Afghanistan Rôle du Canada et la communauté internationale Droits humains Lien avec le 11 sept. 2001… ça changer le monde.
Au cours de son histoire, l’Afghanistan fut touchée par 23 ans de conflit , surtout avec l’URSS (1979 jusqu’en 1989) ainsi que plusieurs années de sécheresse, ce qui a poussé plus de trois millions de réfugiés afghans vers les pays voisins.
Quand finalement la Russie se retire de l’Afghanistan, les Talibans avec l’aide et le support des États-Unis prennent le pouvoir du pays. https://www.youtube.com/watch?v=DESyMLXhdK8
Niant toute convention internationale et ignorant les droits humains les plus élémentaires, les Talibans ont maintenu en Afghanistan une dictature religieuse fanatique où hommes, femmes et enfants étaient régulièrement exécutés,
mutilés et torturés pour des « crimes » aussi dérisoires que d'avoir fait voler un cerf-volant, porté du maquillage ou regardé la télévision.
S'inspirant d'un islam primaire, cette milice formée et soutenue par le Pakistan a occupé les deux tiers du pays de 1996 à 2001, dont la capitale, Kaboul.
Durant cette période, les Talibans ont exercé une domination totale sur une population déjà lourdement touchée par la guerre, la famine et les mines anti personnelles dispersées sur le territoire, souvenirs cruels d'une décennie d'occupation soviétique.
Les experts estiment qu’il reste encore environ 10 millions de mines en Afghanistan
La loi des Talibans Extrait de : Les seize commandements des talibans, traduits et publiés dans « Les Nouvelles d'Afghanistan », 1997. - Les femmes qui sortent de chez elles doivent porter le burqua sous peine de se voir, elles et leurs maris, battus ou tués.
- Les femmes ne doivent plus travailler - Les femmes ne doivent plus travailler. - Toutes les écoles pour filles et femmes sont fermées. Les filles ne peuvent obtenir qu'une éducation religieuse, jusqu'à 9 ans seulement.
- Aucune femme ne doit marcher dans la rue sans être accompagnée d'un membre masculin de sa famille.
- Les personnes coupables d'adultère seront lapidées à mort - Les personnes coupables d'adultère seront lapidées à mort. - Les auteurs d'homicides seront punis par la famille des victimes. - Les voleurs auront la main droite amputée, parfois après l'avoir plongée dans l'eau bouillante. -
- Les hommes doivent porter la barbe et se raser le pubis sous peine d'emprisonnement (on contrôle souvent ce règlement en public). - Les oiseaux ne doivent pas être gardés en cage. - Les tribunaux religieux ont la priorité sur toute autre instance au pays.
- Les changeurs n'ont pas le droit de changer de petites coupures contre des grosses. - Les médecins ne doivent pas soigner les femmes, peu importe leur état, et ils sont tenus d'exécuter des amputations en public si la justice le requiert.
- Les relations sexuelles hors mariage sont punies par la flagellation en public.
Les principaux interdits - Tous les vêtements, bijoux, maquillages et accessoires rappelant le mode de vie occidental. - L'usage d'alcool ou de drogue sous peine d'être tué puis pendu pendant trois jours. -
- Les rassemblements mixtes ou de plus de cinq personnes non talibanes - Les rassemblements mixtes ou de plus de cinq personnes non talibanes. - L'usage du tabac dans les rues ou les bureaux. - Les photos et bandes vidéo, la musique non religieuse et la télévision.
D’autres interdits
- Les fêtes de mariage. - Les cerfs-volants (utilisés, semble-t-il, pour les jeux d'argent). - Les poupées et animaux en peluche. - Le port des bas blancs. - Les sacs en papier. .
- Rire aux éclats (pour les femmes). - La peinture et le dessin - Rire aux éclats (pour les femmes). - La peinture et le dessin. - Tous les jeux et les sports. - Les fêtes traditionnelles. - Pour les femmes, laver leur linge dans les points d'eau et les déserts. - Chanter et danser.
Soucieux d'anéantir toute aspiration au progrès ou à des idéaux démocratiques, les Talibans ont détruit, dès leur arrivée, tous les livres jugés subversifs et avec eux tous les trésors des musées.
Clip: femmes en Afghanistan
Les Talibans et les femmes Montrer: **** le premier 6min. https://www.youtube.com/watch?v=3kWhB7AmQBI https://www.youtube.com/watch?v=JEzzz61eIUI http://www.rawa.org/rules_fr.htm Liste des interdits. https://www.youtube.com/watch?v=YqCKHeWk2TI
La charia, ses effets... ses victimes: Pour les talibans, tout ce qui représentait de près ou de loin le mode de vie ou la pensée occidentale était perçu comme une source de perversion engendrant le chaos.
Montrer. http://ici. radio-canada
C'est pourquoi les Talibans, dans un effort aveugle de retour aux sources et de réforme, ont fait de la Charia l'ultime référence en matière de justice et de vie religieuse, politique et sociale.
