Escapade Bourguignonne Volet 3
Val Suzon Les Hauts Fourneaux
A Val-Suzon était un moulin qui, revendu plusieurs fois vint finalement échoir au sieur J-B Victor Noêl. Celui-ci y installa un atelier de préparation du minerai de fer avec lavoir, brocard et patouillet alimentés par une prise d' eau sur le bief du moulin. Ces minerais étaient destinés à son haut-fourneau. La matière première était extraite des minères à ciel ouvert de Darois, Epagny, Flagey, Hauteville et Messigny... La fonte produite était acheminée vers Velars-sur-Ouche et le Canal de Bourgogne par voitures hypomobiles en suivant le Val Courbe. Puis de là, rejoignait les forges du centre de la France et du Forez qui allaient réclamer des quantités de fontes de première fusion de plus en plus importantes... Le groupe THOUREAU ayant acquis les forges en 1835, obtint par ordonnance royale de Louis Philippe en date de 1836 l' autorisation de construire l' usine qui fit de Val-Suzon le seul ensemble homogène de Bourgogne...
Le haut-fourneau de Val-Suzon est un des derniers hauts-fourneaux au charbon de bois à avoir fonctionné en Bourgogne. Sa restauration est en cours. Inscrit au titre des Monuments Historiques le 14 avril 1982. Suite à de médiocres performances, le haut fourneau de Val-Suzon sera définitivement éteint en 1872 après un demi siècle de service. C' est à cette époque que, partout en Europe, le coke remplaça progressivement le charbon de bois; améliorant sensiblement la production de fonte... Les sous-bois du Val-Suzon étant peuplés en abondance de cornouillers, l' activité de l' usine reprend en 1920 après qu' un industriel eut l' idée d' y installer une mancherie (fabrique de manches d' outils). La mécanisation des travaux publics et de l' agriculture eurent rapidement raison de cette production et c' est en 1956 que l' usine ferma ses portes pour ne plus jamais les rouvrir.
Les hauts-fourneaux de Val Suzon.
Actuellement en cours de restauration.
Le village et son ruisseaux le Suzon.
St Seine l'Abbaye L'abbaye tient son nom d'un moine de l'abbaye Saint-Jean-de-Réome à Moutiers-Saint-Jean, Sigo, fils du comte de Mesmont, venu se retirer vers 534 au cœur de la forêt de Cestres, sur le territoire de la commune. Après sa mort en 581, son nom a été transformé en « Soigne », puis « Seigne », avant de devenir « saint Seine » par référence aux sources proches de la Seine. L'abbaye fut d'abord appelée Sainte-Marie de Cestres.
L'église est classée au titre des monuments historiques. La construction de l'église abbatiale débuta en 1225, sous le ministère de l'abbé Olivier. Un incendie en 1255 détruisit les bâtiments qui ne furent reconstruits qu'aux XIVe siècle et XVe par les abbés Jean de Blaisy et Pierre de Fontette. Il ne subsiste plus de l'abbaye que l'église abbatiale, de style gothique. La nef est à quatre travées avec des collatéraux. La façade, comportant un porche enserré entre deux tours, est du XVe. Le chœur renferme de remarquables fresques du début du XVe, figurant la vie de Saint-Seine, et des stalles du XVIIIe. L'église est classée au titre des monuments historiques.
Intérieur de l’église.
Église St Barthélemy de Poncey-sur-l’Ignon. Quand au lavoir je n’ai pu le prendre en photo pour cause qu’un gros camion été juste devant .
La source principale de la Seine est située sur le plateau de Langres en Côte-d'Or, près de la limite entre la Bourgogne et la Franche-Comté, à 446 m d'altitude. Le plateau donne également naissance à plusieurs autres cours d'eau importants du nord de la France : la Marne, l'Aube et la Meuse. Administrativement, la Seine prend sa source sur la commune de Source-Seine, à l'est du village, près de sa limite avec Poncey-sur-l'Ignon, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Dijon. Le site est facilement accessible, directement situé à côté de la route départementale 103, elle-même connexe à la D 961. La source est protégée par un nymphée érigé en 1865 par les architectes Gabriel Davioud, Victor Baltard et Combaz, à la suite de l'achat du terrain par la ville de Paris. Il abrite une statue d'une nymphe fluviale, copie d'une œuvre du sculpteur bourguignon, François Jouffroy.
À l'époque gallo-romaine, entre le Ier et la fin du IVe siècle, Au XXIe siècle, le désintérêt relatif de Paris pour le site conduit la région Bourgogne à manifester son intérêt pour acquérir la parcelle afin de la mettre en valeur. À l'époque gallo-romaine, entre le Ier et la fin du IVe siècle, le sanctuaire est dédié à la déesse Sequana, nymphe des sources du fleuve.
Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer le magnifique restau où nous avons manger avant de visiter le château du Clos Vougeot.
Tous les bâtiments ont été très bien restaurés par le propriétaire. La cour intérieure. Tous les bâtiments ont été très bien restaurés par le propriétaire. Et ils étaient dans un grand état de délabrement d’après ses dires.
Le hall d’entrée, avec le bar et quelques tables.
Une grande roue qui tourne avec l’eau de la Vouge
Tables en terrasse où nous étions installé vu le beau temps qu’il faisait et j’ai même du demander le parasol au dessus de la tête, c’est vous dires comme nous étions bien.
Le Vouge qui égaille et rafraîchit l’atmosphère.
Belle maison de maître-vigneron dans le village de Vougeot.
D’autres maison où l’on peut aussi acheter du bon vin de Bourgogne.
Le château du Clos Vougeot vu du village que nous visiterons plus tard.
Textes du net et de dépliants locaux Avec mes photos perso Textes du net et de dépliants locaux Musique : I will alway love you Mai 2016