La carte mentale: de l’imaginaire territorial aux pratiques politiques de l’espace urbain Sandra Breux Université Laval sandra.breux@ucs.inrs.ca Communication présentée dans le cadre des séminaires-midis de l’équipe MéSo et de la Chaire de recherche sur la Ville et les enjeux politiques liés à l’insécurité. 15 décembre 2006
1.Qu’est-ce qu’une carte mentale ? Métaphore de la carte dans la tête. Lynch, 1968; Gould et White, 1984. Bailly, 1977; André et al., 1989. Approche phénoménologique.
Objectifs de la carte mentale Saisir l’espace tel qu’il est vécu, connu, fréquenté, redouté, imaginé, apprécié. Espace vécu (Frémont, 1978, Di Méo, 1991).
Atouts et limites majeurs de la carte mentale Allie deux types de représentations: mentale et matérielle. Grande liberté de la personne interrogée et richesse de l’information recueillie. Limites: homogénéité du groupe à l’étude, nécessité d’associer la carte à l’entretien.
La carte mentale et la sociologie compréhensive La carte mentale est peu associée à d’autres approches méthodologiques. Pertinence de lier cet outil à une approche de sociologie compréhensive. Sens d’une action individuelle est-il dépendant du sens accordé à l’environnement immédiat ?
2. Exemple Thèse de doctorat. Deux échantillons: membres des conseils de quartier, bénévoles dans le domaine des loisirs. En quoi l’utilisation de la carte mentale peut-elle constituer un apport à la compréhension des comportements politiques contemporains ?
La réalité politique du territoire Question de la place des échelles politiques.
Le territoire idéalisé Le quartier reflète des valeurs, des idéaux, des mythes et des idéologies différents.
Le territoire politique Lieux politiques représentés ou non représentés.
Le territoire aimé Dessin ouvert/fermé. Caractère animé/inanimé.
Conclusion Potentiel de la carte mentale. Saisie des territoires contemporains dont les contours et les fonctions politiques sont souvent difficiles à appréhender. Définition des territoires. Indicateurs de participation politique.