« La situation des veuves est particulièrement lamentable « La situation des veuves est particulièrement lamentable. Elles sont plus de 60 000, vivant avec 200 000 enfants. Elles n'ont pas le droit de travailler et ne reçoivent aucune aide du gouvernement taliban. »Extrait d'une audition parlementaire sur la situation des femmes en Afghanistan, novembre 1998, Assemblée nationale
« De par sa nature même, la femme est un être faible et vulnérable à la tentation. Si on la laisse sortir de chez elle, hors de la surveillance des proches, elle aura vite fait de se laisser entraîner sur la voie du péché par des hommes qui ne recherchent que leur plaisir. »Mollah Omar, chef des Talibans
Ce voile donnait aux femmes des allures de fantômes errant dans les rues. Avant l'arrivée des talibans, la fonction publique afghane était composée à 70 % de femmes. Quarante pour cent des médecins étaient également des femmes.
Toutes ces mesures étaient appliquées et contrôlées par une police religieuse inquisitrice et brutale dont les châtiments particulièrement horribles (mutilations, pendaisons, bastonnades et flagellations) gardaient la population dans un état de terreur perpétuel.
La répression à l'égard du peuple était impitoyable La répression à l'égard du peuple était impitoyable. Personne ne se voyait épargné, pas même les enfants, dont 25 % mouraient avant l'âge de cinq ans, faute de soins, de nourriture et de vêtements chauds.
« Le 14 octobre 1996, une fillette de dix ans est condamnée à l'amputation de ses doigts pour avoir porté du vernis à ongle. »Médecins du monde
La chute des Talibans Bien que les talibans furent l'objet de virulentes dénonciations sur la scène internationale pendant leurs années de « règne », le sort de la population afghane n'a jamais suscité que de timides réactions de la part des gouvernements occidentaux. Cette région ne représentant pour les pays riches aucun intérêt économique ni stratégique.
Ce n'est qu'au lendemain des attaques contre le World Trade Center et le Pentagone que le monde occidental s'est senti vraiment concerné, voire menacé, par la montée des régimes islamiques intégristes dans le monde.
Peu de temps après les attentats du 11 septembre 2001, le gouvernement américain, convaincu que le terroriste international Oussama ben Laden avait orchestré toute l'opération, lançait un ultimatum au gouvernement taliban : « Livrez Oussama ben Laden à la justice américaine, où nous irons le chercher par la force ».
Refusant catégoriquement de livrer Ben Laden aux Américains sans preuves formelles de sa participation aux attentats, le chef des Talibans, le mollah Omar, appela ses troupes et ses alliés à la guerre sainte contre l'Amérique. Sans doute confiant que des pays comme le Pakistan, la Syrie et l'Arabie Saoudite se rangeraient à ses côtés contre Washington. Ce fut une erreur…
Ambassadeur taliban au Pakistan appela les musulmans à la guerre sainte. Placé devant un sévère ultimatum des États-Unis (with us or with the terrorists…), le gouvernement du Pakistan renia très vite les Talibans et se rangea aux côtés des Américains en échange d'une renégociation de sa dette nationale et d'une aide monétaire substantielle.
L'Arabie Saoudite, patrie d'Oussama ben Laden et mécène des Talibans, fit de même et prit rapidement ses distances. Isolés et encerclés de forces désormais hostiles, les Talibans allaient payer cher leur fidélité aveugle à Oussama ben Laden.
Ayant retenu les leçons de l'occupation soviétique de l'Afghanistan dans les années 1980 et désireux de ne pas provoquer inutilement les régimes musulmans voisins, Washington décida de ne pas envahir l'Afghanistan avec ses propres troupes.
Le soir du 11 sept. *** 4min. 24 https://www.youtube.com/watch?v=XbqCquDl4k4
Déclaration de guerre contre le terrorisme *** 7 min. https://www.youtube.com/watch?v=_CSPbzitPL8
http://www.youtube.com/watch?v=EV068w7RpqI
Les Talibans ont essayé de décourager l’invasion en faisant exploser des statuts de Bouddha datant de plusieurs années. Le monde entier était sous l’effet de choc en voyant ces monuments historique être détruits.
*** http://www.youtube.com/watch?v=6D-z6sTs3pU
Le 12 novembre 2001, la capitale, Kaboul, était sous contrôle des troupes de l'Alliance du Nord. Les Talibans reculaient sur tous les fronts.
Traqués par les bombes américaines et les troupes de l'Alliance jusque dans les souterrains et grottes où ils s'abritaient, mollah Omar et Oussama ben Laden ont juré la perte de l'Amérique et promis de ne pas tomber vivants entre les mains de leurs ennemis. Mais Washington a beau avoir libéré l'Afghanistan des Talibans, la plus puissante armée du monde n'a toutefois pas libéré son propre pays de la peur.
http://www.lefigaro.fr/international/2011/05/02/01003-20110502ARTFIG00316-barack-obama-annonce-la-mort-d-oussama-ben-laden.php Ben Laden fut tué par une force spécialisée des États-Unis au Pakistan. Son corps fut inhumé en mer.
