocs en béton Cliquez sur la vidéo pour démarrer la lecture ou activer la fonction pause.

Produits Les blocs de béton cellulaire Des murs porteurs ou non En isolation répartie Mise en œuvre à joints collés Les performances acoustiques et de résistance au feu permettent de satisfaire les exigences réglementaires Masse volumique MVn Kg/m3 Résistance à la compression MPa Conductivité thermique utile W/(m2K) 350 3,0 0,10 400 0,12 450 3,5 0,13 – 0,16 500 4,0 0,145 – 0,165 550 4,5 0,18 – 0,19 Fabrication du béton cellulaire autoclavé : Le béton cellulaire est un matériau silico-calcaire constitué de : Ciment portland (environ 20 %) Chaux (environ 15 %) Sable siliceux broyé (environ 64 %) Eau + gypse auquel on ajoute de la poudre d’aluminium en très faible quantité. Le mélange est coulé dans des moules de 4 à 8 m3 partiellement remplis. L’aluminium réagit en provoquant un dégagement gazeux (hydrogène) qui fait lever la pâte, à la manière d’une pâte à gâteau. En fin de levée, le moule est complètement rempli par la pâte. Environ deux heures après cette première phase de durcissement, le gâteau atteint une cohésion suffisante pour être démoulé puis découpé en blocs parallélépipédique au moyen de fils d’acier tendus. Le gâteau découpé est ensuite introduit dans un autoclave (180 °C, 11 bars de pression) pour une réaction physico-chimique. Le béton cellulaire atteint alors ses propriétés définitives.

Textes de références DTU 20.1 Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs DTU 26.1 Enduits aux mortiers de ciment, de chaux… NF EN 1996 Eurocode 6 Calcul des ouvrages en maçonnerie NF EN 1998 Eurocode 8 NF EN 771-3 Compil Blocs en béton à enduire et apparents NF EN 771-3/CN Complément national à la NF EN 771-3 NF EN 771-4 Compil Blocs en béton cellulaire NF EN 771-4/CN Complément national à la NF EN 771-4 NF EN 771-5 Compil Blocs en pierre reconstituée NF EN 771-5/CN Complément national à la NF EN 771-5 NF EN 845-2 Linteaux NF P 98-052 Appuis de fenêtre préfabriqués en béton prEN 15435 Blocs de coffrage en béton de granulats courants et légers + complément national Pour en savoir plus sur les sigles de qualité

Chaînage horizontal, ou semelle filante Mise en œuvre Fondations Dispositions constructives minimales (indépendamment du calcul de descente des charges) Zone sismique Chaînage horizontal, ou semelle filante Zone 0 et Zone Ia 4HA8 ou (3HA10) Zone Ib 4HA10 ou (3HA12) Zone II 4HA12 Source FFB - CAPEB

Mise en œuvre Fondations Terrassements Fondations

Mise en œuvre Points singuliers Réaliser une étanchéité pour un mur de sous-sol Revêtir la partie enterrée du mur avec un enduit hydraulique étanche ou un revêtement bitumineux étanche.

Mise en œuvre Points singuliers Réaliser une étanchéité pour un mur de sous-sol Feuille noire embossée de polyéthylène Haute Densité (PEHD), d'épaisseur 0,5 mm, chargée au noir de carbone. Sur une face, les bossages sont en relief : plots de 5 mm de hauteur, disposés régulièrement tous les 25 mm environ. La géométrie des plots permet l'emboîtement des deux membranes aux recouvrements.

Mise en œuvre Points singuliers Réaliser une coupure de capillarité Interposer une coupure de capillarité (bande bitumineuse ou bien mortier de composition spécifique) pour empêcher les remontées d’humidité entre l’arase du mur de soubassement et le plancher. Sur mortier de joint d’épaisseur 2 cm finement taloché, déroulage à sec de la bande bitumineuse. En extrémité de bandes, le recouvrement est au minimum de 20 cm.

