Météo générale
PLAN I) GENERALITES 1° L’atmosphère 2° Les masses d’air de la troposphère 3° Les caractéristiques de la masse d’air II) FACTEURS d’ INTERVENTION 1° Action du soleil 2° La chaleur et l’air 3° La force de Coriolis III) INTERACTIONS ENTRE LES (A ) ET LES (D) 1° Le déplacement de l’air 2° L’organisation des champs de pression
Plan (suite) IV) LE SYSTEME DEPRESSIONNAIRE 1°Dépression et naissance d’une perturbation 2° Les fronts 3° Représentation d’une perturbation 4° Les systèmes nuageux liés aux perturbations V) LE VENT METEO
GENERALITES 1 L’atmosphère : air (azote + oxygène + quelques gaz rares) + vapeur d’eau (invisible) + gouttelettes d’eau (nuages ou brouillard) + particules solides Les grandes couches de l’atmosphère ionosphère, thermosphère, mésosphère _______________ La t° est stable stratosphère Jusqu’à 50 000m La t° remonte ============= Tropopause La t° décroît troposphère 0 m à 10 000 / 12000m ______________ TERRE
GENERALITES (2) La pression atmosphérique = poids de la colonne d’air au dessus d’un lieu (donnée en hectopascal : hPa en remplacement du millibar : mB) Variable en fonction : du lieu de la date voire de l’heure de l’altitude Valeur moyenne : 1 013 hPa niveau de la mer (1 015 sur carte) 890 hPa à 1 000 m 795 hPa à 2 000 m 700 hPa à 3 000 m …………… REMARQUE : dans les bulletins météo ou sur les cartes les valeurs relevées en un lieu sont corrigées et ramenées au niveau 0 pour faciliter les comparaisons.
LA PRESSION ATMOSPHERIQUE L’air étant compressible, les basses couches sont plus denses que les couches supérieures et la pression diminue moins rapidement à mesure que l’on monte : * pression divisée par 2 à 5 500 m * pression divisée par 4 à 10 000 m
GENERALITES (3) Les masses d’air de la troposphère Hautes pressions ou (A) (+ dorsale) Marais barométrique > 1 013 hPa < (quand variation faible) (en pratique 1 015) Basses pressions ou (D) (+ talweg) NOTE : les variations de pression sont plus faibles dans les (A) que dans les (D) : 10 hPa pour 400 à 500 km dans (D) et 1 000 à 2 000 km dans (A). Grandes zones géographiques : (D) zone équatoriale (A) « subtropicale (D) « tempérée (A) « polaire
GENERALITES (4) Caractéristiques de la masse d’air Pression en un lieu T° au sol et en fonction de l’altitude Taux d’humidité : la saturation de l’air en eau dépend de la t° seuil de saturation : 5 g/m3 à 0° et 30 g/m3 à 30° lorsque ce seuil est dépassé > condensation A savoir : évaporation = perte de calories = t° en baisse condensation = apport de calories = t° en hausse Le point de rosée = t°de condensation pour un taux d’humidité donné elle diminue de 0,2°/100 m car proportionnelle à la pression atmosphérique. Stabilité et instabilité: la masse d’air stable amortit les mouvements d’ascendances, la masse d’air instable les favorise. La masse d’air peut être stable à une altitude et instable à une autre
LES FACTEURS L’action du soleil : varie en fonction - des zones géographiques (inclinaison des rayons solaires) - des saisons - du jour et de la nuit (+/- de convection, inversion des brises) La chaleur et l’air : l’air est transparent, le soleil ne le chauffe que peu directement, mais agit surtout par l’intermédiaire du sol. (qui est échauffé par rayonnement) L’air est mauvais conducteur: > la chaleur y diffuse très lentement par conduction puis convection. > les masses d’air se mélangent très doucement L’air se refroidit en s’élevant : 1 à 1,2° par 100 m car sa pression diminue : on dit qu’il y a refroidissement par détente adiabatique (de 0,5 / O,8° seulement quand il y a condensation). La force de Coriolis : (due aux différents mouvements de la terre) Elle dévie les déplacements vers > la droite au nord de l’équateur > la gauche au sud C’est une force très faible (de valeur équivalente au gradient de pression) et proportionnelle à la vitesse de déplacement.
ECHAUFFEMENT DE LA MASSE D’AIR
INTERACTION ENTRE LES (A) ET LES (D) cherchent à quitter les (A )pour les (D) en créant LE VENT Plus le gradient de pression est important + le vent est fort. Ce déplacement dévié par la force de Coriolis crée un vent météo qui tourne dans le sens horaire autour des (A ) le sens contraire autour des (D) Les forces de frottement au sol engendrent le gradient de vent : vit. du vent à 500m = vit au sol x 1,5 d’où une déviation + grande due à la force de Coriolis : + 15/20° vers l’(A) (à droite face au vent) Organisation des champs de pression : représentation. Les isobars (lignes de même pression) matérialisent les (A) et les (D). Les proéminences se nomment : dorsale et talweg. Le gradient de pression étant plus important en (D) qu’en (A), le vent y est plus fort qu’en (A) : il n’y a pas de tempête anticyclonique.
