Bon voyage avec le Mastrou, et attention aux escarbilles 1

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* En 1968, la ligne Tournon – Lamastre a été fermée le 31 octobre Le chemin de fer du Vivarais (CFV), appelé aussi « Le Mastrou », est un chemin de fer touristique à voie numérique se trouvant en Ardèche. Il relie Tournon-sur-Rhône (alt. 123 m) à Lamastre (alt. 373 m) en 33 km. Il possède la particularité d'être exploité en traction à vapeur avec les célèbres locomotives Mallet. Historique : * En 1886, pour des raisons économiques, décision de construire une voie numérique, qui emprunterait la vallée du Doux. Plus d'un millier d'ouvriers armés de pelles, de pioches et d'un peu de dynamite bâtirent alors 20 km de murs de soutènement, des viaducs maçonnés et un tunnel : un véritable travail réalisé à dos d'âne et à dos d'homme ! * En 1968, la ligne Tournon – Lamastre a été fermée le 31 octobre * En 1970, La nouvelle ligne Tournon - Lamastre, longue de 33 km, est officiellement inaugurée le 18 avril. Elle est exploitée par les Chemin de Fer du Vivarais. * En 1973, cette société est contrainte d’acquérir toutes les infrastructures. * En 2004, le département de l’Ardèche devenait actionnaire majoritaire du CFV * En 2008, les locomotives à vapeur, très coûteuses à entretenir, se retrouvent hors d'état de circuler conduisant à l’interruption de l'exploitation * En 2011, une exploration de la voie ferrée sur douze kilomètres avec des vélo-rails à la descente et un autorail au retour a été mise en place. * En 2012 Rénovation (Nouvelle gare à l'entrée des gorges du Doux, située à 3km de Tournon-sur-Rhône, appelée gare de Tournon-Saint-Jean, rénovation de la gare de Lamastre, modernisation et création de nouvelles infrastructures, renouvellement de voie, ouvrages d'arts consolidés). * En 2013 reprise des activités ferroviaires pour la saison touristique Intérêt historique L'emploi de la traction à vapeur et l'utilisation de véhicules anciens distingue le CFV de bien d'autres chemins de fer touristiques et font de Tournon-Lamastre une "ligne musée". Le chemin de fer du Vivarais et les associations liées préservent 149 véhicules dont 35 classés au titre objet des "Monuments historiques", dont 6 locomotives à vapeur de type Mallet construites entre 1902 et 1932. Leurs conditions d'exploitation confèrent à ce chemin de fer un intérêt historique particulier. 32

Lorsque le Doux s'emporte, les dégâts sont considérables Le Doux, affluent du Rhône en rive droite, prend sa source sur la commune de Saint-Bonnet-le-Froid à 1076 mètres d'altitude près de la Croix du Fanget et du Suc du Fanget De 70,1 km de longueur, il conflue dans le Rhône à Tournon-sur-Rhône.   Les Gorges du Doux La ligne du Chemin de Fer du Vivarais est l’unique moyen de découvrir les paysages magnifiques des Gorges du Doux. Le Doux est un affluent du Rhône au nord de l’Ardèche. La vallée du Doux, entre la vallée du Rhône et le Parc Naturel des Monts d’Ardèche, mélange subtil de reliefs doux, de forêts, de pâturages, de vergers, de vignobles surplombant les Gorges du Doux. Nous sommes en Ardèche verte Nous partons à la découverte d'un riche patrimoine au travers de Tournon-sur-Rhône (Blottie à la confluence de la vallée du Doux et du Rhône, cette cité distille un parfum de sud...) – Boucieu-le-Roi (Village de caractère qui a conservé son cachet médiéval) pour terminer le voyage aux portes du parc naturel régional des Monts d’Ardèche à Lamastre. Lorsque le Doux s'emporte, les dégâts sont considérables C’est le 3 août 1963 que le Doux, connut sa crue la plus importante du millénaire, atteignant jusqu'à 6 mètres de hauteur par endroits. Elle a provoqué la mort de 5 personnes, détruit des intérieurs de maisons, emporté des arbres et endommagée des barrages artificiels. Un tel épisode cévenol peut se présenter à nouveau au niveau pluviométrie, Si de tels orages sont donc possibles autour de Lamastre, les conséquences sont beaucoup moins spectaculaires. Même si les riverains du Doux ont encore en mémoire les inondations de novembre 1996 autour de Rochepaule ou celles, encore plus récentes, de septembre 2008, autour de Tournon, dont les dégâts sont encore visibles. Le Doux peut donc encore rendre la vie dure aux habitants de Lamastre et de ses alentours. Cette rivière au nom plein de douceur peut se révéler plus dangereuse qu’il n’y paraît. Comme on le dit, les apparences sont parfois trompeuses 33

Le train de l’Ardèche associe la qualité des paysages traversés et un caractère historique marqué. La ligne à voie étroite a été construite à flanc de colline par plus de 1000 ouvriers entre 1886 et 1891. Un grand nombre de véhicules construits pour le réseau, locomotives, autorails ou voitures, sont classés monuments historiques. Au départ de Tournon-Saint-Jean, le train de l’Ardèche s’enfonce dans les gorges du Doux. S’appuyant sur de nombreux ouvrages d’art, il longe les précipices, franchit le Doux par des viaducs ou traverse la colline de Mordane par un tunnel de 265 mètres de long. Emblématique du réseau, les locomotives à vapeur de type Mallet sont articulées pour mieux s’inscrire dans les courbes serrées des gorges. Deux d’entre elles ont été restaurées en 2013 : la n°403, construite en 1903, classée « monument historique », et la n°414, datant de 1932. C’est l’emploi de la traction à vapeur et l’utilisation de véhicules anciens qui distingue le Mastrou, ou Chemin de fer du Vivarais, de bien d’autres chemins de fer touristiques et font de Tournon-St-Jean / Lamastre une « ligne musée ». Les 6 locomotives à vapeur de type Mallet ont été conçues en 1902 et 1932. Ce sont de véritables pièces de collection. Leurs conditions d’exploitation confèrent à ce chemin de fer un intérêt historique et touristique notable. Les locomotives Mallet sont bien adaptées aux voies étroites de montagne. Ce type de machines repose sur un double châssis articulé ( la partie avant est mobile, et la partie arrière est fixe). Une articulation permet à la machine de suivre les courbes serrées de 100m de rayon, rencontrées sur le tracé. La vapeur alimente successivement le groupe arrière de deux cylindres haute-pression, puis les cylindres du groupe avant basse-pression, ce qui permet de récupérer un surcroit d’énergie motrice pour la traction. Ces locomotives de 48 tonnes tractent des rames de 250 tonnes sur les rampes de forte déclivité du Vivarais. Le voyageur stationné sur la plateforme de la première voiture de la rame, immédiatement derrière la locomotive, peut observer pendant toute la durée du voyage, la cabine et le travail de l’équipe de conduite. Le mécanicien assure la conduite de la machine et vérifie la pression ainsi que les 50 points de graissage avant le départ. Le chauffeur enfourne dans la chaudière 1200 Kg de charbon à la montée et seulement 200 KG à la descente, tout en alimentant la chaudière en eau (6 à 8000 litres pour monter, et la moitié pour descendre). La mise en chauffe d’une locomotive occupe près de quatre heures de travail. Dans l’habitacle de la locomotive, la température peut dépasser 70°, obligeant l’équipe de conduite à rechercher l’air frais par les ouvertures. 34

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