Blocs à tolérances réduites D3 ou D4 Mise en œuvre Joints Pose à joints minces Joints horizontaux Joints verticaux Blocs Mortiers Joints épais 10 à 15 mm 6 mm Blocs standards D1 ou D2 Mortier traditionnel Joints minces 2 à 3 mm 2 mm Blocs à tolérances réduites D3 ou D4 Mortier colle Pose à joints épais

Mise en œuvre Joints Mortiers pour joints épais (par m3 de sable sec 0/4) Chaux Ciment 350 à 450 kg 300 à 400 kg Outil : truelle Mortiers performantiels pour joints minces Résistance compression DPU Adhérence Masse volumique ≥ M10 120 mm ≥ 0,5 MPa ≥ 1200 kg/m3 Outil : pelle crantée, rouleau,… Mortier de pose La pose à joints collés consomme environ 7 kg/m2 de mortier au lieu de 80 kg en pose à joints épais.  Pour en savoir plus sur les EPI

Maçonnerie de blocs béton à enduire Mise en œuvre Tolérances d’exécution Maçonnerie de blocs béton à enduire Type d’exécution Courante Soignée Planéité d’ensemble rapportée à la règle de 2 m 15 mm 10 mm Désaffleurement et planéité locale rapportée au réglet de 0,20 m 7 mm Aspect Joints arasés Épaufrures ou manque de matière accidentels ne pouvant être repris par les travaux normaux d’enduit traditionnels, réparés. Après réparation, les défauts localisés résiduels pouvant être repris par les travaux normaux d’enduits traditionnels n’intéressent pas plus de 10 % des blocs Mêmes règles, mais le % de blocs affectés de défauts localisés résiduels est ramené à 5 %.

Nombre de barres (acier haute adhérence) Mise en œuvre Points singuliers Réaliser un chaînage horizontal Le dernier rang en haut du mur est en bloc chaînage. Sismicité * Zone 0 Négligeable Zone Ia Très faible Zone Ib Faible Zone II Moyenne Nombre de barres (acier haute adhérence) 2 HA 10 4 HA 8 4 HA 10 4 HA 12 * DTU 20.1 pour la zone 0 Règles PSMI 89 révisées 92 pour les zones Ia, Ib et II (La carte de zonage sismique est en cours de révision)

Mise en œuvre Soit avec des poutres standards (linteaux monoblocs) Points singuliers Réaliser un linteau Soit avec des blocs linteau Soit avec des poutres standards (linteaux monoblocs)

Bloc plein de 200 mm maçonné Bloc linteau de 200 mm maçonné Mise en œuvre Les prélinteaux Soit avec un prélinteau complété par des blocs pleins ou du béton mis en œuvre sur chantier dans un coffrage ou un bloc linteau (linteau composite). Bloc plein de 200 mm maçonné Coffrage 34 cm Coffrage 14 cm Bloc linteau de 200 mm maçonné Charges 0,25 kN/m 0,30 kN/m Non porteur de plancher Porteur de plancher Sans armature complémentaire Avec armature complémentaire Portée libre maximale 1,80 m 1,40 m

Nombre de barres (acier haute adhérence) Mise en œuvre Points singuliers Réaliser un chaînage vertical Les blocs d’angle doivent être « harpés », c’est-à-dire croisés à 90°. Les armatures pré-assemblées facilitent la réalisation. Le béton de remplissage doit être suffisamment fluide pour bien remplir la cavité jusqu’au bas du mur : classes d’affaissement S2 (blocs de parement) et S4 (blocs à enduire). Sismicité * Zone 0 Négligeable Zone Ia Très faible Zone Ib Faible Zone II Moyenne Nombre de barres (acier haute adhérence) 2 HA 10 2 HA 12** 4 HA 8 2 HA 14** 4 HA 10 2 HA 16** 4 HA 12 * DTU 20.1 pour la zone 0 Règles PSMI 89 révisées 92 pour les zones Ia, Ib et II (La carte de zonage sismique est en cours de révision)

