La crise actuelle : causes, faits, conséquences
Introduction : Contexte économique international de : -Sous évaluation générale du risque -développement de nouveaux produits financiers -hausse générale de l’endettement -baisse du contrôle des Etats sur l’activité économique Conséquences : crise financière qui s'est amorcée aux États-Unis sur le marché des subprimes, et qui à débouché sur une récession quasi mondiale Intervention massive des Etats et multiplication des rencontres au sommet Comment la crise financière locale s’est-elle transformée en crise économique mondiale ? En quoi les moyens mis en œuvre pour résorber les effets de la crise n’empecheront-ils pas des conséquences durables ?
I)Les mécanismes de la crise A)La crise des subprimes 1)Définition et hausse du risque 2)La titrisation B)Extension à l’économie mondiale 1)Le tournant de 2008 2)La crise de confiance II)Les États face à la récession A) Les conséquences sur la croissance économique mondiale 1) Sur les consommateurs, les entreprises, les banques 2) La mondialisation de la crise B) Les plans de relance et l’action des pouvoirs publics pour résorber la crise 1) Une réponse à deux échelles : mise en place de plans nationaux et réponse en économie ouverte : 2) b) La peur de la déflation : 3)Les autres facteurs de crise à long terme 4)la crise, facteur de changement?
Les mécanismes de la crise Quel est le processus qui a conduit à la crise des subprime et comment cette crise au départ financière et américaine a-t-elle pu avoir des conséquences aussi importantes sur l’économie mondiale réelle ? A)La crise des subprime 1) Définition et hausse du risque Subprime = crédits accordés par des institutions financières aux ménages américains dont l’accès au crédit est très limité Caractéristiques des subprime : crédits basés sur l’hypothèque remboursements s’échelonnent sur une plus longue durée (25 à 30 ans) taux d’intérêts promotionnels au départ (souvent 0%), puis taux variables Explosion du nombre de crédits subprimes souscrits ces dernieres années, passant ainsi de 35 milliards en 1994 à 600 milliards en 2006 , date à laquelle il représentent 40% des nouveaux crédits souscrits aux Etats-Unis
Les raisons de cette explosion : contexte socioculturel valorisant le fait d’être proprietaire pas de vraies règles protégeant les emprunteurs les plus vulnérables Les banques pensent pouvoir récupérer l’argent prêté en cas de non remboursement grâce à l’hypothèque, tant que les prix de l’immobilier sur le marché augmentent De plus elles peuvent contourner les règles qui les limitent dans l’octroi de crédit en intégrant ces crédits risqués dans de nouveaux produits financiers : c’est la titrisation
Le tournant : En 2004, la Fed remonte ses taux d’interet directeurs, les taux variables des credits subprimes explosent alors, devenant souvent des taux d’interet autour de 20%
Les ménages commencent alors à avoir des difficultés pour rembourser, mais tant que les prix continuent à augmenter les Institutions financières peuvent encore se rembourser grâce à l’hypothèque. Au milieu de l’année 2006, l’endettement des ménages américains a atteint un niveau tel que la demande de logements croit moins rapidement et les prix de l’immobilier accusent la chute la plus notable depuis plus d’un siècle, signant ainsi le début des pertes pour les institutions financières
2) La titrisation Phénomène financiers qu s’est beaucoup développé ces dernières années et qui explique l’extension de la crise financière américaine à l’économie mondiale Les innovations financières récentes ont permis d’intégrer les crédits subprime dans des produits financiers complexes ensuite revendus à des institutions financières du monde entier
L’avantage reconnu de cette pratique était de répartir le risque entre un plus grand nombre d’agents et d'assurer une plus grande stabilité au système financier Mais en réalité, la dispersion du risque, faute de recul et d’exemple historique n’as pas était correctement perçue, et à finalement conduit à perdre la trace des produits financiers comportant des actifs toxiques C’est ainsi que dans le monde entier des banques se sont retrouvées en possession de produits financiers toxiques, et que l’extension à l’économie mondiale, ainsi qu’a l’économie réelle à pu avoir lieu
B) L’extension à l’économie mondiale 1) Le tournant 2008. Faillite de Lehman Brothers, 5e banque américaine endettement, incapacité de rembourser ses créanciers Cercle vicieux qui s’étend à tous les secteurs de l’économie (réelle notamment). Le sauvetage de Freddie Mac et Fannie Mae, sociétés piliers du crédit immobilier américain, par les pouvoirs publics dès Septembre 2008.
B) L’extension à l’économie mondiale 2) La crise de confiance. Interbancaire = refus de se prêter manque de liquidité. Les actionnaires: - expérimentés ou « traders »: le système du « trading ». - amateurs ou petits épargnants crise de confiance dans le papier-monnaie assèchement des liquidités bancaires. Conséquences ? Le « credit crunch ».
B) L’extension à l’économie mondiale
Processus de transformation de la crise bancaire en crise économique :
II) Les Etats face à la récession A) Les conséquences sur la croissance économique:
1) Sur les consommateurs, les entreprises, les banques :
La récession est un cercle vicieux : Les ménages consomment moins donc les problèmes des entreprises s’aggravent donc le chômage augmente puis les revenus baissent, alors les ménages consomment moins et les entreprises anticipent la demande effective à la baisse donc ne crée pas d’emplois…
A) Les conséquences sur la croissance économique mondiale. 2) La mondialisation de la crise. La crise touche TOUT le monde:
A) Les conséquences sur la croissance économique mondiale. Le ralentissement des échanges = baisse des exportations qui a des effets non négligeables sur les pays très dépendants de l’extérieur. Ralentissement de la production des produits de base (dont matières premières).
A) Les conséquences sur la croissance économique mondiale. Crise de confiance interbancaire qui s’étend au PMA. Les entreprises des PMA dépendent de plus grandes entreprises : elles connaissent alors aussi le credit crunch. La Chine: cas particulier.
B) Les plans de relance et l’action des pouvoirs publics pour résorber la crise : Une réponse à deux échelles : mise en place de plans nationaux et réponse en économie ouverte :
Différents types de plan de relance au niveau national ont été adoptés :
b) La peur de la déflation : La déflation correspond à la baisse du niveau général des prix. Elle est très redoutée car la spirale inflationniste est dure à enrailler.
c) Les autres facteurs de crise à long terme: les pertes pourraient être de plus de 1400 milliards de dollars d’après le FMI Mécanise de désendettement long De nombreux agents économiques sont touchés.
La dette publique des Etats s’est encore accrue:
La marge de manœuvre en termes de politique monétaire des Etats est réduite. D’autres facteurs inquiétants : la croissance de la Chine qui ne peut pas être inférieure à 8 % du PIB, la mauvaise situation financière des entreprises occidentales…
d) La crise, facteur de changement? Réguler l’activité financière et protéger l’économie réelle Meilleur contrôle des banques Révision du fonctionnement des agences de notations Information plus transparente Développement du modèle des banques intégrées i.e. un groupe qui regroupe une banque financière et une banque commerciale comme les banques françaises car c’est celui qui a le mieux résisté
CONCLUSION