Dessin d'un enfant afghan réfugié à la frontière pakistanaise
Trésors de l’Afghanistan Certains civils risquent leur vie pour sauver des trésors culturels de leur pays. Ils les cachent dans des chambres secrètes et même peinturent par-dessus.
16 juin 2014: Doigts coupés pour avoir voté. http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2014/06/20140616-172850.html 1min.07
Crimes d’honneur http://tvanouvelles.ca/video/30620565001 2min. 24. http://www6.radio-canada.ca/emissions/telejournal_18h/2009-2010/Reportage.asp?idDoc=113030 http://www.tsr.ch/video/emissions/mise-au-point/442119-l-horreur-des-crimes-d-honneur.html#id=442119 http://www.dailymotion.com/video/x9yokm_canada-crime-dhonneur-de-quatre-mon_news Saving face: http://www.youtube.com/watch?v=SIbJCGyqK_A 4min.
http://www.youtube.com/watch?v=8kN3-U_9ApA 1-http://www.youtube.com/watch?v=KKswn1VoKqs&feature=related 2-http://www.youtube.com/watch?v=hSiD0GXMFsQ&feature=related 3-http://www.youtube.com/watch?v=gBHrmVYNA4k
L’histoire des Talibans https://www.youtube.com/watch?v=S48nelDZOgw https://www.youtube.com/watch?v=_8Ku2sx-eSM Environ 9 min. chaque.
Lone Survivor https://www.youtube.com/watch?v=VpTyhtVXf4U
Question de réflexion Le Canada se doit-il de respecter toute tradition religieuse?
Novembre 2015
Une jeune Afghane a été lapidée à mort par des talibans et des chefs de guerre pour avoir voulu s’enfuir avec son amant, indiquent les autorités afghanes. La lapidation, qui a été filmée, s’est déroulée «il y a environ une semaine» dans une zone désertique de la province de Ghor, zone montagneuse au centre de l’Afghanistan aux mains des talibans, a déclaré la gouverneure Sima Joyenda. Sur la vidéo d’une trentaine de secondes, la jeune femme prénommée Rokhsahana se tient debout dans un trou creusé dans le sol, d’où seule sa tête dépasse. Un homme vêtu de noir ramasse une pierre et la lui lance à bout portant, puis trois de ses compagnons l’imitent. L’un des hommes invite les autres à réciter la chahada, la profession de foi musulmane. Selon la gouverneure de la province, Rokhsahana avait «entre 19 et 21 ans» et «a été mariée à un homme contre son gré. Elle s’est enfuie avec un autre homme de son âge». «C’est le premier incident de ce type dans cette région et ça ne sera pas le dernier. Les femmes rencontrent des difficultés dans tout le pays et particulièrement à Ghor», une province très pauvre. Le chef de la police provinciale, Moustafa Mohseni, a confirmé qu’il s’agissait de la première lapidation survenue dans la région «cette année». La lapidation est un châtiment prévu dans la loi islamique pour les hommes ou femmes mariés reconnus coupables d’avoir eu un rapport sexuel hors mariage. Cette peine est cependant très rarement appliquée dans les pays musulmans, mais elle était relativement courante à l’époque où les talibans dirigeaient l’Afghanistan (1996-2001). ___________________________________________________________________________________________________ AUSSI SUR MSN : Dailymotion
KABOUL — Une jeune femme de 22 ans a eu le nez tranché par son mari dans un village dans la province de Faryab, dans le nord de l'Afghanistan. La victime, Reza Gul, a été transportée dans un hôpital, saignant abondamment, pendant que son mari, Mohammad Khan, âgé de 25 ans, prenait la fuite. Les autorités de l'hôpital de Maïmana où la malheureuse a été admise tentent d'organiser son transfert dans un hôpital de Turquie, à plus de 2000 kilomètres de là, pour qu'elle reçoive des soins supplémentaires. M. Khan était apparemment rentré d'Iran il y a trois mois. Il avait depuis fréquemment battu et torturé sa femme, en plus de prendre une nouvelle épouse qui n'est âgée que de sept ans. Il est actuellement traqué par les forces de l'ordre et par des militants talibans qui proposent de le juger en respect avec la loi coranique. Un dirigeant local a prévenu que M. Khan risque de tomber entre les mains des talibans, puisque ceux-ci contrôlent le village en question. La violence domestique est monnaie courante en Afghanistan où les droits constitutionnels des femmes sont régulièrement bafoués. De plus, les ressources d'aide sont à peu près inexistantes. Hafizullah Fetrat, qui dirige la Commission des droits de la personne de la province de Fayrab, affirme qu'au cours de la seule dernière année, le cas de violence ont augmenté de 30 pour cent dans le nord de l'Afghanistan en raison de la pauvreté, de l'ignorance et du manque de travail. La province de Fayrab compte parmi les plus pauvres d'Afghanistan et partage une frontière avec le Turkménistan. La présence des talibans est de plus en plus significative dans cette région et plusieurs habitants dénoncent la corruption de leurs dirigeants.