INTERACTION ENTRE LES (A) ET LES (D) Déviation de l’air par la force de Coriolis 500m Rotation des vents dans le sens des aiguilles d’une montre autour de l’(A) et en sens contraire autour de la (D). Direction du Vent au sol A D Sol Anticyclone Les nuages viennent de votre droite quand vous êtes face au vent d’environ 15 à 20°.
LE SYSTEME DEPRESSIONNAIRE Dépression et naissance d’une perturbation Les masses d’air humide et chaud, donc plus léger, créent un centre dépressionnaire. Leurs limites avec les masses d’air froid ondulent en créant une zone de conflit qui, en s’amplifiant, prend le nom de : perturbation. Les fronts = limites entre 2 masses d’air de t° différentes masse plus chaude suivant 1 masse plus froide = front chaud masse plus froide suivant 1 masse plus chaude = front froid Les fronts froids se déplaçant plus vite que les fronts chauds peuvent les rattraper en créant ce qu’on appelle un front occlus. Ces derniers s’enroulent (force de Coriolis) autour du centre dépressionnaire en formant un vortex.
LES CARTES ISOBARIQUES NOTER Les isobars Leur écartement dans : les zones dépressionnaires les anticyclones Les fronts chauds, froids et occlus Les zones de nuages qui y sont associées
Ex. DE FORMATION DE PERTURBATION On peut voir sur ce dessin : Une dépression (D) et un anticyclone (A) Une amorce de talweg Une zone de conflit : air froid / air chaud avec amorce de création d’une 2ème perturbation Un front froid qui a partiellement rattrapé un front chaud en créant un front occlus et un vortex
PHOTO SATELLITE NOTER - l’enroulement - le front chaud et la large bande de nuages associée - le front froid plus étroit - le long front occlus qui indique que la perturbation a déjà bien évolué.
LE SYSTEME DEPRESSIONNAIRE (2) Coupes verticales d’une perturbation (au niveau des fronts) A noter: les différentes inclinaisons des fronts ce qui correspond à des durées de passage différentes les 2 systèmes nuageux associés aux 2 sortes de fronts Shema d’1 front occlus
Avant le premier front Front chaud Zone entre les fronts Front froid Traîne Vent S ou SO Forcissant SO Stable ou forcissant Faible évolution Encore fort O ou NO En rafales NO à N Faiblissant Température Augmentation Stationnaires Baisse rapide Stationnaire ou en baisse Pression Stationnaire Baisse possible Augmentation rapide Augmentation lente Nébulosité Ci, Cs, As, Ns As, Ns, Sc St, Sc St, Sc, Cu, Cb Cu Précipitations Pluie possible Pluie continue Bruine ou averses possible Averses et orages Averses possibles Visibilité Mauvaise En amélioration Assez mauvaise Assez bonne Bonne
LE SYSTEME DEPRESSIONNAIRE (3) Les systèmes nuageux liés aux perturbations Pourquoi des nuages : l’eau devient devient visible quand elle atteint son point de condensation après refroidissement de la masse d’air : - par détente adiabatique quand la masse d’air s’élève - par déperdition de chaleur par rayonnement (nocturne) - par passage sur un sol froid (advection) - par arrivée d’air froid Il se forme de fines gouttelettes (quelques fois en surfusion) pas assez lourdes pour chuter : on a alors des nuages ou du brouillard. Quand les gouttelettes atteignent 0,1 mm, il y a précipitation (pluie, grésil ou neige). Ce phénomène est favorisé par la présence de particules solides en suspension dans l’atmosphère.
LE SYSTEME DEPRESSIONNAIRE (4) Classification des nuages On fait référence à leur forme : en couche,en couche brisée (stratus), bourgeonnants (cumulus) et à l’étage auquel ils appartiennent : - inférieur : de 0 à 2 000 / 3 000 m : pas de préfixe - moyen : de 2 000 / 3000 à 5 000 /6 000 m : préfixe : alto - supérieur : au dessus de 5 000 / 6 000 m : préfixe : cirro On trouve ainsi : cirrus, cirrocumulus, cirrostratus (ét. sup.) altostratus, altocumulus (ét. moyen) cumulus, stratus (ét. inf.) Exceptions : stratocumulus : cumulus aplatis pouvant se souder nimbostratus : stratus occupant plusieurs étages (pluie) cumulus congestus : cumulus occup. l’étage moyen (grain) cumulonimbus : cumulus allant jusqu’au sup. (orage)
LE VENT METEO - Sa force, primordiale pour le libériste est : - proportionnelle au gradient de pression donc plus importante en système dépressionnaire que dans 1 anticyclone V (km/h) = diff. de press.(hPa) entre 2 points distants de 500 km X 4,2 - modifiable par : les brises, les thermiques, le relief Il y a accélération avec l’arrivée d’un front froid… ou d’un cunimb. - sa direction - Le vent suit à peu près les lignes isobariques - Il tourne dans le sens horaire autour des (A) et en sens contraire autour des (D) et ils sont déviés vers l’(A) en altitude. - Il se compose avec les brises et subissent l’influence du relief.