Les blocs de parement ne requièrent aucun enduit. Finition Elle est réalisée par un enduit « monocouche » ou un enduit « traditionnel » en 3 couches Exécution d’un enduit traditionnel en trois couches (Cf DTU 26.1 - en cours de révision) Matériaux nécessaires Sable de rivière 0-3 mm Ciment CEM I ou II 32.5 ou 42.5 ou CM Chaux NHL, NHL-Z ou HL 5 ou 3.5 Le ciment donne la résistance à l’enduit. La prise du ciment engendre du retrait. La chaux rend le mortier plus collant et accélère la prise. La prise de la chaux engendre du gonflement. Dans le mortier bâtard, ciment et chaux sont mélangés pour compenser retrait et gonflement. Gobetis (1e couche) Il s’agit de favoriser l'adhérence de l'enduit au support par une couche mince d’enduit appliqué très liquide. On laisse durcir cette couche d'accrochage pendant 48 heures au minimum. Son dosage est de 600 kg de ciment CEM I ou II 32.5 par m3 de sable sec (500 kg/m3 pour un ciment 42.5). Corps d’enduit Chaque couche projetée a au maximum 1 cm d'épaisseur. Passer la règle alu sur les règles de référence pour enlever le surplus en laissant quelques millimètres pour la couche de finition. Talocher régulièrement pour serrer le mortier et aplanir la surface. Dosage en liant : 350 à 450 kg/m3 de ciment pur ou chaux pure, ou un mélange des deux pour le mortier bâtard. Couche de finition La couche de finition doit être appliquée sur la dernière couche encore fraîche mais ayant durci un peu. On utilise un mortier plus ou moins liquide, fabriqué avec du sable plus fin. Talocher sommairement avec la taloche dure, laisser sécher un peu et talocher légèrement avec un morceau de polystyrène à haute densité ou une taloche en mousse. Dosage en liant : 250 à 350 kg/m3 de ciment pur ou chaux pure, ou un mélange des deux pour le mortier bâtard. Précautions Éviter d'enduire : sur un mur ensoleillé par grand vent et temps sec sous la pluie si la température risque de descendre en dessous de 5 °C. Par temps très sec Arroser le mur s'il est chaud et sec puis attendre un peu qu'il soit seulement humide. Les blocs de parement ne requièrent aucun enduit.  Pour en savoir plus sur les EPI

Cahier des Clauses Techniques Particulières CCTP Lot 01 Gros Œuvre Prescriptions Générales Parois verticales Murets de fondation Murs périmétriques Chaînages Linteaux Jointoiement sur maçonneries Réservations diverses Arase des pointes de pignon Accéder au doc complet. doc Plan RdC  Pour en savoir plus sur le CCTP

Décomposition du Prix Global et Forfaitaire Exemple (limité aux ouvrages liés à l’exécution des murs) Lot 01 Gros Œuvre DÉSIGNATION U QUANTITÉ PV HT MONTANT HT Murets de fondation encadrant vide sanitaire en blocs de béton pleins 400 x 200 x 200 m² Drainage périmétrique ml Écran vertical étanche Arase étanche Murs périmétriques partie habitation en blocs de béton creux 500 x 200 x 200 Murs périmètriques garages en blocs de béton 500 x 150 x200 Chaînages verticaux par blocs d’angle Linteaux Taille de feuillure Jointoiement sur maçonneries des garages Réservations diverses Arase des pointes de pignon par chaînage en BA

Estimation Exemples de Sous Détails de Prix en valeur DÉBOURSÉ SEC (DS)* Au déboursé sec obtenu, il convient d’ajouter les frais complémentaires (frais de chantier, frais généraux, frais d’opération) ainsi que la marge bénéficiaire prévisionnelle. 1 m² de maçonnerie de blocs béton creux NF B40, 500 x 200 x 200 mm pour mur, hourdés au mortier de ciment dosé à 350 kg. QUANTITÉ U PART Main d’œuvre 1,000 h 62 % Matériaux Blocs 500 x 200 x 200 mm 10,5 34 % Mortier de hourdage 0,030 m3 4 % * Non compris rejointoiement 1 ml de chaînage vertical par blocs d’angle 500 x 200 x 200 compris armatures et béton dosé à 350 kg. QUANTITÉ U PART Main d’œuvre 0,200 h 20 % Matériaux Blocs d’angle 500 x 200 x200 mm 5 44 % Mortier de hourdage 0,014 m3 2 % Aciers 2,100 kg 16 % Béton dosé à 350 kg 0,023 18 %  Pour en savoir plus sur l’estimation

Estimation Exemples de Sous Détails de Prix en valeur DÉBOURSÉ SEC (DS)* Au déboursé sec obtenu, il convient d’ajouter les frais complémentaires (frais de chantier, frais généraux, frais d’opération) ainsi que la marge bénéficiaire prévisionnelle. 1 ml de linteau par blocs linteau 500 x 200 x 200 mm compris boisage de la sous face, armatures et béton dosé à 350 kg QUANTITÉ U PART Main d’œuvre 0,550 h 48 % Matériaux Blocs linteau 500 x 200 x200 mm 2 16 % Aciers 3,500 kg 21 % Béton dosé à 350 kg 0,023 m3 14 % Matériel Planches de 27 mm 0,050 m² 1 % 1 m² de maçonnerie de blocs béton cellulaire NF, MVn 400 kg/m3 de 625 x 250 x 200 pour mur, posés à joints collés QUANTITÉ U PART Main d’œuvre 0,900 h 32 % Matériaux Bloc 625 x 250 x 200 mm 6,5 62 % Mortier colle 5,800 kg 6 %